Apprentissage

L’apprentissage par expérience : axez-vous sur vos apprenants

Dans les méthodes d’enseignement dites classiques, les formations ont pour habitude d’être centrées sur les enseignants et formateurs. Cette pratique oblige alors les apprenants à s’adapter pour suivre. Cependant, depuis quelques années, l’apprentissage par l’expérience prend du terrain dans le monde de la formation. Explications.

Les limites de l’apprentissage traditionnel

Les pratiques d’apprentissage traditionnel placent les formateurs au centre de l’enseignement. Ils prennent alors le rôle de source de connaissances et vont donc distribuer leurs savoirs. Cela se traduit par des leçons, des approfondissements sur certaines zones d’ombres, des mises en valeur de domaines importants et, bien évidemment, des évaluations. Dans ce cas-ci, le formateur est le seul à être actif, les apprenants étant simplement en phase d’écoute et d’assimilation.

Bien que cette méthode soit ancestrale, elle connaît quelques inconvénients. Parmi eux, la passivité des apprenants et leur écoute approximative mais aussi et surtout le manque d’adaptabilité. En effet, les méthodes de mémorisation sont propres à chacun et ne conviennent pas à tout le monde.

Nous vous parlions de l’apprentissage sensoriel dans un précédent article, mais de nombreuses autres techniques existent. La mémorisation visuelle, la mémorisation auditive, le fait d’apprendre par cœur, de dessiner, d’écrire, de parler, etc. Les apprenants ont tous leurs préférences et astuces, qui ne s’accordent pas forcément avec un enseignement centré sur le formateur.

L’apprentissage par l’expérience comme solution

C’est à ce problème là que répond l’apprentissage par l’expérience, centré sur l’apprenant. Dans ce cas de figure, le formateur offre un environnement d’apprentissage ainsi que les outils nécessaires à la progression. Ces deux facteurs réunis, les apprenants ont ainsi la possibilité d’atteindre un certain résultat.

Le but de cette méthode est simple : il permet aux apprenants de s’imprégner des connaissances, plutôt que d’être mis face à des théories et des faits. L’attention se déplace donc directement sur l’apprenant, avec ses besoins et ses objectifs.

L’apprentissage par l’expérience met donc en avant la découverte ainsi que le perfectionnement des goûts, des centres d’intérêt ou encore des compétences de chaque apprenant. Présent en tant que guide, le formateur a pour ambition de les orienter et les soutenir dans le cheminement de leur pensée. Imaginée pour être fructueuse sur le long-terme, cette méthode encourage l’accumulation et la mémorisation de connaissances tout au long de la vie de l’apprenant.

Dans la même lignée que l’apprentissage sensoriel, cette pratique vise à moderniser et améliorer les méthodes traditionnelles. Plus en accord avec les besoins et nécessités de vos apprenants, l’apprentissage par l’expérience vous permettra de les inclure totalement dans vos formations.

Alors, partants ?

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Organismes de formation : l’heure est à votre BPF 2021

Comme chaque année, les organismes de formation se doivent d’effectuer leur bilan pédagogique et financier, aussi répertorié sous l’acronyme BPF. Indispensable pour être dans les normes, il fait part, en chiffres, de l’activité annuelle d’un organisme de formation. Cette année, le code du travail vous demande de l’adresser au service régional de contrôle de la formation professionnelle de la DIRECCTE entre le 1er avril et le 31 mai 2021, ce qui a été précisé dans un communiqué de la région Auvergne-Rhône-Alpes publié récemment.

Qu’est-ce que le BPF et à qui s’applique-t-il ?

Le BPF est un document officiel qui résume votre activité de formation sur un an. Obligatoire, il fait office d’indicateur financier car il permet de prétendre à l’exonération de TVA dédiée aux actions de formations. De plus, il peut vous être demandé pour la réalisation d’un devis concernant la certification QUALIOPI – obligatoire à partir de janvier 2022.

Peu importe que vous soyez une TPE, une PME, une ETI ou encore une Grande Entreprise, le BPF s’applique à tous les organismes de formation. C’est également le cas pour les formateurs indépendants déclarés comme tels. De la même façon, cela vous concerne même si votre activité de formation n’est qu’occasionnelle ou en complément d’une autre activité.

Il est nécessaire de remplir votre BPF dès lors que vous possédez un numéro de déclaration d’activité de formation.

Un seul cas de figure vous permet de vous en exempter dans un premier temps : si votre activité de formation a débuté il y a moins d’un an. Dans ce cas, vous aurez à le remplir l’année prochaine, en tenant compte de votre activité depuis l’obtention de votre numéro d’activité.

Comment remplir votre BPF 2021 ?

Terminé les envois par courrier, la déclaration se fait en ligne, sur le portail officiel de services, intitulé « Mes démarches emploi et formation professionnelle ». Prenez tout de même garde à conserver les justificatifs, ils pourront toujours vous être utiles.

La partie financière est axée sur votre chiffre d’affaires hors taxe effectué dans le cadre de vos actions de formation professionnelle continue. Elle comporte également une partie dédiée au nombre de personnes ayant dispensé des formations – en direct ou non.

La partie pédagogie, quant à elle, vous demandera d’indiquer le nombre de personnes ayant reçu une formation ainsi que diverses caractéristiques reliées à celle-ci.

Le bilan BPF n’a désormais plus de secret pour vous, il ne vous reste plus qu’à le remplir avant le 31 mai 2021 !

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Organismes de formation : Certification QUALIOPI obligatoire d’ici janvier 2022

Nous vous avions déjà expliqué ce qu’était la certification QUALIOPI dans un précédent article, lorsque nous l’avons-nous-mêmes obtenue. Cependant, nous ne nous étions pas attardés sur le fait que celle-ci sera obligatoire dès le 1er janvier 2022, une information divulguée par le Journal Officiel le 02 avril 2020. La date se rapproche à grands pas, laissez-nous donc vous expliquer de quoi il retourne.

La certification QUALIOPI, pour qui et pour quoi ?

QUALIOPI est une marque déposée par le Ministère du Travail depuis le mois de novembre 2019. Son rôle ? Attester d’un certain niveau de qualité les prestations des organismes de formation. Son obtention permet à la fois de prouver la qualité de ses formations mais aussi de pouvoir bénéficier de co-financements publics.

Ainsi, elle concerne tous les organismes dispensant des formations, quel que soit leur niveau et les bénéficiaires y ayant recours. Sans cette certification, il deviendra impossible aux organismes de formation d’être éligibles aux fonds publics ou mutualisés.

Les modalités et indicateurs de l’audit, requièrent précision et rigueur. Une fois la certification obtenue, il est important de veiller au respect de ces conditions. En effet, bien qu’elle soit valable pour une durée de trois ans, d’autres audits peuvent s’organiser et conduire à une suspension ou un retrait de la certification.

Une obligation reportée

Initialement, l’obtention de la certification QUALIOPI devait être obligatoire à partir de janvier 2021. Cependant, cette date a été décalée d’un an, entrant maintenant en vigueur le 1er janvier 2022. Ce report fait suite aux conséquences de la crise sanitaire que traverse la France. En effet, le contexte instable rend impossible le bon déroulé des audits.

De ce fait, les organismes de formations ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour faire part de leur souhait d’être certifié QUALIOPI. Pour les organismes possédant déjà la certification mais arrivant bientôt à son terme, le processus est le même : il faut procéder à une demande de renouvellement.

Pour en savoir plus sur la certification et la marque QUALIOPI, le Ministère du Travail a publié un communiqué regroupant toutes les modalités, conditions et informations sur le sujet.

Reste désormais à savoir si la date sera à nouveau repoussée suite aux mesures de 2021. Mais, pas d’inquiétude, nous vous tiendrons informés de toutes les actualités !

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Prolongement de l’aide exceptionnelle pour l’alternance

Depuis septembre 2020, les entreprises reçoivent une aide financière exceptionnelle pour embaucher des apprentis en alternance. Il s’agit d’une mesure mise en place pour faire suite au contexte sanitaire et au plan « 1 jeune, 1 solution ». Destinée à aider les futurs diplômés et jeunes actifs, cette aide a déjà fait ses preuves en 2020.

Cependant, face à la ténacité de la crise, les politiques ont jugé bon de revoir les conditions de cette mesure. En effet, un communiqué de presse publié récemment par le Ministère du Travail vient de divulguer l’information. Ainsi, ils vont non seulement maintenir l’aide mais également la prolonger jusqu’à fin 2021 !

En quoi consiste l’aide pour l’alternance ?

Jusqu’à 8000€ par alternant. Voilà la proposition de l’État pour inciter les entreprises à embaucher des apprentis. Dans un contexte sanitaire incertain, nombreux sont les organismes qui ne peuvent se permettre d’embaucher – et ce notamment pour des raisons financières.

Seulement, les études continuent, et les recherches de stage et d’alternance ne font qu’augmenter. Les demandes sont innombrables, mais les offres ne suivent pas. Pour y remédier et permettre aux étudiants de valider leur année tout en poursuivant leur insertion professionnelle, l’Etat a décidé de prolonger l’aide financière exceptionnelle pour l’alternance.

Mise en place à la rentrée scolaire de 2020, elle avait déjà été prolongée jusqu’au 31 mars 2021. Cependant, à la suite de la troisième Conférence du dialogue social ayant eu lieu ce lundi 15 mars, la date de fin de cette aide a finalement été repoussée jusqu’à la fin de l’année 2021.

Comment en bénéficier ?

Qu’il s’agisse d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, l’aide est la même. Ainsi, elle peut être à hauteur de 5000€ pour un apprenti mineur, ou jusqu’à maximum 8000€ pour un majeur. Jusqu’à lors, les conditions pour bénéficier de cette aide étaient relatives au fait d’embaucher un étudiant pour sa première année d’alternance, d’un niveau Bac+5 maximum.

Cependant, lors de sa prise de parole, le premier ministre Jean Castex a déclaré que ce prolongement concernait « toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et le niveau des jeunes embauchés ».

Plus d’excuses donc, vous avez désormais jusqu’à fin 2021 pour signer un contrat d’alternance et donner la chance à un jeune apprenti de découvrir le monde du travail !

apprentissage sensoriel

La mémorisation par l’apprentissage sensoriel

La mémorisation est un enjeu de taille, directement en lien avec la notion d’apprentissage. Dans un précédent article, nous vous présentions les différentes méthodes pour développer la mémoire de vos apprenants. Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur le fonctionnement de la mémoire, en nous appuyant sur l’importance de la mémoire sensorielle.

La mémoire sensorielle, parlons-en. Les émotions sont bien souvent au cœur des techniques d’apprentissage, car celles-ci sont primordiales.

Seulement, un autre point tout aussi important est parfois négligé : les sens.

Ces derniers font partie intégrante de l’apprentissage, ce qui se remarque dès le plus jeune âge. Ceci car les enfants ont constamment besoin de voir, d’entendre, de toucher, de sentir ou encore de goûter pour se développer, comprendre et grandir.

L’apprentissage sensoriel

Ces sens peuvent donc être d’une réelle utilité, à la fois dans les découvertes et expérimentations d’une vie mais également dans le cadre d’un enseignement plus formel ou scolaire. Le cône d’apprentissage d’Edgar Dale illustre parfaitement ce propos. Effectivement, il relie la notion de mémorisation aux sens, exprimant l’idée selon laquelle l’expérimentation renforce l’apprentissage.

Ainsi, expérimenter – et notamment sur des simulateurs, qui fournissent une représentation d’une situation réelle – permettrait de retenir, dans les semaines suivantes, jusqu’à 90% de ce qui a été dit et fait.

De la même façon, le fait de participer à une discussion ou à une conférence de manière consciencieuse serait suffisant pour retenir 70% de ce qui aura été dit. Il s’agit ici de la mémorisation active, basée sur l’attention et l’intérêt portés à la source d’informations.

Un point clé : le toucher

Plus globalement, les sens ont tous un enjeu dans le processus d’apprentissage. Toutefois, le toucher est un sens que l’on pourrait qualifier de plus important ici car, contrairement à la vue ou à l’ouïe, c’est un sens blocable.

En d’autres termes, le cerveau choisi lui-même de toucher un objet, alors qu’il est plus difficile de ne pas regarder ou entendre quelqu’un ou quelque chose avant d’y être exposé. Ce choix pénétrera davantage l’esprit, et donc sera propice à la mémorisation.

Les simulateurs pédagogiques ont l’avantage de mettre en scène plusieurs des cinq sens, dont le toucher. Cela permet donc aux apprenants d’expérimenter et, par la suite, de mémoriser.

Nous venons donc de voir dans cet article l’importance que chaque formateur devrait accorder à la sensorialité dans le cadre de son enseignement. Or, aujourd’hui, dans un contexte des plus instables sur de nombreux niveaux, les professionnels de la formation doivent redoubler d’efforts pour tenter de transmettre connaissances et savoirs à leurs apprenants.

Une question se pose alors : Comment mettre en œuvre un apprentissage sensoriel sans pour autant disposer des instruments et conditions nécessaires ?

Pour y répondre, nous ne vous donnerons qu’un seul conseil. Laissez place à votre imagination et misez sur l’originalité, un concept qui plaît beaucoup aux apprenants.


Sources :
« Les clés pour mieux mémoriser»
travail-équipe

Osez le travail d’équipe avec vos apprenants

Les opinions à propos des travaux de groupe sont souvent assez variées. En effet, certains individus sont d’ores et déjà totalement convaincus tandis que d’autres émettent plus de réserve.

Cependant, les avantages du travail en équipe sont nombreux. Parmi eux, le partage des tâches, la divergence des avis, le développement des compétences, la prise de risques ou encore la fédération du groupe.

Les cinq avantages du travail d’équipe

1Le partage des tâches

Commençons par le partage des tâches. En groupe, il est opportun de se répartir convenablement la charge de travail. Chaque membre du groupe clarifie et définit ses propres missions. Ainsi, les apprenants évitent de s’éparpiller et gagnent en efficacité.

2-La pluralité des opinions

La force du travail en équipe réside également dans la pluralité des opinions. Effectivement, chaque membre du groupe doit exposer son point de vue, le défendre mais aussi recevoir les contre-arguments d’autrui. Ces divergences dans les avis permettent aux apprenants de se forger une opinion qui leur est propre mais aussi et surtout de comparer leurs idées afin de ne conserver que les plus judicieuses.

3-Le développement des compétences

Vient alors le développement des compétences. Bien que même les travaux individuels permettent d’évoluer et de progresser, ceux en groupe ont l’avantage d’avoir une valeur ajoutée. En équipe, les lacunes des uns sont compensées voire réduites par les points forts des autres, et inversement.

Ainsi, les savoirs sont non seulement renforcés mais aussi et surtout partagés. La diversité des profils dans un groupe appuie ce principe car les savoir-faire de chacun sont, de ce fait, plus variés, et à même d’apporter des connaissances nouvelles.

4-La prise de risques

Cette croissance des compétences et connaissances apporte avec elle un autre point primordial : la prise de risques. En équipe, les prises de risques sont plus nombreuses car l’effet de groupe est rassurant. Ainsi, chaque individu ayant des compétences individuelles peut servir d’appui en cas d’imprévu. Par conséquent, les apprenants osent davantage se lancer, sortir des sentiers battus et prendre des risques qui, bien souvent, les mettront sur le chemin de la réussite.

5-La fédération de l’équipe

Enfin, les travaux de groupe participent à la fédération de l’équipe, et au renforcement des liens et de la cohésion entre les membres de celle-ci. Une équipe en harmonie sera alors plus performante, enthousiaste et encline à relever de nouveaux défis.


Et la prochaine étape ?

Maintenant que vous avez en tête les principaux avantages du travail d’équipe – sachant que de nombreux autres peuvent toujours être rajoutés – rien ne vous empêche de sauter le pas et d’oser tenter les travaux de groupe. Que vous soyez une école, un formateur particulier ou tout autre professionnel issu du monde de l’enseignement, vos apprenants ne seront que satisfaits d’avoir la possibilité de travailler en groupe, et en sortiront grandis.

Pour répondre à ce besoin, nous vous proposons d’organiser pour vos apprenants un séminaire ou un Business Game « Teamwork et Communication » signé SCIADO. Ce module vous permettra de mettre en place des actions favorisant le travail en équipe et également de prendre du recul sur les conditions nécessaires à son succès.

Désormais prêts à franchir le pas du travail en équipe ?


Sources :
certifié-qualiopi

Sciado Partenaires est certifié QUALIOPI

C’est officiel : Sciado Partenaires est certifié QUALIOPI.

La qualité de nos formations est devenue certitude, un pas de plus vers notre chemin vers la réussite ! Suite à un audit déroulé en février, lors duquel plusieurs indicateurs ont été vérifié, nous avons obtenu le certificat attestant la qualité de nos solutions pédagogiques. La certification est valable 3 ans, mais d’autres audits s’organiseront entre temps.

Voici quelques indicateurs très importants pris en compte lors de l’audit :

  • visibilité sur internet et réseaux sociaux de notre offre de formation
  • supports d’information offrant des informations complètes sur nos formations
  • modalités d’évaluation mises à jour régulièrement
  • accessibilité pour les personnes en situation d’handicap
  • compétences des salariés et formateurs
  • amélioration continue de nos procès et solutions

Avec l’obtention de la certification QUALIOPI, nous montrons qu’il est possible de faire rimer Innovation & pertinence pédagogique. Une nouvelle gamme de produits certifiés et certifiants vont très rapidement renforcer l’arsenal SCIADO !

Romain Blourde, Directeur Général Sciado Partenaires

En quoi consiste la certification « Qualiopi » ?

Cette certification a pour objectif d’attester la qualité du processus mis en œuvre par les prestataires, y compris les formateurs indépendants, dispensant des actions de formation, bilan de compétences, VAE etc. De plus, elle permet une plus grande lisibilité de l’offre de formation auprès des entreprises et des usagers.

La certification qualité « Qualiopi » sera obligatoire à partir du 1er janvier 2022, d’après une ordonnance publiée au Journal officiel le 2 avril 2020. 

Cependant, la certification devait rentrer en vigueur le 1er janvier 2021. Le report est exceptionnel, il s’agit donc des mesures d’urgence face au COVID-19 en matière de formation professionnelle.La marque QUALIOPI sera donc obligatoire pour les prestataires de formation qui souhaitent accéder aux fonds publics et mutualisés.—-Toute notre équipe travaille tous les jours pour offrir des formations de qualité à nos clients. Etre certifié Qualiopi représente ainsi un vrai succès pour Sciado et nous tenons remercier à tous les acteurs impliqués.Et surtout nous remercions l’ISQ – Qualification pour l’accompagnement et la délivrance de notre certificat ?

Qualiopi
La certification qualité a été délivrée au titre de la ou des catégories suivantes : ACTIONS DE FORMATION

Tendances-digitales-formation-2021

Tendances digitales dans la formation en 2021

Chaque début d’année, nous faisons le point sur les tendances digitales dans la formation en 2021. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, ce domaine connaît des transformations tous les ans ! Cela est en partie dû aux évolutions technologiques, mais également aux attentes pédagogiques des apprenants. Ainsi, l’offre de formation s’adapte continuellement à la demande et le digital prend de plus en plus de place. 

Suite à de nombreuses discussions avec des formateurs, animateurs et acteurs de la digitalisation et de l’innovation pédagogique, nous avons réuni dans une liste (non exhaustive évidemment) les tendances digitales dans la formation en 2021.

La classe virtuelle

La classe virtuelle reste en tête du classement encore une année ! D’après “Les chiffres 2021 du digital learning, une enquête publiée récemment par ISTF, elle est la modalité de formation la plus efficace, après le présentiel. Ainsi, la classe virtuelle a une efficacité de 85%. Il s’agit d’une augmentation notable, en sachant qu’au début de 2016, cette modalité d’apprentissage ne dépassait pas 75%. 

Ce pourcentage montre que les acteurs de la formation font désormais confiance à cette modalité d’apprentissage. De plus, ils acceptent que le présentiel n’est plus LE seul moyen efficace de formation.

Attention, la classe virtuelle n’est pas synonyme de e-learning, qui reste un type de formation à distance mais asynchrone. C’est à dire que les apprenants et le formateur n’interagissent pas, ils n’ont pas des échanges en même temps. 

La vidéo pédagogique

Plusieurs études montrent que les images visuelles permettent une bonne mémorisation. La vidéo permet donc la création d’une image mentale qui en plus transmet un contenu pédagogique. Tout y contribue : image, son, discours ou bien la dynamique des images. Les apprenants visualisent et en même temps ils écoutent, ce qui les aide à absorber et intégrer rapidement les informations.

Les apprenants peuvent visionner la vidéo en ligne, sur l’ordinateur ou le téléphone portable. De plus, elle est disponible sur tous les dispositifs à tout moment, dans le métro ou bien dans le parc. Tout cela rend l’apprentissage accessible et rassure les apprenants, qui peuvent regarder la vidéo à leur rythme. En proposant des vidéos éducatives à vos apprenants, vous leur offrez des contenus pédagogiques dans un format avec lequel ils sont familiarisés et qu’ils apprécient. 

L’e-tutorat

Le tutorat numérique ou (E-tutorat / E-tutoring) désigne le tutorat dans le cadre de l’apprentissage en ligne. Le terme « tuteur en ligne » inclut toute personne dont le rôle est de soutenir et de permettre aux étudiants d’apprendre en ligne de manière efficace » (Higgison, 2000)*. 

Ainsi, les apprenants bénéficient de soutien et accompagnement même lors du digital learning. Maintenant, quand l’e-learning devient trop commun et limité, l’e-tutorat permet justement d’améliorer cette expérience d’apprentissage.

Appelé également e-coaching, le tutorat numérique a encore un avantage, celui de sortir l’apprenant de l’isolation et de rendre la formation plus dynamique et vivante. 

* Source >>

Le podcast 

Un podcast est un contenu audio numérique, disponible à la demande sur Internet. Son premier avantage est qu’il peut être écouté n’importe où, n’importe quand. Un peu dans le même esprit que la vidéo, il s’agit d’un contenu très percutant avec un fort impact auprès de ses écouteurs. En effet, de nos jours, le podcast est devenu sans doute un des médias les plus immersifs ! 

Non seulement les podcasts sont gratuits (la plupart), mais ils sont également téléchargeables, ré-écoutables et accessibles depuis son smartphone, tablette ou ordinateur. 

Vu tous ces avantages, pourquoi ne pas utiliser le podcast pour digitaliser encore plus la formation ? Un nombre très grand d’acteurs de la formation, des entreprises et enseignants font désormais appel à ce moyen de communication pour attirer les apprenants.

Le social learning

Le Social Learning est un mode d’apprentissage collaboratif, qui permet aux apprenants de partager et échanger via des outils tels que le chat, forum, blog etc. Ainsi chaque apprenant peut interagir et donner son avis sur le contenu et en même temps perfectionner ses compétences.

En effet, le travail en groupe a plusieurs avantages, le plus important étant le « double rôle » de l’apprenant. Ce dernier sera à la fois apprenant et enseignant, ce qui permet de mieux comprendre et également de formuler des explications pour les autres.

Les simulations pédagogiques pratiquées en équipe favorisent fortement les situations de social learning (ou peer learning). 


Les tendances digitales dans la formation en 2021 sont la nouveauté cette année, mais il ne faut pas pour autant oublier les autres manières d’apprentissage déjà en place depuis quelque temps :

>> La gamification 

>> La réalité virtuelle 

>> Le micro-learning

Le Digital Learning n’est donc plus un concept, mais une réalité qui s’impose dans tous les secteurs de la formation.

Grâce à la digitalisation, nous sommes en mesure d’offrir une expérience d’apprentissage très immersive en engageante à nos apprenants. Et nous devons en profiter !

formations-activité-partielle

Les formations pour les salariés en activité partielle continuent en 2021

En 2020, le gouvernement a apporté des modifications au dispositif FNE-Formation dans le but d’accompagner les entreprises pendant la crise Covid-19. Ainsi, tous les salariés en activité partielle peuvent bénéficier d’une formation gratuite, prise en charge par l’État.

Comme la crise sanitaire continue, ce dispositif continue en 2021 avec quelques changements, selon la Direccte Auvergne Rhône Alpes. Ainsi, une instruction du ministère du Travail modifie les modalités de mise en place du FNE-formation en 2021.

Les modifications portent sur le taux de l’aide afin de le rendre progressif en fonction de la taille de l’entreprise.

Les taux de l’aide FNE-Formation en 2021

Pour les entreprises en activité partielle, l’ensemble des coûts de la formation sont pris en compte. Sauf la rémunération du salarié, qui reçoit une indemnité selon la procédure de l’activité partielle.

D’après la Direccte, les taux d’intensité de l’aide FNE sont les suivants :

Pour les entreprises de moins de 300 salariés

  • Activité partielle (AP) : 100%
  • AP Longue durée (APLD) : 100%
  • Entreprises en difficulté (covid) : 100%*

300 à 1000 salariés

  • Activité partielle (AP) : 70%
  • AP Longue durée (APLD) : 80%
  • Entreprises en difficulté (covid) : 70%*

Plus de 1000 salariés

  • Activité partielle (AP) : 70%
  • AP Longue durée (APLD) : 80%
  • Entreprises en difficulté (covid) : 40%*

* Possibilité de prendre en charge la rémunération des stagiaires des entreprises de moins de 50 salariés par le Plan de Développement des Compétences.

Quelles sont les formations éligibles pour l’activité partielle ?

Selon les informations fournies par la Direccte ARA, les actions de formations doivent avoir un parcours structuré et plus long qu’en 2020 pour le salarié. Cela afin d’acquérir des compétences spécifiques en lien avec le contexte Covid 19.

Toutes les solutions pédagogiques et format d’animations (présentiel, distanciel, blended-learning…) sont possibles.

Enfin, l’organisme de formation doit être déclaré et externe à l’entreprise, ou par un service de formation interne de l’entreprise lorsqu’elle en dispose.

Attention ! La formation pour changer de métier dans une autre entreprise est disponible dans le cadre du dispositif « Transitions collectives ».

Ne sont pas éligibles les formations relevant de l’obligation de formation générale à la sécurité incombant à l’employeur et les formations par apprentissage ou par alternance.

Comment bénéficier ? 

Le FNE est mis en place par des conventions nationales entre le Ministère du Travail et les OPCO.

En effet, les entreprise peuvent faire une demande de subvention auprès de leur OPCO, selon leur secteur d’activité.


Nous rappelons que les aides pour les formations pour les salariés en activité partielle s’adressent à toutes les entreprises. Et cela quelque soit leur taille ou leur secteur d’activité, placées en activité partielle (droit commun ou longue durée) ou en difficulté.

De la même manière, l’ensemble des salariés (en AP / APLD ou hors AP) sont éligibles, indépendamment de leur catégorie socio-professionnelle ou niveau de diplôme, à l’exception des salariés en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation.  

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 Quelles sont les limites du distanciel ?

Article rédigé par Linda ATTARI, formatrice partenaire Sciado


En tant que formatrice, j’ai dû prendre en main le passage vers le distanciel et les modalités hybrides à partir de mars 2020. Je me suis posée mille questions concernant la façon dont j’enseignais. Notamment, sur comment restructurer mes cours, comment favoriser les activités permettant l’engagement et l’envie de mes étudiants. 

Comment mettre en œuvre les enjeux de ces nouveaux challenges de la classe inversée en mode distanciel ? 

J’ai réussi à assurer la continuité de mes cours, à l’aide de différents outils de visioconférence et classe virtuelle.

Cependant, j’ai constaté certaines limites pour ce modèle distanciel, qui résident, à mon sens, dans 3 paramètres : la durée, le séquencement et les activités pédagogiques.

La durée

La première limite que je remarque concerne la durée des modules. La vérité est qu’avec un séquencement spécifique ou de déconnexions, la bande passante est parfois limitée sur Internet. C’est aussi un paramètre à prévoir : rester raisonnable sur le timing et revoir la durée de modules.

En résumé : ne pas surcharger la journée en distanciel et se concentrer sur les objectifs pédagogiques prioritaires.

Le séquencement

Il est crucial en distanciel de maintenir l’attention en dynamisant l’apprentissage, encore plus qu’en présentiel. Pour cela, prévoir des séquences plus courtes et plus rythmées (entre 20 et 45 minutes chacune) qu’en présentiel et avec des activités variées. Ce que j’ai pu apprendre et mettre en œuvre avec le simulateur Digithero de Sciado. 

En revanche, cela engrange plus d’énergie côté formateur et apprenant car la concentration est plus forte sur un écran. Malheureusement, nous ne voyons pas forcément les étudiants en visioconférence pour vérifier leur réaction face à un feedback.

En résumé : il faut optimiser le nombre et la durée des séquences pédagogiques dans une granularité fine. Autrement, cela ne fonctionne pas.

Les activités pédagogiques

En formation à distance, il faut réduire les apports aux essentiels ou aux connaissances strictement nécessaires, quitte à permettre aux participants de compléter leurs connaissances avant ou après la séance de cours. 

Il faut prévoir davantage de travaux individuels et en sous-groupe, avec des restitutions régulières. Avec une plateforme aidante type moodle. Il faut être très pédagogue sur les critères d’évaluations et de restitutions. Bien prendre en main côté intervenant les outils types test – QCM sur le moodle.

En résumé : structurer et cadencer davantage qu’en présentiel et mettre l’accent sur l’accompagnement: varier les activités et encore plus soigner les supports avec des outils types.  

Avez-vous remarqué aussi d’autres limites du distanciel ?

Et si oui, lesquelles ?


linda attari

Ancienne chef de projet, consultante en management de projet High Tech et déploiement de projets data, Linda ATTARI est enseignante et dirigeante du cabinet Attari Consulting, en Conseil & Formation Data Management, Business Intelligence et Performance Industrielle. Elle dirige également le programme Master/MBA Big Data & Marketing Manager à l’INSEEC Lyon ainsi que le pôle Data MSc1 et MSc2.

Ses publications pour Harvard Business Review et Survey Magazine ainsi que les conférences qu’elle anime portent sur les enjeux d’entreprises liés aux challenges big data.

En plus, Linda supervise des thèses MBA pour l’Université de West Scotland et trouve le temps de collaborer avec Sciado Partenaires.