formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle : Quel avenir pour les OPCA ?

Les réformes se succèdent l’une après l’autre, chacune avec ses spécificités et avec son “héritage”. La dernière réforme sur la formation nous a donné les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés, soit les OPCA. Maintenant, l’Exécutif parle de France Compétences et opérateurs de compétences.

Précisément, ce changement est prévu dans le projet de loi “Liberté de choisir son avenir professionnel“, actuellement en nouvelle lecture à l’Assemblée Nationale. Le projet législatif prévoit plusieurs modifications en ce qui concerne l’apprentissage, la formation, la certification qualité des organismes de formation ou bien le chômage et la parité homme-femme.

Aujourd’hui, nous nous concentrons sur les opérateurs de compétences, mais bientôt nous allons traiter dans nos pages toutes les nouvelles dispositions avec un impact signifiant sur la formation professionnelle.

Le passé et l’avenir dans la formation professionnelle

Commençons par le début : actuellement, nous avons les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés, qui se chargent de collecter les fonds de la formation professionnelle continue et de financer la formation des salariés. Il s’agit de plus de 20 OPCA, et chacun décide de favoriser les priorités des secteurs professionnels qu’il représente.

Cette situation risque de changer avec la nouvelle réforme de la formation professionnelle qui stipule, à l’article 19 du titre Ier du projet de loi, que : “Les organismes paritaires agréés sont dénommés « opérateurs de compétences »”.

D’après le projet de loi, les nouveaux opérateurs vont fonctionner à partir de janvier 2019 : « les organismes paritaires collecteurs agrées au 31 décembre 2018 sont agréés de droit en tant qu’opérateurs de compétences à compter du 1er janvier 2019 et jusqu’au 31 décembre 2019″.

Y-a-t-il des avantages pour les entreprises ?

En effet, dans l’exposé des motifs du projet législatif, il est mentionné que les opérateurs de compétences prendront en charge financièrement pour le compte des entreprises, à destination des centres de formation des apprentis le contrat d’apprentissage. Dans ce cadre, les opérateurs de compétences auront également une offre de service de proximité à développer à destination des entreprises et des salariés, notamment apprentis.

“Les entreprises et les branches professionnelles pourront s’appuyer sur des opérateurs de compétences, qui remplaceront les OPCA, pour anticiper la transformation des métiers, bâtir une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et construire leur plan de formation”, déclara Muriel Pénicaud, ministre du travail, en mars.

Conformément aux déclarations du ministre du travail, les nouveaux organismes financeront les CFA, en application des coûts contrats définis par les branches, et appuieront les branches qui le souhaitent dans la co-construction des diplômes pour l’apprentissage et la formation professionnelle. « Obligatoirement doté d’un service de proximité sur tout le territoire, les opérateurs de compétences financeront également le plan de formation des TPE/PME », conclut Muriel Pénicaud.

Formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle : Les entreprises déduiront les dépenses des formations d’apprentissage en interne

Le Sénat a adopté récemment un amendement au projet de loi « Liberté de choisir son avenir professionnel », qui facilitera la mobilisation directe des entreprises pour l’apprentissage.

En effet, les entreprises qui forment leurs apprentis en interne pourront déduire ces dépenses de la fraction principale de la taxe d’apprentissage.

« (…) Une entreprise qui dispose d’un service de formation dûment identifié, accueillant ses apprentis, peut déduire de cette fraction de la taxe d’apprentissage le montant des dépenses relatives aux formations délivrées par ce service, dans des conditions de mise en œuvre et sous réserve d’un plafonnement, précisés par décret », est mentionné dans le texte de l’amendement.

De plus, les entreprises pourront également déduire les versements destinés à financer le développement d’offres nouvelles de formations par apprentissage, lorsque ces dernières servent à former un ou plusieurs apprentis de cette même entreprise.

Une forme d’encouragement pour les entreprises

Les modifications faciliteront la mobilisation directe des entreprises pour l’apprentissage, à travers le développement en interne des CFA ou la création de sections nouvelles d’apprentissage par des CFA existants.

Toutes ces dispositions font partie de la réforme de la formation professionnelle et visent à encourager les entreprises à recruter en apprentissage, ainsi que de créer leur CFA pour déduire ensuite les frais pédagogiques liés à la formation interne des apprentis.

L’amendement est très claire là-dessus : “Il s’agit là d’une incitation importante pour développer des formations par apprentissage en lien immédiat avec les besoins de compétences des entreprises”.

En même temps, la ministre du Travail soutient, dans son discours, cette nouvelle mesure :

“Créer plus de droits pour chacun, garantis collectivement, nécessite d’amplifier leur effectivité, en levant toutes les barrières. Ainsi, l’accès du plus grand nombre à l’apprentissage repose sur un prérequis : le développement de l’offre de formation et libération de l’énergie des nombreux réseaux de qualité qui veulent s’investir davantage, mais aussi des certains secteurs ou encore d’entreprises qui veulent créer leur CFA en interne”, a déclaré récemment Muriel Pénicaud.

Business Game simulation

Un Business Game n’est pas qu’un simulateur, c’est d’abord une philosophie

Oui, le Business Game est une philosophie, avec des principes bien définis, avec des notions et des définitions claires que les formateurs doivent adopter. Une philosophie qui, en effet, représente une manière de voir différemment la formation, d’apprendre en jouant et de sortir d’un cadre éducationnel qui parfois pose des limites à l’apprentissage.

Pour concevoir et utiliser le jeu d’entreprise dans la formation, il faut d’abord être passionné par le jeu, partager la philosophie de la gamification. Et, surtout, rester un enfant dans l’âme tout en étant professionnel et sérieux. (Voilà pourquoi on les appelle également des jeux sérieux.)

Comme dirait Mickaël, notre expert dans la formation par le jeu, le côté ludique est très important. Pourtant, nous ne devons pas perdre de vue que “tout jeu doit raconter une histoire et transmettre quelque chose”. Le jeu reste seulement le moyen, alors que le formateur et ses capacités d’utiliser le jeu et de tirer les bonnes conclusions feront la vraie différence.

Cela veut simplement dire que le Business Game et les compétences du formateur sont complémentaires. Un simulateur est l’outil et les méthodes du pédagogue vont compléter le tableau d’une formation innovante.

Peut-on savoir si un métier nous plaît ou pas à travers d’un Business Game?

Nous avons également discuté à propos de Business Game avec Erwan, un des participants à nos journées de découverte Asociatago. Venu simplement pour découvrir ce qu’est un Business Game, il est parti convaincu !

“Nous devons actualiser nos connaissances très souvent et la solution pour cela peut certainement être un Business Game”, nous a déclaré Erwan à la fin de la journée.

Le Business Game est une manière de se rendre compte du fonctionnement d’un métier et d’un environnement professionnel, explique Erwan.  “Nous arrivons très vite à une conclusion – que penser d’un certain métier ? Sommes-nous faits pour exercer une telle fonction ? ».

Il n’y a plus besoin donc de mentionner que le jeu d’entreprise fait partie de la philosophie Sciado. Nos formateurs seront maintenant presque “incapables” de revenir à une formation classique. Le but est de développer cette philosophie auprès d’autres, de participer à l’avenir de la formation au niveau global.

innovation pédagogique

L’innovation pédagogique en 3 mots. Que diriez-vous ?

Nous sommes de retour de la « Journée de l’Innovation » un événement annuel organisé par la Chambre des métiers et de l’Artisanat du Rhône, qui se déroule sur Lyon depuis longtemps déjà. Le thème – l’innovation en Rhône-Alpes ; le contenu : ateliers, rencontres, showroom, présentations et networking avec les acteurs locaux de l’industrie, l’artisanat, la propriété intellectuelle et l’électronique.

A première vue, l’innovation ne trouve pas forcément sa place ici. Et pourtant, c’était une journée dédiée particulièrement à cette dernière, ainsi qu’au développement des méthodes différentes de travail, d’apprentissage, de formation.

En discutant avec les participants présents à cet événement, nous nous sommes en effet rendus compte de l’importance, à nos jours, de l’innovation ; les salariés, les entreprises, les institutions, ont besoin de travailler et de se former autrement, pour être à hauteur de la demande sur le marché. Dans le même esprit, il y a des entreprises artisanales qui sont évaluées, récompensées et primées pour leurs idées en matière d’innovation.

L’innovation pédagogique, est-elle toujours technologique ?

Éloignons donc les idées reçues concernant l’innovation et son lien avec la technologie et la digitalisation. Elle est avec certitude la méthode pour faire avancer les choses, pour progresser, alors que la technologie n’est juste que le moyen d’y parvenir.

Ce qui reste à choisir est comment pouvons-nous adapter l’innovation à notre objet d’activité ou à notre métier. C’est le pari que chaque entreprise va faire avec son business : comment innover pour apporter à ses partenaires une proposition de valeur qualitative ?

Quant à nous, nous avons déjà suivi cette voie, il y a longtemps, quand nous avons décidé qu’une formation par le jeu pourrait être plus intéressante qu’une formation classique ; et le temps nous a donné raison. Aujourd’hui nos méthodes d’apprentissage sont reconnues et appréciées par les apprenants, les formateurs et même par d’autres organismes de formation.

Nos Business Games Pédagogiques sont utilisés dans plus de 50 écoles publiques et privées, où notre pédagogie a conquis des adeptes dans tous les domaines d’activités.

Pour nous, l’innovation pédagogique représente donc la créativité, la connaissance et l’apport des solutions orientées qualité, basées sur la création d’expérience pour les participants et l’acquisition de compétences en plus des connaissances.

Et pour vous, que signifie l’innovation pédagogique ? Si vous n’aviez que 3 mots pour la décrire, lesquels choisiriez-vous ?

Chargé d'Affaires

Chargé d’Affaires : le nouveau simulateur pour les Business Managers de demain

Nous avons le plaisir d’annoncer le lancement de notre nouveau simulateur « Chargé d’affaires », un module de formation spécialisé pour l’initiation au Business Management.

Adressé à tous ceux intéressés par la conduite d’affaires, la simulation peut être utilisée dans la formation initiale et continue, auprès d’apprenants de tous les niveaux, de débutant à expérimenté. L’outil permet également aux apprenants d’arbitrer entre différentes opportunités commerciales, ainsi que de comprendre le lien nécessaire entre succès commercial et pérennité de l’entreprise.

« Le sujet est assez riche. Quand tu fais un simulateur, tu modélises, et quand tu modélises, tu simplifies la réalité pour mieux l’appréhender », nous explique Yves Alajouanine, responsable formation continue au sein de notre équipe.

De plus, continue le formateur, « en étant confrontés à une situation reconstituée, les participants sont plus investis pendant la formation, et leurs questions sont pragmatiques et très orientées vers le sujet ».

Un nouveau métier pour les étudiants

Chargé d’Affaires (CAFF) a été lancé auprès d’un groupe d’étudiants en licence professionnelle en Gestion de la sous-traitance, qui se sont retrouvés devant un nouveau modèle d’éducation et, plus que ça, devant un nouveau métier même. En effet, le métier de Chargé d’Affaires ne s’apprend pas à l’école et pourtant il existe bel et bien une demande du marché de l’emploi et des entreprises à ce sujet. Notre entreprise répond donc à ce besoin en proposant un Business Game en Ingénierie d’Affaires comme une solution efficace à la montée en compétences des participants.

Le lancement du simulateur a été un succès, nous confirme Yves : « Les étudiants ont beaucoup apprécié le jeu derrière et la compétition. Notre pédagogie innovante réveille leur intérêt et répond à leurs exigences, qui évoluent en même temps que les manières d’apprentissages. »

Chargé d’Affaires fait maintenant partie de l’offre de formation que nous proposons, dans des modules tels que l’Initiation à l’Ingénierie d’Affaires ou la Maîtrise de la Conduite d’Affaires. Il pourra être adapté à tous les niveaux d’expérience et au besoins spécifiques. L’apport des cours théoriques et les explications du formateur permettront d’améliorer les compétences des apprenants tout au long de cette formation innovante.