Chez Sciado Partenaires, nous mettons quotidiennement en avant des valeurs fortes autour du partage de savoir et connaissances et de transmission. Dans cette optique, d’autres points s’avèrent être particulièrement importants pour nous, dont les notions de performance, de progression et de dépassement de soi. Océane Guisnel, sportive de haut-niveau de 24 ans progressant en tennis de table à travers sa carrière professionnelle et sous les couleurs du club de l’Entente Saint Pierraise, incarne ces valeurs-là. A l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, Sciado a décidé de soutenir Océane dans son ambition de participer à cette si prestigieuse compétition, un rêve qu’elle convoite depuis ses sept ans. Afin de vous permettre de la rencontrer, nous avons souhaité réaliser une petite interview pour comprendre comment Océane, elle aussi, met ses valeurs au service de sa progression.
Comment a commencé ce souhait de te lancer professionnellement dans ce sport ?
Océane Guisnel : L’envie de faire ce sport vient en premier lieu de mes parents, qui le pratiquaient tous deux à un niveau national. J’avais pris l’habitude de les accompagner lors de leurs compétitions et ai rapidement eu envie d’essayer à mon tour. C’est de suite devenu ma passion, j’en faisais constamment et je n’ai jamais voulu lâcher malgré la difficulté que cela peut représenter, notamment sur le plan mental. Le fait d’en faire mon métier est un rêve que j’ai depuis toujours ou presque.
Quelles ont été les étapes pour en arriver là où tu es aujourd’hui ?
Océane Guisnel : Très jeune, à 9 ans, j’ai eu l’occasion de participer à un stage de tennis de table de pas moins de trois semaines en Chine. En plus de me faire vivre une expérience forte, cela m’a conforté dans mes envies et objectifs de carrière : j’étais déterminée à faire du tennis de table mon métier.
Ensuite, tout s’est fait de manière progressive. J’ai d’abord commencé les compétitions au niveau départemental. J’ai rapidement évolué avant d’être détectée par la région et donc de passer en compétitions régionales. Une fois en compétitions régionales, j’ai été repérée pour passer en compétitions nationale et, à partir de là, je suis vite montée au classement. Enfin, j’ai été détectée pour rejoindre les rangs de l’Equipe de France, où j’ai pu accéder au statut professionnel, d’abord en junior puis en senior.
Te considères-tu, en plus d’être une sportive, comme une entrepreneuse ?
Océane Guisnel : Dans un sens, oui. Actuellement, je suis en contrat de travail avec le club dans lequel j’évolue : je concoure sous leurs couleurs. Cependant, tout comme dans la création d’entreprise, tout sportif doit construire petit à petit son chemin et apprendre en essayant, en faisant et en testant. Depuis petite, j’ai donné une immense partie de mon temps pour ce sport. J’imagine qu’un entrepreneur fait la même chose pour son entreprise. Il faut s’investir, y dédier du temps et une certaine énergie mentale. Il faut savoir se dépasser, être prêt à tester ses limites, se démener pour trouver des sponsors prêts à nous soutenir et à investir des fonds dans notre projet, etc. Et il y a ce besoin de grandir, de progresser, de gagner en compétences et en notoriété. Je ne connais certes pas tout du métier d’un entrepreneur, mais je suppose que les parcours, les challenges et cette envie de réussir par soi-même sont, comme pour les sportifs, particulièrement importants.
Chez Sciado, nous mettons l’accent sur les résultats mais également sur l’apprentissage continu, qui s’étend sur toute une vie. Qu’appliques-tu, dans ton cas, pour pousser chaque jour plus loin cet apprentissage et continuer à te former ?
Océane Guisnel : Dans mon travail, l’apprentissage passe en premier lieu bien sûr par les entraînements physiques. En tant que sportive, je suis dans une recherche constante d’évolution et de progression. Au sein de mon club et en Equipe de France, j’ai la chance d’être entourée de techniciens et professionnels. Ils m’accompagnent au quotidien pour progresser sur les plans tactiques et techniques. Les entraînements réguliers, la pratique continue et le fait de se challenger sont des éléments indispensables pour intégrer une réelle dynamique d’évolution dans mon quotidien.
Au-delà de ces entraînements physiques, je travaille également ma progression par un entraînement mental. Le tennis de table à haut niveau demande une force mentale non négligeable. Comme dans tout sport, il faut savoir gérer ses émotions, réguler son stress, cohabiter avec la frustration, etc. Pour m’aider avec ces sujets, je travaille avec un coach personnel (en plus de mon préparateur physique). Il me fait avancer via des exercices de relaxation, de méditation, etc. C’est un travail de l’ombre mais qui est primordial pour ma progression.
Au fur et à mesure, j’ai réussi à me construire une équipe de professionnels qui savent m’aider et me guider. J’ai ainsi un suivi personnalisé, totalement adapté à mon jeu, ma personnalité et ma carrière, ce qui me pousse chaque jour un peu plus haut que la veille.
Es-tu animée par certaines valeurs au quotidien ?
Océane Guisnel : Bien sûr ! Le sport m’a d’ailleurs appris l’une de mes valeurs principales : le respect. Dans le tennis de table et le sport en général, nous apprenons certaines valeurs et quelques principes forts. Ces valeurs me suivent en dehors de ma carrière car elles m’accompagnent et m’aident également dans ma vie privée. Parmi elles, nous comptons en premier lieu le respect mais il y a également la persévérance, qui me représente grandement. En effet, cela a toujours été mon mot d’ordre et, malgré les moments difficiles de ma carrière, jamais je n’ai voulu lâcher. Au contraire, je persévère à chaque fois et me remet en selle après chaque coup dur.
Dans mon quotidien, ces valeurs sont fortes également. Elles font de moi quelqu’un qui n’abandonne pas, quelqu’un de très combatif. Le sport ne m’apporte pas seulement une carrière et des projets professionnels, cela façonne réellement qui je suis.
Enfin, quelles sont tes ambitions pour la suite ? Et après les JO de Paris ?
Océane Guisnel : Pour le moment, je ne me projette pas à très long terme. Mon objectif premier est de participer aux Jeux Olympes de Paris 2024. Pour l’instant, je ne sais pas encore si je continue dans ma lancée pour également essayer de faire les suivant, en 2028, à Los Angeles. D’ici là, j’espère vous donner rendez-vous à Paris pour l’été 2024 !
