Depuis septembre 2020, les entreprises reçoivent une aide financière exceptionnelle pour embaucher des apprentis en alternance. Il s’agit d’une mesure mise en place pour faire suite au contexte sanitaire et au plan « 1 jeune, 1 solution ». Destinée à aider les futurs diplômés et jeunes actifs, cette aide a déjà fait ses preuves en 2020.
Cependant, face à la ténacité de la crise, les politiques ont jugé bon de revoir les conditions de cette mesure. En effet, un communiqué de presse publié récemment par le Ministère du Travail vient de divulguer l’information. Ainsi, ils vont non seulement maintenir l’aide mais également la prolonger jusqu’à fin 2021 !
En quoi consiste l’aide pour l’alternance ?
Jusqu’à 8000€ par alternant. Voilà la proposition de l’État pour inciter les entreprises à embaucher des apprentis. Dans un contexte sanitaire incertain, nombreux sont les organismes qui ne peuvent se permettre d’embaucher – et ce notamment pour des raisons financières.
Seulement, les études continuent, et les recherches de stage et d’alternance ne font qu’augmenter. Les demandes sont innombrables, mais les offres ne suivent pas. Pour y remédier et permettre aux étudiants de valider leur année tout en poursuivant leur insertion professionnelle, l’Etat a décidé de prolonger l’aide financière exceptionnelle pour l’alternance.
Mise en place à la rentrée scolaire de 2020, elle avait déjà été prolongée jusqu’au 31 mars 2021. Cependant, à la suite de la troisième Conférence du dialogue social ayant eu lieu ce lundi 15 mars, la date de fin de cette aide a finalement été repoussée jusqu’à la fin de l’année 2021.
Comment en bénéficier ?
Qu’il s’agisse d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, l’aide est la même. Ainsi, elle peut être à hauteur de 5000€ pour un apprenti mineur, ou jusqu’à maximum 8000€ pour un majeur. Jusqu’à lors, les conditions pour bénéficier de cette aide étaient relatives au fait d’embaucher un étudiant pour sa première année d’alternance, d’un niveau Bac+5 maximum.
Cependant, lors de sa prise de parole, le premier ministre Jean Castex a déclaré que ce prolongement concernait « toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et le niveau des jeunes embauchés ».