Cette année encore, l’Institut des Métiers du Blended Learning, plus connu sous le nom d’ISTF, a publié les chiffres du digital learning. Pour cela, l’ISTF est allé interviewer plusieurs types de structures et profils afin de réaliser son enquête. Responsables de formation, formateurs, chefs de projet digital learning, digital learning manager, etc. Au total, ce sont 400 personnes qui ont été sélectionnées pour répondre à cette enquête.
Prêts pour découvrir les chiffres du digital learning et tendances de cette année ?
Les tendances du digital de cette année
Comme nous pouvions nous en douter, cette année encore le digital learning et plus précisément le blended-learning se font remarquer. Ce dernier s’impose en gagnant du terrain par rapport à l’année précédente, atteignant cette fois 39% des formations et apprentissages. En contrepartie, le présentiel lui cède peu à peu sa place, ne représentant désormais que 44% des formations. Le distanciel, quant à lui, stagne un peu plus, n’étant utilisé que dans 17% des formations. Et le blended-learning ne compte pas s’arrêter en si bon chemin ! En effet, d’après les sondages, 62% des interviewés souhaitent se tourner vers davantage de blended-learning ! Pour ce qui est du distanciel, il intéresse tout de même 25% des sondés, qui souhaitent y avoir davantage recours – contre seulement 3% pour le présentiel.
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Ces chiffres rejoignent ceux divulgués concernant l’efficacité des différentes techniques et méthodes d’apprentissage. Selon les sondés de l’ISTF, le présentiel et la classe virtuelle seraient respectivement efficaces à 84% et 82%, ce qui explique le souhait des organismes de formation de combiner ces deux modalités ! A cela s’ajoutent ensuite les séances de fast-learning, celles d’e-learning scénarisés, les serious games, les vidéos learning, etc.
La classe virtuelle fait donc, plus que jamais, ses preuves. En plus d’être considérée comme l’une des modalités d’apprentissage les plus efficaces, c’est elle qui revient le plus souvent lorsque la question du tutorat se pose. Ce dernier est par ailleurs lui aussi très apprécié, car le taux de complétion des formations avec un tutorat se situerait entre 60% à 80%, contre moins de 10% pour les dispositifs proposés sans tutorat. Une classe virtuelle comprise entre 45 minutes et deux heures serait donc la solution idéale pour inciter vos apprenants à aller jusqu’au bout de leur(s) formation(s) !
Digital learning : atouts et freins
Le digital learning séduit de plus en plus d’individus, tant du côté des enseignants et organismes de formation que du point de vue des apprenants. Trois raisons principales poussent ou ont poussé les sondés à passer au digital learning. En tête, l’envie d’améliorer l’efficacité pédagogique des formations, suivi du souhait d’être plus réactif face aux enjeux business. Enfin, le dernier motif se retrouve dans la volonté de répondre au mieux aux demandes des clients.
Cependant, malgré tous les points positifs que nous pouvons lui accorder, le passage au digital learning connaît encore quelques freins. Parmi eux, nous comptons notamment le manque de temps, le manque d’effectifs, le manque de connaissances et de compétences techniques sur le sujet ou encore le manque de budget. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une technologie nouvelle, le digital learning doit donc encore réussir à s’intégrer au sein de certaines entreprises et sociétés, plus timides face à cette idée.
Source :
- L’enquête « Le baromètre 2022 du digital learning »
