vidéo pédagogique

Passer à la vidéo pédagogique : nos conseils

L’innovation est au cœur des problématiques de Sciado Partenaires, et ce depuis la création de l’entreprise. Ayant depuis quelques temps pour projet de développer nos contenus, nous nous sommes lancés dans la création d’un studio vidéo. Explications avec Floriane Hamdi, service pédagogie, et Mélissa Tani, pôle marketing.

Pourquoi utiliser la vidéo pédagogique ?

Nous vous en parlions dans un précédent article, la vidéo est l’une des grandes tendances de 2021. Le côté visuel de ce format permet une bonne mémorisation : il développe la création d’une image mentale en transmettant un contenu. L’alliance du son, de l’image et du rythme est donc un facteur favorisant l’intégration des informations.

Aujourd’hui, la vidéo est très utilisée sur le web, à tel point qu’elle est désormais au premier rang des formats les plus présents sur internet. En plus du one-to-one, cet outil permet également de développer le one-to-few voire le one-to-many. Cela est rendu possible grâce aux live, aux rediffusions, etc.

Son utilisation est donc essentielle, à la fois dans la communication d’une entreprise mais aussi dans la pédagogie. En effet, ce format est particulièrement intéressant et utile car il peut être regardé à tout moment mais aussi car il humanise les personnes et formateurs de l’entreprise..

Dans le cas de cours en ligne, Floriane explique qu’il est important de mettre des visages derrière des noms et des messages, et ce d’autant plus lorsque la formation est en autonomie. Un apprenant qui se sent suivi et écouté par un vrai formateur sera plus enclin à aller au bout de sa formation.

En marketing, le process est assez différent. Il peut être utile de se montrer dans sa communication afin, ici encore, d’humaniser les relations. Les contenus au format vidéo sont nombreux et permettent une grande diversité dans la communication, un atout essentiel de nos jours.

La création d’une vidéo pédagogique : le studio

Pour pouvoir créer un large panel de contenus, rien de mieux qu’un réel studio vidéo. En cours de réflexion depuis un certain moment, le processus de création de ce studio a réellement accéléré lorsque nous avons déménagé et que l’équipe marketing a accueilli une nouvelle recrue.

Pour cela, nous avons procédé à des recherches afin de sélectionner le meilleur matériel possible, imaginé un décor en adéquation avec nos besoins et, enfin, mis en place le tout.

Pour le pôle pédagogie, ce studio est le résultat d’un processus de longue haleine. Après plusieurs tests effectués en amont, c’est finalement le format vidéo incluant au maximum les formateurs qui l’a emporté. Le but est que le formateur prenne la place du contenu, qu’il soit là comme une aide supplémentaire. Aujourd’hui plus que jamais, une présence humaine est indispensable dans le monde de l’enseignement. L’enjeu de la vidéo pédagogique tourne autour du fait de jouer sur l’aspect asynchrone et autonome. Ici, le projet est donc de faire des vidéos dédiées afin que les apprenants ne se sentent pas seuls.

« Voir une personne, ce n’est pas uniquement voir son visage, ça la rend plus humaine » – Floriane Hamdi

vidéo pédagogique

Bonnes pratiques et erreurs à ne pas faire : notre expérience

Après avoir fait des premiers tests, nous sommes désormais à même de vous indiquer quelques bonnes pratiques pour vous lancer dans la production de vidéos pédagogiques.

Pour commencer, il est important de penser à travailler sa voix. Celle-ci va rythmer l’ensemble de la vidéo, il faut donc qu’elle soit accrocheuse. Cet aspect est d’autant plus important en prenant en compte le fait que vos apprenants ne regardent pas en permanence l’image. Pour cela, à bas les phrases à rallonge et les tournures complexes : il faut que ce soit accessible sans être ennuyeux. Inutile aussi de perdre du temps à répéter les mêmes informations plusieurs fois. En cas d’incompréhension, vos apprenants n’auront qu’à revenir quelques secondes en arrière !

« La voix doit porter quelque chose. Il faut exprimer de la chaleur avec sa voix et son corps » – Floriane Hamdi

Dans le même registre, il ne faut pas négliger l’attention accordé à son regard ainsi qu’à sa posture. La gestuelle est un point phare de la vidéo pédagogique, car il faut parvenir à mettre à l’aise son auditoire. Pour cela, ne soyez pas fermés et, surtout, créez-vous un environnement confortable. Il faut donc aussi penser à bien positionner les caméras par rapport à son texte, sa posture et son regard. Valable pour les cours en ligne, cela a également son importance en communication, lors d’interviews par exemple.

« Évitez aussi tout ce qui est du registre du « on verra ça en post-prod ». Lorsque vous tournez, assurez-vous de régler tout ce qui peut l’être directement sur le plateau. Le montage ne résout pas tout. » – Mélissa Tani

Enfin, Floriane insiste sur le fait qu’il ne faut pas avoir peur de la débrouille, notamment avec l’utilisation d’un prompteur. Le texte doit être en face de l’objectif, la lumière sur la caméra, le présentateur dans le bon angle, etc. Pour cela, peu importe le matériel à disposition : faites preuve d’inventivité pour organiser votre set !

Le plus important tient en deux mots : amusez-vous ! Imaginez des décors, des postures, des scénarios, faites des jeux de rôles… Les possibilités sont infinies avec la vidéo, alors autant en profiter pour créer du contenu tout en s’amusant !

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L’unification du parcours apprenant : un accès, un outil

Traditionnellement, participer à une formation SCIADO nécessite de mettre en œuvre deux outils, voire trois si elle se déroule en distanciel : le simulateur lui-même, moteur d’engagement de l’apprenant, la plateforme pédagogique, contenant les supports et les quiz d’évaluation, et parfois l’outil de communication à distance.

En effet, nous conditionnons la réussite de l’exercice à la synthèse entre l’acquisition de connaissances (permise par la LMS = Learning Management System) et leur mise en œuvre dans le simulateur, au sein duquel la performance réalisée devient preuve des compétences acquises. 

Si le simulateur change en fonction des objectifs, la plateforme utilisée reste Moodle, que nous avons choisie pour sa grande souplesse, sa modularité, et sa facilité d’accès.

L’inconvénient de ce modèle hybride est lié à l’utilisation des deux outils à la logique différente, et qui nécessitent des codes d’accès spécifiques. Si le « jonglage » semble accessible pour le plus grand nombre, cela pose des questions dans la tendance actuelle, marquée par la réalisation des formations à distance, et de plus en plus en autonomie.

L’unification du parcours apprenant 

Devant ce constat, nous avons orienté la priorité de nos développements sur l’unification du parcours apprenant : un accès, un outil. L’idée est de clarifier le parcours en proposant une seule identification, et une intégration des fonctionnalités de la LMS.

Deux exemples aux philosophies opposées sont en cours d’application chez SCIADO.

Le premier concerne l’insertion du simulateur dans Moodle. Sur les parcours logistiques, nous sommes en passe d’intégrer complètement les simulateurs à la LMS. De nouveaux simulateurs sont d’ailleurs construits directement sur Moodle, avec une approche individuelle. Ainsi, chaque apprenant suit son parcours et participe aux activités de Moodle, le simulateur étant devenu une activité à part entière.

Un projet inverse est mené sur le simulateur d’entrepreneuriat Startero : nous avons totalement intégré les contenus pédagogiques à l’intérieur du simulateur, grâce à des outils dédiés, de type Genial.ly.

Des quiz jalonnent le parcours et permettent le passage aux étapes suivantes. L’apprenant a un accès unique et suit une formation fléchée, entre lecture de contenus pédagogiques scénarisés et application dans les décisions du simulateur et les exercices associés.

Ces deux exemples ouvrent la voie à une réflexion sur la gamification du parcours, par la création de badges et de récompenses mettant en valeur la progression de l’apprenant et ses réussites. A suivre !

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Webinaire : L’engagement des apprenants à l’heure de la formation digitale

L’engagement des apprenants à l’heure de la formation digitale est devenu un enjeu principal pour le développement des compétences. Nous essayerons de répondre à toutes vos questions sur le digital Learning lors d’un webinaire le 29 avril.

Le thème du webinaire organisé par Campus Skill lors de la Skill Week est « L’engagement des apprenants à l’heure de la formation digitale : enjeu principal pour le développement des compétences ».:  Il s’agit d’une semaine dédiée au digital et aux compétences, qui se déroule du 26 au 30 avril 2021.

Compte tenu de notre expérience dans la formation digitale, nous serons donc présents lors de cette semaine.

Jean baptiste Sériziat, co-fondateur et président de SCIADO Partenaires, sera ainsi le speaker du webinaire « Enjeux de la formation digitale ».

Le 29 avril @ 11H00

Formation digitale, engagement et gamification

Jean Baptiste abordera lors de ce webinaire des notions telles que la gamification, la simulation pédagogique, l’engagement des apprenants, le développement des compétences. Sa présentation portera notamment sur l’importance du digital learning actuellement corrélé avec les attentes pédagogiques des apprenants.

Que ce soit en formation initiale ou continue, l’offre de formation doit s’adapter continuellement aux évolutions technologiques. Par conséquent, les formateurs deviennent des e-formateurs et le distanciel impose un nouveau rythme aux organismes de formation.

Dans ce contexte, quelques questions apparaissent :

  • Quelle est la recette d’un développement de compétences efficace ?
  • Comment la mise en pratique des connaissances aide à développer l’engagement ?
  • La gamification est-elle une solution pour booster la motivation ?

Enfin, comment engager les apprenants et les rendre acteurs actifs de leur apprentissage ?

Participez à notre webinaire et trouvez les réponses à vos questions ! 

Jean-Baptiste Sériziat est cofondateur et président de Sciado Partenaires, une start-up lyonnaise créée en 2015 avec comme objectif de révolutionner la formation.

Créateur de business games pédagogiques, expert du digital learning, webmarketeur et formateur, Jean Baptiste a une expérience de plus de 10 ans dans la formation. Passionné par l’innovation pédagogique et le numérique, il s’est donné le challenge de créer des formations qui jouent la différence et augmentent l’engagement des apprenants.

Apprentissage

L’apprentissage par expérience : axez-vous sur vos apprenants

Dans les méthodes d’enseignement dites classiques, les formations ont pour habitude d’être centrées sur les enseignants et formateurs. Cette pratique oblige alors les apprenants à s’adapter pour suivre. Cependant, depuis quelques années, l’apprentissage par l’expérience prend du terrain dans le monde de la formation. Explications.

Les limites de l’apprentissage traditionnel

Les pratiques d’apprentissage traditionnel placent les formateurs au centre de l’enseignement. Ils prennent alors le rôle de source de connaissances et vont donc distribuer leurs savoirs. Cela se traduit par des leçons, des approfondissements sur certaines zones d’ombres, des mises en valeur de domaines importants et, bien évidemment, des évaluations. Dans ce cas-ci, le formateur est le seul à être actif, les apprenants étant simplement en phase d’écoute et d’assimilation.

Bien que cette méthode soit ancestrale, elle connaît quelques inconvénients. Parmi eux, la passivité des apprenants et leur écoute approximative mais aussi et surtout le manque d’adaptabilité. En effet, les méthodes de mémorisation sont propres à chacun et ne conviennent pas à tout le monde.

Nous vous parlions de l’apprentissage sensoriel dans un précédent article, mais de nombreuses autres techniques existent. La mémorisation visuelle, la mémorisation auditive, le fait d’apprendre par cœur, de dessiner, d’écrire, de parler, etc. Les apprenants ont tous leurs préférences et astuces, qui ne s’accordent pas forcément avec un enseignement centré sur le formateur.

L’apprentissage par l’expérience comme solution

C’est à ce problème là que répond l’apprentissage par l’expérience, centré sur l’apprenant. Dans ce cas de figure, le formateur offre un environnement d’apprentissage ainsi que les outils nécessaires à la progression. Ces deux facteurs réunis, les apprenants ont ainsi la possibilité d’atteindre un certain résultat.

Le but de cette méthode est simple : il permet aux apprenants de s’imprégner des connaissances, plutôt que d’être mis face à des théories et des faits. L’attention se déplace donc directement sur l’apprenant, avec ses besoins et ses objectifs.

L’apprentissage par l’expérience met donc en avant la découverte ainsi que le perfectionnement des goûts, des centres d’intérêt ou encore des compétences de chaque apprenant. Présent en tant que guide, le formateur a pour ambition de les orienter et les soutenir dans le cheminement de leur pensée. Imaginée pour être fructueuse sur le long-terme, cette méthode encourage l’accumulation et la mémorisation de connaissances tout au long de la vie de l’apprenant.

Dans la même lignée que l’apprentissage sensoriel, cette pratique vise à moderniser et améliorer les méthodes traditionnelles. Plus en accord avec les besoins et nécessités de vos apprenants, l’apprentissage par l’expérience vous permettra de les inclure totalement dans vos formations.

Alors, partants ?

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Organismes de formation : l’heure est à votre BPF 2021

Comme chaque année, les organismes de formation se doivent d’effectuer leur bilan pédagogique et financier, aussi répertorié sous l’acronyme BPF. Indispensable pour être dans les normes, il fait part, en chiffres, de l’activité annuelle d’un organisme de formation. Cette année, le code du travail vous demande de l’adresser au service régional de contrôle de la formation professionnelle de la DIRECCTE entre le 1er avril et le 31 mai 2021, ce qui a été précisé dans un communiqué de la région Auvergne-Rhône-Alpes publié récemment.

Qu’est-ce que le BPF et à qui s’applique-t-il ?

Le BPF est un document officiel qui résume votre activité de formation sur un an. Obligatoire, il fait office d’indicateur financier car il permet de prétendre à l’exonération de TVA dédiée aux actions de formations. De plus, il peut vous être demandé pour la réalisation d’un devis concernant la certification QUALIOPI – obligatoire à partir de janvier 2022.

Peu importe que vous soyez une TPE, une PME, une ETI ou encore une Grande Entreprise, le BPF s’applique à tous les organismes de formation. C’est également le cas pour les formateurs indépendants déclarés comme tels. De la même façon, cela vous concerne même si votre activité de formation n’est qu’occasionnelle ou en complément d’une autre activité.

Il est nécessaire de remplir votre BPF dès lors que vous possédez un numéro de déclaration d’activité de formation.

Un seul cas de figure vous permet de vous en exempter dans un premier temps : si votre activité de formation a débuté il y a moins d’un an. Dans ce cas, vous aurez à le remplir l’année prochaine, en tenant compte de votre activité depuis l’obtention de votre numéro d’activité.

Comment remplir votre BPF 2021 ?

Terminé les envois par courrier, la déclaration se fait en ligne, sur le portail officiel de services, intitulé « Mes démarches emploi et formation professionnelle ». Prenez tout de même garde à conserver les justificatifs, ils pourront toujours vous être utiles.

La partie financière est axée sur votre chiffre d’affaires hors taxe effectué dans le cadre de vos actions de formation professionnelle continue. Elle comporte également une partie dédiée au nombre de personnes ayant dispensé des formations – en direct ou non.

La partie pédagogie, quant à elle, vous demandera d’indiquer le nombre de personnes ayant reçu une formation ainsi que diverses caractéristiques reliées à celle-ci.

Le bilan BPF n’a désormais plus de secret pour vous, il ne vous reste plus qu’à le remplir avant le 31 mai 2021 !

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Organismes de formation : Certification QUALIOPI obligatoire d’ici janvier 2022

Nous vous avions déjà expliqué ce qu’était la certification QUALIOPI dans un précédent article, lorsque nous l’avons-nous-mêmes obtenue. Cependant, nous ne nous étions pas attardés sur le fait que celle-ci sera obligatoire dès le 1er janvier 2022, une information divulguée par le Journal Officiel le 02 avril 2020. La date se rapproche à grands pas, laissez-nous donc vous expliquer de quoi il retourne.

La certification QUALIOPI, pour qui et pour quoi ?

QUALIOPI est une marque déposée par le Ministère du Travail depuis le mois de novembre 2019. Son rôle ? Attester d’un certain niveau de qualité les prestations des organismes de formation. Son obtention permet à la fois de prouver la qualité de ses formations mais aussi de pouvoir bénéficier de co-financements publics.

Ainsi, elle concerne tous les organismes dispensant des formations, quel que soit leur niveau et les bénéficiaires y ayant recours. Sans cette certification, il deviendra impossible aux organismes de formation d’être éligibles aux fonds publics ou mutualisés.

Les modalités et indicateurs de l’audit, requièrent précision et rigueur. Une fois la certification obtenue, il est important de veiller au respect de ces conditions. En effet, bien qu’elle soit valable pour une durée de trois ans, d’autres audits peuvent s’organiser et conduire à une suspension ou un retrait de la certification.

Une obligation reportée

Initialement, l’obtention de la certification QUALIOPI devait être obligatoire à partir de janvier 2021. Cependant, cette date a été décalée d’un an, entrant maintenant en vigueur le 1er janvier 2022. Ce report fait suite aux conséquences de la crise sanitaire que traverse la France. En effet, le contexte instable rend impossible le bon déroulé des audits.

De ce fait, les organismes de formations ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour faire part de leur souhait d’être certifié QUALIOPI. Pour les organismes possédant déjà la certification mais arrivant bientôt à son terme, le processus est le même : il faut procéder à une demande de renouvellement.

Pour en savoir plus sur la certification et la marque QUALIOPI, le Ministère du Travail a publié un communiqué regroupant toutes les modalités, conditions et informations sur le sujet.

Reste désormais à savoir si la date sera à nouveau repoussée suite aux mesures de 2021. Mais, pas d’inquiétude, nous vous tiendrons informés de toutes les actualités !

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Prolongement de l’aide exceptionnelle pour l’alternance

Depuis septembre 2020, les entreprises reçoivent une aide financière exceptionnelle pour embaucher des apprentis en alternance. Il s’agit d’une mesure mise en place pour faire suite au contexte sanitaire et au plan « 1 jeune, 1 solution ». Destinée à aider les futurs diplômés et jeunes actifs, cette aide a déjà fait ses preuves en 2020.

Cependant, face à la ténacité de la crise, les politiques ont jugé bon de revoir les conditions de cette mesure. En effet, un communiqué de presse publié récemment par le Ministère du Travail vient de divulguer l’information. Ainsi, ils vont non seulement maintenir l’aide mais également la prolonger jusqu’à fin 2021 !

En quoi consiste l’aide pour l’alternance ?

Jusqu’à 8000€ par alternant. Voilà la proposition de l’État pour inciter les entreprises à embaucher des apprentis. Dans un contexte sanitaire incertain, nombreux sont les organismes qui ne peuvent se permettre d’embaucher – et ce notamment pour des raisons financières.

Seulement, les études continuent, et les recherches de stage et d’alternance ne font qu’augmenter. Les demandes sont innombrables, mais les offres ne suivent pas. Pour y remédier et permettre aux étudiants de valider leur année tout en poursuivant leur insertion professionnelle, l’Etat a décidé de prolonger l’aide financière exceptionnelle pour l’alternance.

Mise en place à la rentrée scolaire de 2020, elle avait déjà été prolongée jusqu’au 31 mars 2021. Cependant, à la suite de la troisième Conférence du dialogue social ayant eu lieu ce lundi 15 mars, la date de fin de cette aide a finalement été repoussée jusqu’à la fin de l’année 2021.

Comment en bénéficier ?

Qu’il s’agisse d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, l’aide est la même. Ainsi, elle peut être à hauteur de 5000€ pour un apprenti mineur, ou jusqu’à maximum 8000€ pour un majeur. Jusqu’à lors, les conditions pour bénéficier de cette aide étaient relatives au fait d’embaucher un étudiant pour sa première année d’alternance, d’un niveau Bac+5 maximum.

Cependant, lors de sa prise de parole, le premier ministre Jean Castex a déclaré que ce prolongement concernait « toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et le niveau des jeunes embauchés ».

Plus d’excuses donc, vous avez désormais jusqu’à fin 2021 pour signer un contrat d’alternance et donner la chance à un jeune apprenti de découvrir le monde du travail !

apprentissage sensoriel

La mémorisation par l’apprentissage sensoriel

La mémorisation est un enjeu de taille, directement en lien avec la notion d’apprentissage. Dans un précédent article, nous vous présentions les différentes méthodes pour développer la mémoire de vos apprenants. Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur le fonctionnement de la mémoire, en nous appuyant sur l’importance de la mémoire sensorielle.

La mémoire sensorielle, parlons-en. Les émotions sont bien souvent au cœur des techniques d’apprentissage, car celles-ci sont primordiales.

Seulement, un autre point tout aussi important est parfois négligé : les sens.

Ces derniers font partie intégrante de l’apprentissage, ce qui se remarque dès le plus jeune âge. Ceci car les enfants ont constamment besoin de voir, d’entendre, de toucher, de sentir ou encore de goûter pour se développer, comprendre et grandir.

L’apprentissage sensoriel

Ces sens peuvent donc être d’une réelle utilité, à la fois dans les découvertes et expérimentations d’une vie mais également dans le cadre d’un enseignement plus formel ou scolaire. Le cône d’apprentissage d’Edgar Dale illustre parfaitement ce propos. Effectivement, il relie la notion de mémorisation aux sens, exprimant l’idée selon laquelle l’expérimentation renforce l’apprentissage.

Ainsi, expérimenter – et notamment sur des simulateurs, qui fournissent une représentation d’une situation réelle – permettrait de retenir, dans les semaines suivantes, jusqu’à 90% de ce qui a été dit et fait.

De la même façon, le fait de participer à une discussion ou à une conférence de manière consciencieuse serait suffisant pour retenir 70% de ce qui aura été dit. Il s’agit ici de la mémorisation active, basée sur l’attention et l’intérêt portés à la source d’informations.

Un point clé : le toucher

Plus globalement, les sens ont tous un enjeu dans le processus d’apprentissage. Toutefois, le toucher est un sens que l’on pourrait qualifier de plus important ici car, contrairement à la vue ou à l’ouïe, c’est un sens blocable.

En d’autres termes, le cerveau choisi lui-même de toucher un objet, alors qu’il est plus difficile de ne pas regarder ou entendre quelqu’un ou quelque chose avant d’y être exposé. Ce choix pénétrera davantage l’esprit, et donc sera propice à la mémorisation.

Les simulateurs pédagogiques ont l’avantage de mettre en scène plusieurs des cinq sens, dont le toucher. Cela permet donc aux apprenants d’expérimenter et, par la suite, de mémoriser.

Nous venons donc de voir dans cet article l’importance que chaque formateur devrait accorder à la sensorialité dans le cadre de son enseignement. Or, aujourd’hui, dans un contexte des plus instables sur de nombreux niveaux, les professionnels de la formation doivent redoubler d’efforts pour tenter de transmettre connaissances et savoirs à leurs apprenants.

Une question se pose alors : Comment mettre en œuvre un apprentissage sensoriel sans pour autant disposer des instruments et conditions nécessaires ?

Pour y répondre, nous ne vous donnerons qu’un seul conseil. Laissez place à votre imagination et misez sur l’originalité, un concept qui plaît beaucoup aux apprenants.


Sources :
« Les clés pour mieux mémoriser»
travail-équipe

Osez le travail d’équipe avec vos apprenants

Les opinions à propos des travaux de groupe sont souvent assez variées. En effet, certains individus sont d’ores et déjà totalement convaincus tandis que d’autres émettent plus de réserve.

Cependant, les avantages du travail en équipe sont nombreux. Parmi eux, le partage des tâches, la divergence des avis, le développement des compétences, la prise de risques ou encore la fédération du groupe.

Les cinq avantages du travail d’équipe

1Le partage des tâches

Commençons par le partage des tâches. En groupe, il est opportun de se répartir convenablement la charge de travail. Chaque membre du groupe clarifie et définit ses propres missions. Ainsi, les apprenants évitent de s’éparpiller et gagnent en efficacité.

2-La pluralité des opinions

La force du travail en équipe réside également dans la pluralité des opinions. Effectivement, chaque membre du groupe doit exposer son point de vue, le défendre mais aussi recevoir les contre-arguments d’autrui. Ces divergences dans les avis permettent aux apprenants de se forger une opinion qui leur est propre mais aussi et surtout de comparer leurs idées afin de ne conserver que les plus judicieuses.

3-Le développement des compétences

Vient alors le développement des compétences. Bien que même les travaux individuels permettent d’évoluer et de progresser, ceux en groupe ont l’avantage d’avoir une valeur ajoutée. En équipe, les lacunes des uns sont compensées voire réduites par les points forts des autres, et inversement.

Ainsi, les savoirs sont non seulement renforcés mais aussi et surtout partagés. La diversité des profils dans un groupe appuie ce principe car les savoir-faire de chacun sont, de ce fait, plus variés, et à même d’apporter des connaissances nouvelles.

4-La prise de risques

Cette croissance des compétences et connaissances apporte avec elle un autre point primordial : la prise de risques. En équipe, les prises de risques sont plus nombreuses car l’effet de groupe est rassurant. Ainsi, chaque individu ayant des compétences individuelles peut servir d’appui en cas d’imprévu. Par conséquent, les apprenants osent davantage se lancer, sortir des sentiers battus et prendre des risques qui, bien souvent, les mettront sur le chemin de la réussite.

5-La fédération de l’équipe

Enfin, les travaux de groupe participent à la fédération de l’équipe, et au renforcement des liens et de la cohésion entre les membres de celle-ci. Une équipe en harmonie sera alors plus performante, enthousiaste et encline à relever de nouveaux défis.


Et la prochaine étape ?

Maintenant que vous avez en tête les principaux avantages du travail d’équipe – sachant que de nombreux autres peuvent toujours être rajoutés – rien ne vous empêche de sauter le pas et d’oser tenter les travaux de groupe. Que vous soyez une école, un formateur particulier ou tout autre professionnel issu du monde de l’enseignement, vos apprenants ne seront que satisfaits d’avoir la possibilité de travailler en groupe, et en sortiront grandis.

Pour répondre à ce besoin, nous vous proposons d’organiser pour vos apprenants un séminaire ou un Business Game « Teamwork et Communication » signé SCIADO. Ce module vous permettra de mettre en place des actions favorisant le travail en équipe et également de prendre du recul sur les conditions nécessaires à son succès.

Désormais prêts à franchir le pas du travail en équipe ?


Sources :
certifié-qualiopi

Sciado Partenaires est certifié QUALIOPI

C’est officiel : Sciado Partenaires est certifié QUALIOPI.

La qualité de nos formations est devenue certitude, un pas de plus vers notre chemin vers la réussite ! Suite à un audit déroulé en février, lors duquel plusieurs indicateurs ont été vérifié, nous avons obtenu le certificat attestant la qualité de nos solutions pédagogiques. La certification est valable 3 ans, mais d’autres audits s’organiseront entre temps.

Voici quelques indicateurs très importants pris en compte lors de l’audit :

  • visibilité sur internet et réseaux sociaux de notre offre de formation
  • supports d’information offrant des informations complètes sur nos formations
  • modalités d’évaluation mises à jour régulièrement
  • accessibilité pour les personnes en situation d’handicap
  • compétences des salariés et formateurs
  • amélioration continue de nos procès et solutions

Avec l’obtention de la certification QUALIOPI, nous montrons qu’il est possible de faire rimer Innovation & pertinence pédagogique. Une nouvelle gamme de produits certifiés et certifiants vont très rapidement renforcer l’arsenal SCIADO !

Romain Blourde, Directeur Général Sciado Partenaires

En quoi consiste la certification « Qualiopi » ?

Cette certification a pour objectif d’attester la qualité du processus mis en œuvre par les prestataires, y compris les formateurs indépendants, dispensant des actions de formation, bilan de compétences, VAE etc. De plus, elle permet une plus grande lisibilité de l’offre de formation auprès des entreprises et des usagers.

La certification qualité « Qualiopi » sera obligatoire à partir du 1er janvier 2022, d’après une ordonnance publiée au Journal officiel le 2 avril 2020. 

Cependant, la certification devait rentrer en vigueur le 1er janvier 2021. Le report est exceptionnel, il s’agit donc des mesures d’urgence face au COVID-19 en matière de formation professionnelle.La marque QUALIOPI sera donc obligatoire pour les prestataires de formation qui souhaitent accéder aux fonds publics et mutualisés.—-Toute notre équipe travaille tous les jours pour offrir des formations de qualité à nos clients. Etre certifié Qualiopi représente ainsi un vrai succès pour Sciado et nous tenons remercier à tous les acteurs impliqués.Et surtout nous remercions l’ISQ – Qualification pour l’accompagnement et la délivrance de notre certificat ?

Qualiopi
La certification qualité a été délivrée au titre de la ou des catégories suivantes : ACTIONS DE FORMATION