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Le Blended-Learning en 2018 : 92% des grandes entreprises l’utilisent dans leurs formations

L’ISTF (L’Institut des Métiers du Blended Learning) a publié récemment les chiffres du Blended-Learning en 2018.

L’enquête, menée auprès de 400 professionnels de la formation, constitue une radiographie de la formation digitale en France.

Le Blended-Learning est le premier dispositif de formation mis en œuvre actuellement. « La formation mixte (présentielle et distancielle) augmente de +8% et atteint un nouveau record en représentant 64% des modalités mises en œuvre en 2018 », il est précisé dans le document.

Ainsi, 92% des entreprises de plus 1000 salariés ont adopté le blended learning.

52% des entreprises de moins de 150 collaborateurs ont également recours au Blended-Learning.

Vu les chiffres et la demande client, Sciado Partenaires est en mesure de fournir 100% de ses formations en Blended-learning. 100% des formations Sciado peuvent être dispensées en Blended-Learning

Dans une période marquée par de nombreux changements législatifs et par la parution de nouvelles technologies, nous avons adapté nos modules pédagogiques et avons transformé la formation.

Pourquoi passer au Blended Learning ?

Le Digital Learning apparaît sur de différentes formes, telles que : le fast learning, le social learning, le microlearning, la gamification (business game), vidéo learning, mobile learning, Blended-Learning.

Il y a quelques années, l’E-learning était suffisant pour nommer l’innovation dans la formation. Par comparaison, à nos jours le choix est si large que parfois nous n’avons même pas le temps de nous habituer avec une modalités pédagogique, qu’une autre apparaît aussitôt.

Grâce à son accessibilité depuis de nombreux supports (tablette, smartphone, applications etc.), le digital est devenu aujourd’hui synonyme de l’efficacité et représente le 1er critère de transition vers le numérique.

Par conséquence, 31% des répondants veulent passer au digital pour améliorer l’efficacité pédagogique des formations, d’après le document ISTF.

23% souhaitent être plus réactifs face aux enjeux business, tandis que 19% espèrent réduire les coûts de la formation.

Les raisons sont donc multiples et montrent que le Blended-Learning se développe lentement mais sûrement.


Dans ces cours, la proportion du contenu en ligne se situe entre 30 à 79%. Le formateur rencontre ses apprenants face-à-face. 

Le Blended-Learning réduit cette absence du formateur et modernise le présentiel en lui apportant de l’innovation et de l’interactivité.

Découvrez ici comment utiliser le Blended-learning >>

Conférence internationale : Le numérique au service de la pédagogie

L’Université Frères Mentouri Constantine (UFMC) en Algérie a organisé le 10 janvier la Rencontre Universitaire sur le Numérique et son Utilisation Pédagogique – Run-up 2019d’après un communiqué de presse de l’institution.

SCIADO Partenaires a fait partie des speakers invités et son intervention a porté avant tout sur les Business Games Pédagogiques.

Romain BLOURDE, responsable pédagogique SCIADO Partenaires, nous explique :

Suite à l’acquisition de trois modules gamifiés spécifiques

 liés aux systèmes d’informations, à la gestion des stocks ainsi qu’à la gestion d’entreprise, l’UFMC a eu à cœur de prendre le virage du numérique au service de la pédagogie. Notre participation à la journée du numérique venait appuyer cette démarche en présentant le processus utilisé par SCIADO pour construire des solutions innovantes, blendées et adaptées

aux apprenants du monde entier. Ce fut donc un plaisir de présenter à l’international notre savoir-faire.

Le numérique au service de la pédagogie

SCIADO Partenaires développe des simulateurs pédagogiques et les utilise dans ses formations. De plus, la société intervient régulièrement à l’UFMC pour former à la gestion d’entreprise, gestion des stocks et aux systèmes d’information.

Ainsi, avec la participation à Run-up 2019, les deux structures vont renforcer leur partenariat pour l’innovation pédagogique.

« Les Run-up 2019 […] permettront donc à l’ensemble des acteurs de l’université de se concerter et de débattre sur l’utilisation à bon escient et de comment tirer profit de façon optimale de ces acquis numériques, conduisant  à envisager de futurs projets en perspectives », il est mentionnée dans le communiqué de presse d’UFMC.La journée a comptabilisé dix-huit communications traitant des Mooc, plateformes numériques, des évaluations sur tablette, des corrections automatiques ou encore des travaux pratiques en ligne. 

Les thèmes principaux abordés ont été donc :

-> L’outils numérique au service de la gouvernance

-> Projection du numérique en formation et en recherche scientifique

-> Valorisation digitale de la communication

Le numérique est aujourd’hui une composante essentielle dans la formation.

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Retrospective 2019 : Les changements de la formation professionnelle

La loi pour la Liberté de choisir son Avenir Professionnel est en vigueur depuis septembre 2018, mais sa mise en place prend du temps. En effet, les premiers changements ont commencé à l’automne 2018 et une application totale de la loi est prévue en 2021.

Entre temps, les nouveautés et modifications législatives concernant les formations se succèdent.

Voici donc la liste des changements les plus notables de la formation professionnelle en 2019.

France Compétences

Créée le 1er janvier 2019, France compétences a remplacé les instances de gouvernance nationales (COPANEF, CNEFOP) et absorbé le FPSPP CNCP. Par conséquent, il assurera le financement, la régulation, le contrôle et l’évaluation de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

D’ici 2021, les organismes de formation souhaitant faire financer leurs formations par le CPF, l’État, les régions ou les OPCO devront obtenir une certification délivrée par France Compétences.

La certification professionnelle

En juin 2019, France compétences a lancé un nouvel espace web dédié entièrement aux certifications professionnelles.

Certificationprofessionnelle.fr permet de suivre l’actualité, d’accéder à toutes les certifications et de consulter les décisions de la commission en charge de la certification professionnelle.

Le site web offre un accès à toutes les informations sur la certification (base documentaire et legislation) ainsi que l’actualisation de deux répertoires nationaux : Le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et le Répertoire spécifique (RS).

De plus, l’espace donne l’opportunité aux usagers d’effectuer un enregistrement au RNCP ou au répertoire spécifique directement en ligne.

Les OPCO

Le 1er avril 2019, onze opérateurs de compétences (OPCO) ont obtenu leur agrément. Ils remplacent les anciens organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) et sont chargés d’accompagner la formation professionnelle.

Ces opérateurs de compétences ont pour mission de financer l’apprentissage, d’aider les branches à construire les certifications professionnelles et d’accompagner les PME pour définir leurs besoins en formation.

Les nouveaux opérateurs de compétences ont débuté leur activité au 1er janvier 2020.

Mon Compte Formation

“Mon Compte Formation” a remplacé le « Compte personnel de formation » et devient le nouveau service public de la formation professionnelle. De plus, depuis 2019, le CPF est crédité en euros et non plus en heures.

Le site internet dédié a été lancé en novembre 2019 et s’adresse à 25 millions de salariés et demandeurs d’emploi qui cherchent à se former. Grâce à ce service online, les procedures pour créer un compte et trouver une formation sont plus simples. Ainsi, l’utilisateur peut s’y inscrire en ligne et également payer en ligne sa formation.

Enfin, les usagers auront aussi à disposition une application mobile pour leurs démarches.

Qualiopi

Qualiopi est la nouvelle marque de certification qualité des prestataires d’actions de formation. D’après le ministère du Travail, la marque « Qualiopi » attestera la qualité du processus mis en œuvre par les prestataires de formation.

De plus, elle permettra une plus grande lisibilité de l’offre de formation auprès des entreprises et des usagers.

Cette certification qualité sera obligatoire au 1er janvier 2021 pour tous ceux qui souhaitent accéder aux fonds publics et mutualisés. Pour obtenir la marque « Qualiopi », les prestataires de formation doivent suivre plusieurs étapes.

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Infographie : Tendances digitales dans la formation en 2019

S’adapter n’est pas un choix, mais une nécessité !

Et la formation n’en fait pas exception. Avec l’Internet, l’enseignement a évolué constamment et s’est s’adapté aux exigences du marché.

Nous avons déjà évoqué l’importance de l’E-learning à nos jours. Aujourd’hui, nous allons plus loin et traitons les différents apprentissages digitaux.

La formation en 2019 : tendances digitales et évolution

La Gamification

Le jeu dispose d’une immense pouvoir pour retenir l’attention. La gamification ou la pédagogie par le jeu apparaît donc comme un moyen innovant pour engager les publics, les rendre plus attentifs réceptifs.

Les écoles utilisent le jeu dans leur formations pour motiver et engager les apprenants, et les résultats sont encourageants : ils adorent !

Ces effets positifs permettent d’envisager les formations e-learning ou blended learning avec un niveau d’engagement et d’attention équivalent au face à face pédagogique.

Le Motion Design

Ou plus simplement la vidéo. Même si les animations graphiques existent depuis longtemps, le motion design est une discipline jeune.

Néanmoins, elle occupe une place importante dans la formation en ce moment. Les vidéos ont un impact significatif sur les apprenants et facilitent l’apprentissage. L’explication est simple : les animations « attirent l’œil » sans pour autant déformer l’information.

Social Learning

Il s’agit d’un mode d’apprentissage collaboratif, qui permet aux apprenants de partager et échanger via des outils tels que le chat, forum, blog etc.

En effet, le travail en groupe a plusieurs avantages, le plus important étant le « double rôle » de l’apprenant. Ce dernier sera à la fois apprenant et enseignant, ce qui permet de mieux comprendre et également de formuler des explications pour les autres. Les simulations pédagogiques pratiquées en équipe favorisent fortement les situations de social learning (ou peer learning).

Micro-Learning

Comme son nom l’indique, le Micro-Learning s’appuie sur des séances très courtes d’apprentissage. Pendant 3-5 minutes, les apprenants suivent des modules sous différentes formes : quiz, jeu, vidéo, images etc.

Malgré la courte durée, ce type d’apprentissage est très efficient et apprécié par les apprenants car il répond rapidement à un besoin immédiat. L’intérêt est de pouvoir « consommer » au moment du besoin. Il ne reste plus au formateur qu’à créer des situations de questionnement (via des simulateurs par exemple) pour lesquelles l’apprenant ira chercher des réponses dans les contenus.

Intelligence artificielle

Les rapports entre l’intelligence artificielle et la formation datent depuis des années, se développent de plus en plus de nos jours.

L’IA en pédagogie par exemple a une capacité à aider et faciliter le travail du formateur (automatisation de l’évaluation, exercices automatiques et autocorrection, identification du profil des apprenants, adaptation des messages etc…).


Toutes ces tendances ont en commun le changement de paradigme et la transformation de l’enseignement.

L’apprenant devient acteur de sa formation, il décide quand, comment et où apprendre. Il participe à son propre apprentissage et collabore avec ses collègues et ses formateurs afin d’échanger et partager les savoirs.

L’aide unique pour les employeurs d’apprentis : comment l’obtenir ?

A partir du 1er janvier 2019, les employeurs qui forment des apprentis en CAP ou en BAC pro bénéficieront d’une aide unique versée par la région. Découvrez dans l’article quel est le montant de l’aide unique et comment l’obtenir. 

Ainsi, l’aide unique s’adresse :

♦ aux employeurs d’apprentis de moins de 250 salariés ;

♦ qui concluent un contrat en apprentissage à compter du 1er janvier 2019 ;

♦ pour la préparation d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle de niveau inférieur ou égal au bac.

Quel est le montant de l’aide unique ?

♦ 4 125 € maximum pour la 1re année d’exécution du contrat ;

♦ 2 000 € maximum pour la 2e année d’exécution du contrat ;

♦ 1 200 € maximum pour la 3e année d’exécution du contrat.

Important !
Si la durée du contrat d’apprentissage est supérieure à trois ans, alors le montant maximal prévu pour la 3e année d’exécution du contrat s’applique également pour la 4e année.

Comment l’employeur d’apprentis peut obtenir l’aide unique ?

Pour tout contrat d’apprentissage enregistré par la chambre consulaire, l’aide est versée chaque mois par l’Agence de services et de paiement (ASP). Ainsi, le paiement se fera à compter du début d’exécution du contrat.

Le Ministère du Travail à mis à la disposition des lecteurs une synthèse de toutes les démarches à faire pour bénéficier de cette aide.

Pour pouvoir en bénéficier, l’employeur doit adresser le contrat conclu avec l’apprenti à la chambre consulaire dont il dépend pour enregistrement. Et cela avant le début de l’exécution du contrat d’apprentissage.

Sur le contrat, doivent figurer :

♦ la signature de l’employeur

♦ la signature de l’apprenti (et de son représentant légal s’il est mineur)

♦ le visa du centre de formation d’apprentis attestant l’inscription de l’apprenti afin qu’il soit enregistré

Lorsque le contrat est enregistré, la chambre consulaire notifie le numéro d’enregistrement du contrat à l’employeur. Elle envoie également un exemplaire du contrat enregistré à l’employeur, à l’apprenti et aux services du ministère du Travail.

Une fois le contrat enregistré par la chambre consulaire, le processus de demande d’aide est enclenché. Par conséquent, les services du ministère du Travail transmettent les contrats éligibles à l’aide unique à l’ASP, qui est chargée du paiement de l’aide.

Source: Ministère du Travail

UPDATE : À partir de 2019, l’employeur d’apprentis reçoit une aide unique

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel apporte des nouveautés dans l’apprentissage. Les premiers changements majeurs sont déjà en vigueur, depuis le 1er janvier 2019.

En effet, la loi garantit le principe « un contrat = un financement », annonce le Ministère de Travail sur son site internet. L’institution mentionne également qu’un jeune et une entreprise qui signeront un contrat d’apprentissage auront un financement.

Quels changements pour les employeurs ?

Les employeurs d’apprentis bénéficieront de financement de l’État. Cette mesure apparaît dans la Section 3 : L’aide aux employeurs d’apprentis de la nouvelle loi.

“Les contrats d’apprentissage conclus dans les entreprises de moins de 250 salariés afin de préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au baccalauréat ouvrent droit à une aide versée à l’employeur par l’État”, il est mentionné dans la Loi n° 2018-771.

Il s’agit d’une aide unique versée par la région aux employeurs qui forment des jeunes en CAP ou en BAC pro.

Les montants et les modalités d’attribution sont détaillés dans le Décret n° 2018-1348 du 28 décembre 2018 relatif à l’aide unique aux employeurs d’apprentis 

L’aide unique est mise en place depuis le : 1er janvier 2019

Pour les contrats d’apprentissage conclus à compter du 1er janvier 2019, l’aide unique sera versée par l’agence des services de paiements.

D’après le document du Ministère, elle remplace la prime à l’apprentissage et l’aide au recrutement de l’apprenti supplémentaire, ainsi que l’aide TPE jeune apprentis et le crédit d’impôt.

Une autre nouveauté réside dans la possibilité pour toutes les entreprises d’ouvrir un Centre de Formation d’Apprentis (CFA). De plus, il sera possible d’entrer en apprentissage tout au long de l’année. En même temps, la durée du contrat tiendra en compte des acquis de l’apprenti.

Enfin, la loi stipule qu’il y aura un collecteur unique : l’Urssaf.

« (…) L’accès du plus grand nombre à l’apprentissage repose sur un prérequis : le développement de l’offre de formation et libération de l’énergie des nombreux réseaux de qualité qui veulent s’investir davantage, mais aussi des certains secteurs ou encore d’entreprises qui veulent créer leur CFA en interne”, déclara cet été Muriel Pénicaud, ministre du Travail.

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IFAG Alumni : Jouer n’est pas tromper !

Issus de la même promotion (IFAG Lyon 2011), Jean-Baptiste SERIZIAT et Romain BLOURDE ont toujours fait de la formation en parallèle de leur job en mode auto-entrepreneur.

Ils se revoient 4 ans après la fin de leurs études et se trouvent un appétit commun pour la formation et l’entrepreneuriat. C’est alors que naît SCIADO, en Juin 2015, société spécialisée dans l’apprentissage par le jeu.

Aujourd’hui, l’entreprise dotée de 10 salariés développe des simulateurs pédagogiques utilisés par des écoles telles que : l’IFAG, l’Inseec, Les Mines, Centrale, Sup La Mâche Lyon, etc.

« Learning by doing » – telle est leur approche de l’apprentissage et de la réussite !

A quoi sert le jeu pour les adultes ?

Relever des challenges d’apprentissage lorsqu’on n’y arrive pas. Les phases d’apprentissage s’articulent autour de la répétition entrecoupée de situations exceptionnelles. Le but est de tester la prise de décision tout en intégrant les informations essentielles.

Pour améliorer cet apprentissage experiential, nous avons également des simulateurs axés management, finance, RH. Nous pouvons donc les modéliser selon les besoins des écoles ou des entreprises.

Comment se passe cet apprentissage ?

Très simplement car nous sommes concepteurs de simulateurs, mais aussi organisme de formation. Cela nous permet de proposer du « présentiel augmenté » avec un formateur qui enseigne via nos simulateurs. En même temps, nous proposons aussi du « Blended learning », où le formateur est présent uniquement sur les phases à forte valeur ajoutée.

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Blended-Learning vs. E-learning : 5 différences essentielles

L’E-learning est un terme anglais qui signifie “apprentissage par des moyens électroniques”, apparu avec l’arrivée de l’internet et des nouvelles technologies.

Ce terme est également utilisé en parlant d’une formation à distance et beaucoup d’apprenants la choisissent pour sa flexibilité et son adaptabilité, ainsi qu’aux coûts souvent moins élevés qu’une formation présentielle.De nos jours, l’enseignement à distance prend une place de plus en plus importante et évolue constamment en raison de son accessibilité depuis de nombreux supports (tablette, smartphone, applications etc.) et sous plusieurs formes : e-learning, online learning ou bien blended-learning.

Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur l’E-learning et le Blended-Learning, leurs avantages, leurs modalités d’apprentissage ainsi que les différences notables entre ces deux méthodes.


E-Learning

» L’e-learning est connu comme l’apprentissage à distance ou encore distanciel.

» Il s’agit d’un cours entièrement en ligne, donc sans contact face-à-face entre apprenant et formateur.

» L’enseignement est normalement géré par un enseignant qui planifie et mène les activités du cours. Il est néanmoins possible que le formateur soit remplacé par des logiciels didactiques.Blended-Learning

» Le Blended Learning est un type de formation qui combine l’E-learning avec le présentiel.

» Dans ces cours, la proportion du contenu en ligne se situe entre 30 à 79%*, et le formateur rencontre ses apprenants face-à-face. Il est ainsi appelé l’apprentissage mixte ou hybride.

» Les apprenants ont la possibilité de retourner consulter les contenus à leur rythme sur une plateforme en-ligne.


Quelles sont les grandes différences entre E-learning et Blended-Learning ?

Contenu en ligne   

L’E-learning a une proportion de 80 à 100% de contenu en ligne. Ce type de formation est très flexible et ne comprend pas de partie présentielle.

En comparaison, dans les cours Blended-Learning l’enseignant combine le présentiel avec le virtuel. Statistiquement, il s’agit de 30 à 79% de contenu en ligne*.

Contact face-à-face avec les apprenants

Le Blended Learning bénéficie de la présence d’un formateur, qui organise des rencontres face-à-face avec ses apprenants. A l’opposé, l’E-learning s’appuie uniquement sur le contenu en ligne et parfois le formateur est même remplacé par des logiciels pédagogiques.

Les coûts

Les deux type de formation ont l’avantage d’un coût réduit. La seule différence entre les deux réside dans la présence du formateur.

Une formation Blended-Learning peut coûter plus cher que celle en E-learning, car il s’agit d’une rencontre face-à-face et il faut donc prévoir des coûts pour l’enseignant et ses déplacements (si besoin). Niveau logistique, le Blended-Learning implique également une salle de cours ou un espace pour les réunions présentielles, ainsi que des matériaux ou outils tels que : ordinateur, vidéoprojecteur, présentations, supports de cours etc.

Flexibilité

Une formation présentielle reste très contraignante, à l’inverse d’une formation online. L’E-learning permet aux apprenants de s’organiser comme ils le souhaitent et de suivre la formation à leur rythme.

Le Blended-Learning est un peu moins flexible que l’E-learning et moins contraignant que le présentiel. C’est un compromis qui laisse une certaine autonomie et gestion du temps aux apprenants, tout en les responsabilisant via les rencontres en face-à-face avec le(a) formateur(trice).

Absence du formateur

Peu importe l’âge des apprenants, leur niveau ou leur exigences, la présence humaine est indispensable pour assurer un bon suivi et un accompagnement de qualité. Un module E-learning manque d’un tuteur, d’un pédagogue qui motive et rassure les stagiaires.

Le Blended-Learning réduit cette absence du formateur et modernise le présentiel en lui apportant de l’innovation et de l’interactivité.

Quant aux avantages…

Au delà de toutes les différences énoncés ci-dessus, l’E-learning et Blended Learning ont beaucoup d’avantages en commun.

Le premier et le plus important est que l’apprenant devient acteur de sa formation, il prend des décisions, est autonome et gère ses responsabilités.

Ensuite, les deux permettent également une individualisation du parcours de formation, ainsi qu’une gestion du temps optimisée.

Pour les entreprises, cela revêt un caractère essentiel, car les professionnels qui se forment doivent aussi continuer à travailler. Cette forme d’apprentissage permet donc de renforcer l’autonomie des participants.

Un autre avantage est lié au suivi et au contrôle des apprenants. Les outils numériques permettent de tester les apprenants tout au long de la formation et ainsi de déterminer objectivement s’ils maîtrisent ou non les différentes notions-clés. Par conséquence, c’est un gain de temps pour les stagiaires et pour les formateurs.

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Avez-vous les qualités du formateur de demain ?

L’ère digitale a tellement transformé la formation que de nombreux cours et outils pédagogiques sont disponibles en ligne et utilisables sur les tablettes, applications mobiles et smartphone.

De plus, les apprenants peuvent trouver des réponses sur une variété de sujets avec une simple recherche sur Google !

Dans ces conditions, une question de plus en plus évidente émerge : y-a-t-il encore besoin des formateurs ? Et si oui, quel est leur rôle et comment peuvent-ils adapter les méthodes éducatives aux nouvelles technologies ?

Formateur, animateur, facilitateur…

L’époque où le professeur faisait ses cours de A à Z est révolue. Avec l’aide de divers outils électroniques, les cours sont déjà préparés, les supports sont en ligne, les présentations et les notions théoriques sont remplacées par des serious games, business games et d’autres instruments pédagogiques novateurs.La présence humaine reste néanmoins indispensable pour une formation réussie !

Ce qui change c’est principalement son rôle et sa posture.

Plutôt que de créer et diffuser du contenu, le formateur doit se transformer en curateur, sélectionner les bonnes informations et mettre les apprenants « sur la piste ». Il devient donc animateur, source de motivation, accompagnateur et facilitateur.Seuls les bons professeurs forment les bons autodidactes.J.F. REVEL


Les missions du formateur à l’ère digitale

Aider au positionnement et à la planification

Il faut savoir s’organiser pour apprendre efficacement. L’apprenant n’a pas l’expérience pour connaître ses besoins, ce qu’il doit améliorer, les compétences qu’il lui faut ou comment organiser le rythme d’apprentissage.

C’est là où le formateur intervient, pour aider l’apprenant à prendre conscience de ses pistes d’amélioration et à planifier son temps de travail, ainsi qu’à établir le niveau d’apprentissage (débutant, moyen, avancé).

Faciliter l’apprentissage

Le formateur de demain ne doit plus détenir le savoir et toutes les notions théoriques. En revanche, il va accompagner l’apprenant à développer ses réflexes, à utiliser différentes sources d’information et à s’orienter vers des ressources pédagogiques pertinentes. Par conséquence, il deviendra un guide dans l’apprentissage, en laissant à l’apprenant la responsabilité de ses décisions.

Néanmoins, il doit toujours le soutenir et le rassurer, en le dirigeant sur la bonne route et en donnant un feed-back constructif et détaillé.

Motiver ses apprenants

La motivation est indispensable pour susciter l’intérêt des apprenants. Et quel meilleur moyen pour motiver que de mettre l’apprenant au centre de sa formation ?

En devenant un acteur actif de son apprentissage, l’apprenant prendra des décisions, analysera et agira de manière interactive et productive. Il évoluera par l’essai, il fera des erreurs et surtout sera capable de les analyser pour les comprendre.

Être créatif et innovant

Avec tous les dispositifs numériques à sa disposition, le formateur doit trouver le moyen de transmettre des savoirs de façon innovante. Pour cela, il sera peut être amené à sortir de sa zone de confort, à s’adapter aux nouvelles technologies et à maîtriser les outils numériques pédagogiques.

Plus il deviendra conscient de l’importance du digital, plus ses formations seront intéressantes et dynamiques.

Se former et être informé

Chaque formateur doit être à jour avec les nouveautés de sont métier. Ainsi, il doit se former régulièrement, participer à des conférences / séminaires, être en contact avec des organismes de formation, être au courant avec les changements législatifs.

Il est donc important d’éviter l’enfermement dans des méthodes éducatives “anciennes” et assumer que ses compétences doivent se diversifier et se renforcer, à l’instar de ce que viennent chercher ses apprenants.

portage salarial

Réforme du Code du travail : ce qui change pour le portage salarial

La nouvelle réforme inclut une plus grande souplesse au niveau des entreprises et accorde plus de place au portage salarial. Le développement des travailleurs indépendants a, en effet, connu un grand bond, ces dernières années.

Le nouveau Code s’avère donc être un véritable boosteur pour les salariés portés, qu’il soient freelancesconsultants ou managers de transition.

Les conditions de travail du salarié (salaire minimum, durée légale du temps de travail, égalité professionnelle, etc.) sont les principaux changements abordés par le nouveau Code du travail.

Principales lignes favorisant le freelance

Pour résumer en quelques lignes, les entreprises sont libres de décider les conditions de travail de ses salariés, en interne. Auparavant, il fallait signer un accord collectif avec les autres entreprises du même secteur, via les conventions collectives.

Ces changements favorisent ainsi la flexibilité et la souplesse des entreprises qui seront plus libres au niveau du choix de leurs salariés et des règlements de travail. La réforme du Code du travail optimise également la flexibilité au niveau des travailleurs indépendants et des salariés en portage. Ces derniers représentent aujourd’hui un avantage pour les entreprises. Ils sont capables de réaliser leur travail de façon efficace et rapide, ainsi que d’améliorer la productivité d’une entreprise.

La réforme permet donc aux travailleurs portés d’obtenir toutes sortes de contrats avec des entreprises différentes. Et cela en toute légalité. Outre les économies réalisées avec la diminution des charges sociales, un travailleur qui exerce en statut de portage salarial peut gagner encore plus d’argent en réalisant des missions variées et en négociant librement son salaire avec ses clients.

Retrouvez ici l’intégralité de l’article.

Source admission.fr