portage salarial

Réforme du Code du travail : ce qui change pour le portage salarial

La nouvelle réforme inclut une plus grande souplesse au niveau des entreprises et accorde plus de place au portage salarial. Le développement des travailleurs indépendants a, en effet, connu un grand bond, ces dernières années.

Le nouveau Code s’avère donc être un véritable boosteur pour les salariés portés, qu’il soient freelancesconsultants ou managers de transition.

Les conditions de travail du salarié (salaire minimum, durée légale du temps de travail, égalité professionnelle, etc.) sont les principaux changements abordés par le nouveau Code du travail.

Principales lignes favorisant le freelance

Pour résumer en quelques lignes, les entreprises sont libres de décider les conditions de travail de ses salariés, en interne. Auparavant, il fallait signer un accord collectif avec les autres entreprises du même secteur, via les conventions collectives.

Ces changements favorisent ainsi la flexibilité et la souplesse des entreprises qui seront plus libres au niveau du choix de leurs salariés et des règlements de travail. La réforme du Code du travail optimise également la flexibilité au niveau des travailleurs indépendants et des salariés en portage. Ces derniers représentent aujourd’hui un avantage pour les entreprises. Ils sont capables de réaliser leur travail de façon efficace et rapide, ainsi que d’améliorer la productivité d’une entreprise.

La réforme permet donc aux travailleurs portés d’obtenir toutes sortes de contrats avec des entreprises différentes. Et cela en toute légalité. Outre les économies réalisées avec la diminution des charges sociales, un travailleur qui exerce en statut de portage salarial peut gagner encore plus d’argent en réalisant des missions variées et en négociant librement son salaire avec ses clients.

Retrouvez ici l’intégralité de l’article.

Source admission.fr

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Les Business Games Pédagogiques, le choix d’Isabelle Carrassus pour l’IFAG

Sciado Partenaires et l’IFAG travaillent ensemble depuis plus de 5 ans sur l’animation des Business Games Pédagogiques. Au fil du temps, la collaboration a évolué naturellement et se base maintenant sur la confiance, le respect des valeurs de l’école et, bien sûr, sur la passion pour les formations innovantes.

L’interview que nous vous présentons aujourd’hui valorise encore davantage ce partenariat et met en avant le travail d’équipe, un élément indispensable pour assurer le succès de chaque formation !

Nous vous invitons donc à faire la connaissance d’ Isabelle CARRASSUS, Responsable Pédagogique Nationale IFAG, avec qui nous avons échangé autour de la pédagogie par le jeu, de l’esprit IFAG, du courage et de l’innovation.

Tout cela et bien plus dans une interview inspirante pour nous tous !


Pourquoi avez-vous choisi le Business Game dans vos formations ?

Isabelle CARRASSUS : Pour nous, une formation est considérée réussie quand les étudiants ont acquis les compétences relatives au module. Lors d’un module, les étudiants passent par la connaissance pour les amener à la compétence. Et grâce au Business Game, ils accèdent aux deux très rapidement. De plus, la formation par le jeu favorise le côté challenge, tout en apportant de la pédagogie.

Les étudiants apprécient-ils ce type de formation ?

I. CARRASSUS : Tout à fait, les étudiants adorent être mis en scène, devenir acteurs de leur formation ! L’IFAG utilise les Business Games pédagogiques depuis très longtemps et les résultats ont été excellents à chaque fois. Les étudiants aiment les challenges et cela nous a toujours motivé à innover pour répondre à leur besoins. Nous avons donc décidé d’être audacieux et avons eu avec Sciado Partenaires l’idée d’organiser des séminaires pédagogiques sur tous les campus IFAG en même temps.

Il s’agit des business games nationaux  ?

I. CARRASSUS : Oui. Au début, nous avons testé en local, à l’époque nous étions 9 campus et chacun a pu les animer comme il le souhaitait à la rentrée. Au fur et à mesure, nous avons intégré d’autres business games (sur d’autres thèmes) car les étudiants des autres promotions en voulaient aussi. C’est une très bonne entrée en matière en début d’année, cela montre une dimension réseaux que nous ne pouvons pas avoir sur d’autres événements.

La formation par le jeu favorise le côté challenge, tout en apportant de la pédagogie.

De quelle manière ces séminaires nationaux répondent-ils aux besoins de vos étudiants ?

I. CARRASSUS : Pour nos étudiants, c’est le tout début et les séminaires leur permettent de passer entre 3 et 5 jours ensemble, de suer ensemble, d’échanger, de se challenger… La dynamique est donc totalement différente car ils se connaissent mieux après cela, alors que sans les business games ils auraient eu besoin de plus de temps pour se connaître.

Je pense qu’ils sont aussi très fiers de faire partie d’un réseau d’écoles aussi grand. Ils en voient les bénéfices par rapport à leur métier futur, c’est un réseau qu’ils sont en train de se créer donc c’est génial ! Quand je vois les diplômés sortis de l’école, qui ont gardé des contacts, qui ont continué à réseauter entre IFAGUIENS et à faire du business, je me dis qu’ils ont tout compris de notre état d’esprit, de nos valeurs.

Et aux attentes de l’IFAG ?

I. CARRASSUS : L’avantage de ces challenges nationaux est l’apport d’une réelle dynamique entre les campus. Il y a des promos de 20-30 étudiants et les étudiants n’arrivent pas à s’imaginer qu’il y a les mêmes promos dans d’autres villes en France. Nous avons 345 équipes (NDLR : composées de 3 à 5 personnes) qui ont joué et participé à ces séminaires pédagogiques durant les premières semaines de rentrée. Cela montre tout de suite l’importance du réseau IFAG et indique aux jeunes qui ne nous connaissent pas qu’il s’agit d’une école à dimension nationale contrairement à ce que l’on pourrait penser.

Aujourd’hui l’IFAG compte 16 campus, plus de 1700 étudiants. L’organisation d’un Business Game national est-elle compliquée ?

I. CARRASSUS : C’est vrai qu’au début nous étions stressés concernant l’organisation, mais maintenant il n’y a plus besoin d’intervenir. Nous faisons des points réguliers avec l’équipe Sciado Partenaires sur ce qui fonctionne et fonctionne moins. Nous sentons vraiment les améliorations, les débriefings que nous faisons ont des résultats, c’est rapide et efficient.

L’entreprise a pris les rênes sur l’organisation des business games (ndlr : 1er, 2ème, 4ème et 5ème année) et je n’ai presque plus à intervenir, seulement pour féliciter les performances des étudiants !1700

Quels sont les points forts de Sciado Partenaires pour organiser un tel événement pédagogique ?

I. CARRASSUS : Ils savent répondre aux besoins des campus à la dernière minute en cas de problème. Leur formateurs connaissent très bien les outils et la dynamique d’animation, ce qui est très rassurant pour les écoles. J’ajoute également le fait que l’équipe Sciado reste très disponible pour les formations d’autres formateurs. Elles se déroulent souvent pendant l’été et ce n’est pas évident. Cela se passe toujours bien surtout quand les formateurs ont besoin d’eux. Ils sont présents et ça c’est vraiment super !

Quelles qualités propres à Sciado Partenaires pensez-vous ne pas trouver ailleurs ?

I. CARRASSUS : Tout d’abord, le respect des valeurs de notre école, à savoir le travail d’équipe et l’humilité que l’on attend d’un professionnel. Ils comprennent très bien la philosophie de l’IFAG et savent se remettre en cause lorsque cela est nécessaire. La proximité est aussi une autre de leurs qualités appréciables. Ils prennent le temps de débriefer avec nous, de mettre en place des plans d’actions et cherchent à améliorer les process. Ils ne considèrent jamais que le marché est “acquis” et veulent toujours s’améliorer d’année en année.

L’équipe de formateurs Sciado maîtrise les Business Games ainsi que la dynamique d’animation.

Nous observons les résultats de ces améliorations tous les ans et ils nous accompagnent au fur et à mesure pour s’adapter aux nouvelles exigences académiques. Par exemple, nous travaillons ensemble sur des aspects de validation de compétences ce qui nous permet de proposer des formations en adéquation avec les besoins de nos étudiants.

Sciado Partenaires pour vous en 3 mots.

I. CARRASSUS : Réactivité, écoute et convivialité. Ils ont beau être chefs d’entreprise et avoir d’autres clients aussi importants que l’IFAG, ils sont toujours disponibles lorsque nous les appelons, très à l’écoute, ils arrivent à nous mettre à l’aise et restent toujours ouverts à l’amélioration.

Vous avez un projet de Business Game ? Contactez-nous !

L’IFAG est une école de management et d’entrepreneuriat installée dans 16 campus en France. Elle propose aujourd’hui des séminaires en gestion de projet, diagnostic stratégique d’entreprise, transmission et reprise d’entreprise, production et système d’information.

apprentissage

Appel à projets pour la préparation à l’apprentissage : qui peut soumettre des dossiers ?

Le Ministère de Travail lance un appel à projets pour la création d’une préparation à l’apprentissage, d’après un communiqué de presse issu récemment par l’institution. La démarche a comme objectif de faciliter l’intégration dans le monde professionnel des jeunes vulnérables, avec un accès réduit à la formation.

Qui pourra soumettre un projet ?

–> Chaque Centre de Formation d’Apprentis (CFA) ou groupement de CFA ou organisme compétent en matière d’insertion professionnelle et d’apprentissage et associé à au moins un CFA.

Quel accompagnement pour les porteurs des projets

–> Les organismes sont libres d’imaginer ce qui leur semble le plus adapté.

–> La durée des parcours peut varier de quelques jours à plusieurs mois.

–> L’accompagnement doit permettre d’identifier les compétences et les connaissances du jeune et de sécuriser son entrée en contrat d’apprentissage.

–> Les projets qui ciblent les jeunes dont le niveau de qualification est inférieur au niveau IV seront prioritaires.

–> La priorité ira aussi pour les projets qui concernent les jeunes résidant dans les quartiers de la Politique de la ville (QPV) ou les zones rurales défavorisés.

Coûts éligibles

–> Tous les coûts d’études et d’ingénierie, d’accompagnement, de coordination, de suivi et d’évaluation sont éligibles.

–> Par contre, les coûts liés à l’acquisition de terrains ou des investissements immobilier ne sont pas éligibles.

Quels sont les critères de sélection ?

Les projets seront sélectionnés par un comité de sélection qui tiendra compte de plusieurs critères. Voici quelque uns :

– la crédibilité du porteur de projet ou du consortium qui le conduit

– la qualité de la gouvernance et du modèle économique

– la densité des partenariats territoriaux ou sectoriels

– la pertinence de la proposition

– l’ambition expérimentale et novatrice du projet, y compris les modes d’évaluation

Le montant des subventions n’est pas plafonné, mais le financement accordé ne pourra dépasser 80% du budget total. Pour bénéficier des subventions, les lauréats signeront une convention avec le financeur. Ce document précisera le rythme des versements, les modalités de communication et d’évaluation, etc.

La date limite pour soumettre les projets est avril 2019.

Une première sélection aura lieu en décembre 2018 pour les projets pouvant commencer dès les premières semaines de l’année 2019.

L’architecture détaillée du dossier de réponse et le cahier des charges complet seront disponibles bientôt sur le site du ministère du Travail.

Source : Ministère du Travail

universités européennes

Erasmus+ : 30 millions d’euros pour les universités européennes

La Commission Européenne veut mettre en place des universités européennes, d’après un communiqué de presse de la Commission Européenne publié mercredi, le 24 octobre 2018.

L’institution consacrera un montant de 30 millions d’euros à la création des universités européennes. Cela représente une partie minime du budget total du programme Erasmus+, qui devrait s’élever à 3 milliards d’euros l’année prochaine.

« Cette nouvelle initiative a été approuvée par les dirigeants de l’Union européenne et constitue une étape vers la création d’un espace européen de l’éducation d’ici 2025 », mentionne le document cité.

Le but est donc de renforcer l’identité européenne et d’améliorer la compétitivité des établissements européens d’enseignement supérieur.

« (…) Nous œuvrons en faveur d’une Europe où l’apprentissage, les études et la recherche ne seront pas entravés par des frontières. Il n’y aura pas de murs entravant l’excellence, l’innovation et l’inclusion en matière d’éducation », a déclaré M. Tibor Navracsics, commissaire européen chargé de l’éducation, de la culture, de la jeunesse et du sport.

Le commissaire a également ajouté que « les universités européennes ont un réel potentiel de transformer le paysage de l’enseignement supérieur en Europe ».

Comment créer les universités européennes ?

Les universités intéressées par cette initiative peuvent consulter l’appel à propositions 2019 du programme Erasmus+, lancé par la Commission Européenne. De plus, le guide du programme Erasmus+ est aussi disponible dans toutes les langues officielles de l’UE. Lancé cette semaine, le guide fournit des informations détaillées sur toutes les possibilités offertes en 2019.

D’après ces documents, la Commission lancera un programme pilote qui soutiendra six alliances d’universités européennes. Chaque alliance doit en effet regrouper au moins trois établissements d’enseignement supérieur de trois pays.

Les universités doivent soumettre leur demande de subvention à l’Agence exécutive «Éducation, audiovisuel et culture» avant le 28 février 2019.

Ainsi, l’objectif est de mettre en place une vingtaine d’universités européennes d’ici 2024, comme l’indique le communiqué de presse.

gamification

L’Infographie de la Gamification

La gamification est une méthode qui consiste à intégrer des éléments ludiques dans une activité qui n’est pas liée au jeu. Le but de la gamification est d’inciter les utilisateurs d’un service, les collaborateurs d’une entreprise ou les apprenants d’une école à s’engager plus dans leur activité, à amplifier leur motivation.

En effet, il paraît simple d’utiliser un jeu dans nos formations. Nous avons l’habitude de jouer et, de plus, nous avons même des prédispositions au jeu.

Pourtant, il y a des formateurs qui soulèvent des difficultés dans la mise en place de la gamification. « Les apprenants sont trop pris par le jeu et ils ne sont plus attentifs à mes explications ». « Ils n’ont pas compris le jeu ». « Je n’arrive pas à faire les bonnes connections entre le jeu et la pédagogie » etc.

Pour clarifier tous ces éléments et pour vous inspirer pour vos prochaines formations, nous avons réuni les petits « astuces » des formateurs et voilà le résultat :

L’Infographie de la Gamification

gamification

6 astuces pour gamifier vos formations

Vous entendez souvent ce terme et vous allez sûrement le rencontrer régulièrement dans nos publications et nos articles. Nous avons donc décidé de donner une définition à la gamification, qui pourra vous aider à mieux cerner les avantages de la pédagogie par le jeu.

Pour faire simple : il s’agit d’une méthode qui consiste à intégrer des éléments ludiques dans une activité qui n’est pas liée au jeu. Le but de la gamification est d’inciter les utilisateurs d’un service, les collaborateurs d’une entreprise ou les apprenants d’une école à s’engager plus dans leur activité, à amplifier leur motivation.

En effet, il paraît simple d’utiliser un jeu dans nos formations – nous avons l’habitude de jouer et, de plus, nous avons même des prédispositions au jeu.

Pourtant, il y a des formateurs qui soulèvent des difficultés dans la mise en place de la gamification : « les apprenants sont trop pris par le jeu et ils ne sont plus attentifs à mes explications » ; « ils n’ont pas compris le jeu » ; « je n’arrive pas à faire les bonnes connections entre le jeu et la pédagogie » etc.

Nous sommes ici justement pour clarifier tous ces éléments et pour vous inspirer pour vos prochaines formations !

1. Fixez des objectifs réalistes et bien déterminés dans le temps

Combien des fois avez vous perdu à un jeu de société car les règles n’étaient pas claires ? Ce sera la même situation avec vos apprenants : tant qu’ils ne connaissent pas les règles et les objectifs du jeu, il ne seront ni investis, ni motivés à gagner. Ils ne finiront pas seulement perdants, mais également sans avoir acquis de nouvelles compétences.

Ainsi, il est important de fixer dès le début les objectifs de la formation ; il est encore plus important que ces objectifs soient réalistes, mesurables, bien déterminés dans le temps. Tant qu’ils sont clairs, le jeu deviendra de plus en plus simple à suivre.

2. Le scénario doit être simple, mais évolutif

Parfois, faire simple est le plus compliqué. Et un scénario complexe peut être synonyme de formation ratée : vos apprenants seront perdus entre tous les détails, les changements de situation et les paramètres à prendre en compte. Vous allez être amenés à enlever des informations pour ne pas les bouleverser encore plus. Si le scénario est simple, alors ce sera le contraire : vous aurez le temps d’ajouter des informations au fur et à mesure et ce sont les apprenants qui viendront vers vous pour en savoir plus. N’oubliez pas, le but est de les captiver pour maîtriser un tel sujet, pas de les transformer en Sherlock Holmes, toujours à la recherche d’indices dans votre scénario.

3. Faites travailler vos apprenants en équipe

Les apprenants posent beaucoup de questions, et la plus fréquente porte surtout sur la réalité de la simulation. Nous pouvons à ce moment précis questionner ce qu’est la réalité: celle vécue par une personne? par plusieurs? approuvée par un comité d’experts?

Bien entendu, il ne s’agit pas des situations réelles dans les jeux que vous utilisez dans les formations, mais des situations réalistes, qui trouvent des correspondances dans la vie réelle. L’idéal est donc de ne pas s’éloigner beaucoup d’une situation quotidienne. Et la vérité est que, peu importe le métier que nous choisissons ou le domaine d’activité, nous serons sûrement amenés à travailler en équipe, d’où l’intérêt de faire jouer vos apprenants en équipe. L’effectif de votre promotion représente également une composante non négligeable dans la nécessité de mettre en place ce dispositif en équipe.

4. Donnez un feedback immédiat et constructif

Vous êtes un formateur et vos apprenants vous verront exactement dans cette posture : ils attendent de vous un feedback, leur dire si la direction qu’ils ont pris est la bonne. Ils ont besoin d’un conseil et des explications, ils doivent comprendre ce qu’ils font bien / mal pour améliorer leur performances. Faites attention : le feedback ne doit pas se résumer à leur dire que leur décision n’était pas la bonne, mais il doit être constructif, clair et bien argumenté.

Vous pouvez même leur donner des documents support, des présentations, des vidéos explicatives. Ainsi, vos apprenants se sentiront guidés et suivis tout au long de la formation et, de plus, perfectionneront une compétence ou augmenteront leur productivité.

5. Faites vivre votre formation

Après quelques “parties de jeu”, vos apprenants entrent dans un rythme passif ; pour éviter la passivité et le manque de motivation, vous pouvez ajouter des challenges, des éléments créatifs, des exercices à faire. Il s’agit d’une formation par le jeu, pas d’un jeu, vous êtes donc en droit de leur fournir des présentations, leur demander des rendus via des quiz d’évaluation à remplir, des rapports à déposer ou bien des présentations/reportings à animer. Ces éléments ont aussi l’avantage de rappeler à vos apprenants qu’ils suivent une formation et qu’ils doivent garder l’esprit vif et attentif.

6. Récompensez les apprenants et affichez leur progression

Un classement motivera les apprenants à finir le jeu et à vouloir être “sur le podium”. L’esprit de compétition reste donc indispensable dans un jeu alors vous devez l’entretenir. Comment le faire ? Vous pouvez imaginer des modalités de récompenses (des points, des badges etc.), vous pouvez les faire “gagner” un challenge ou tout simplement les féliciter par un message. C’est à vous de décider si et comment les récompenser, en fonction de votre public et ses attentes.

Plus de 59.000 organismes de formation enregistrés sur Datadock depuis le 1er janvier 2017

Au 30 mai 2018, 59.474 organismes de formation étaient inscrits sur la base de données Datadock, conformément au rapport d’activité du Groupement d’intérêt économique gestionnaire de l’entrepôt Datadock (GIE D2OF). Le chiffre représente plus de 62% du total de 95.000 d’organismes de formation actuellement existants en France.

Le rapport d’activité de GIE D2OF, publié le 24 juillet 2018, contient les chiffres clés de l’évolution des organismes de formation sur Datadock.

Nous rappelons que Datadock est une base de données accessible en ligne où les financeurs de formation professionnelle continue peuvent vérifier la conformité des organismes de formation vis-à-vis des 6 critères qualité définis par la Loi.

Ce catalogue contenant les organismes de formation a été mis en ligne le 1er janvier 2017 et les premiers organismes de formations se sont enregistrés. Un an et demi plus tard, la plateforme recense, suivant les critères et indicateurs qualité, plus de 59.000 organismes de formation.

Du total des organismes inscrits sur le Datadock, 36.775 ont été considérés « référençables », c’est à dire qu’ils répondent aux exigences du décret Qualité et peuvent, à ce titre, être référencés par les financeurs de la formation professionnelle.

Répondre aux exigences du décret Qualité, ça veut dire quoi ?

Depuis le 1er janvier 2017, pour bénéficier de financements de la formation professionnelle, un organisme de formation doit soit justifier d’une certification (CNEFOP), soit respecter les procédures définies par les financeurs.

Les dispositions législatives confient aux financeurs de la formation professionnelle la responsabilité du suivi et du contrôle de la qualité des organismes de formation avec lesquels ils travaillent.

Ensuite, le décret Qualité du 30 juin 2015 fixe le cadre en déterminant les 6 critères sur lesquels les financeurs (Opca, Opacif, Fongecif…) doivent se baser pour s’assurer de la qualité des actions de formation.

  • L’identification précise des objectifs de la formation et son adaptation au public formé
  • L’adaptation des dispositifs d’accueil, de suivi pédagogique et d’évaluation aux publics de stagiaires
  • L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement à l’offre de formation
  • La qualification professionnelle et la formation continue des personnes chargées des formations
  • Les conditions d’information du public sur l’offre de formation, ses délais d’accès et les résultats obtenus
  • La prise en compte des appréciations rendues par les stagiaires

Des contrôles sont annoncés en 2018, par les financeurs de Datadock

Afin de s’assurer de la conformité des pratiques des organismes de formation aux obligations du décret du 30 juin 2015, attestées par les déclarations effectuées dans le Datadock, les financeurs membres de Datadock vont mener des actions de contrôle.

Ainsi, 800 organismes de formation seront contrôlés sur site au cours de l’année 2018.

“Les contrôles seront réalisés par des prestataires externes sélectionnés sur appel d’offres et par les financeurs eux-mêmes. Les contrôles respectent un cahier des charges précis et partagé par l’ensemble des opérateurs, ce qui garantira la transparence de la démarche et la lisibilité des données”, il est spécifié dans le rapport d’activité GIE D2OF.

Chaque financeur, pourra en plus de ces contrôles menés conjointement, conduire des actions de contrôle supplémentaires.

Sources :

Suivez ici toutes les nouveautés de la formation.

gamification sciado

Formateurs, voulez-vous vitaminer vos formations ? Essayez la gamification !

Vous cherchez une solution pour moderniser vos formations ? Vous souhaitez former vos apprenants avec un business game pédagogique, mais vous vous demandez comment procéder ? La gamification est elle réellement efficace ?

Retrouvez dans l’article toutes les réponses à vos questions ! Découvrez la pédagogie par le jeu et apprenez à former de manière ludique en conciliant les attentes pédagogiques et les nouveaux codes.

Pourquoi choisir la gamification ?

Nos premiers apprentissages se font en jouant. Plus tard, comme adultes, nous échangeons les jeux enfantins avec les jeux de société. Mais le jeu reste toujours une partie de nos vies.

Lorsque nous suivons une formation, le jeu disparaît, laissant la place au sérieux, à l’attention et à la concentration. Nous associons automatiquement la formation à une forme d’abnégation : nous y sommes parce que nous devons, car cela fait partie de nos études et sans une formation nous n’allons pas atteindre nos objectifs professionnels. Le devoir prend alors la place du plaisir et de l’épanouissement.

Voilà ce qu’il manque dans les formations classiques – le plaisir, et c’est ici où la gamification intervient, pour casser les normes et re-motiver les apprenants.

Vous pouvez alors questionner la nécessité de casser les normes pour motiver. Il y a d’autres moyens de motiver, tout en restant classique.

Car tout ce qui sort de l’ordinaire déclenche l’envie d’essayer, de découvrir. Car c’est souvent en dehors de notre zone de confort que nous retrouvons le bonheur ; et, comme vous l’avez bien deviné, la formation ne fait pas exception à ce principe.

Tout le monde joue, d’une manière ou d’une autre. Que ce soit un jeu de stratégie, de plateau ou bien de cartes, nous jouons et prenons du plaisir à jouer. Il ne nous reste donc plus qu’à retrouver cet esprit du jeu dans un contexte éducatif.

Les avantages de la pédagogie par le jeu

Une pédagogie innovante réveille notre intérêt et nous offre une expérience atypique et agréable. Souvent, les apprenants ne se rendent même pas compte qu’ils suivent une formation, car le jeu les occupe et les intrigue. Pour autant, la gamification ne signifie pas jeu, mais pédagogie par le jeu.  Elle n’est pas non plus synonyme de nivellement par le bas, mais bien au contraire d’accessibilité à des connaissances approfondies.

Chaque jeu doit raconter une histoire pour inciter, et chaque histoire doit être suffisamment pédagogique pour former.

Chaque jeu a des qualités pédagogiques, le but du formateur est de savoir l’exploiter et l’appréhender. Une fois cet objectif atteint, le jeu va se dévoiler comme le moyen le plus efficace pour transmettre les connaissances.

Le vrai avantage du jeu est qu’il engage l’apprenant tout au long de la formation en lui donnant des tâches et des responsabilités. Ainsi, ce dernier deviendra un acteur actif de la formation, il prendra des décisions,analysera et agira de manière interactive et productive.

L’esprit de compétition motive les apprenants à donner le meilleur d’eux-mêmes, donc au delà de l’engagement, il s’agit aussi d’une motivation de comprendre et de mémoriser pour arriver à dépasser les concurrents.

Tout cela en gardant son propre rythme d’apprentissage, car le formateur n’est pas là pour imposer ni pour donner les réponses, mais plutôt pour aider à trouver les réponses, à accompagner.

Les apprenants n’auront probablement pas toutes les solutions, mais ils auront tous les moyens pour les trouver.

Comment gamifier vos formations ?

Nous arrivons, enfin, à l’information qui vous intéresse le plus : comment gamifier une formation ! Et la bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin d’être un expert dans la formation par le jeu, ni de connaître en détail les Business Games pédagogiques.

Chaque formateur, enseignant ou animateur peut intégrer le jeu dans ses formations et former de manière ludique, quelque soit la thématique.

Vous pouvez découvrir les business games et leur intérêt pédagogique en contactant tout simplement Sciado Partenaires et/ou en participant à nos webinaires de découverte.

Nos experts en formation initiale et continue seront là pour vous former à nos outils, pour vous présenter les principes et les enjeux de la gamification et les différents types d’animation possibles.

De plus, en tant que créateurs de solutions pédagogiques complètes, nous vous accompagnerons tout au long de cette expérience : dès vos premiers pas dans la gamification, jusqu’à la fin, quand vous serez en mesure de mettre en place des modules de formation par le jeu adaptés à vos apprenants.

Promis, vous allez vouloir jouer avec nous pour jouer la différence !

Sciado Partenaires est une société de formation spécialisée dans la conception et l’animation de Business Games Pédagogiques, fondée en juin 2015 à Lyon.

Nous développons des simulateurs d’entreprise, des scénarios et des animations qui permettent de créer des formations à forte valeur ajoutée, basées sur la création d’expérience pour les participants et l’acquisition de compétences en plus des connaissances.

Pourquoi choisir la formation par le jeu ? Nos formateurs témoignent

La question paraît évidente lorsqu’on la pose à un formateur « aguerri » aux Business Games Pédagogiques et pourtant elle peut prendre plusieurs facettes. Entre animation en pédagogie active et recherche de méthodes innovantes, notre équipe de formateurs s’est prêtée au jeu de l’interview sur cette question : Que signifie pour toi la formation par le jeu ?

Nos experts en formation initiale et continue expliquent pourquoi intégrer le jeu dans la formation, comment l’utiliser et, surtout, quels en sont les avantages.

Leurs réponses sont propres à leurs parcours mais l’esprit reste le même : les formations gamifiées innovantes jouent la différence !

« Que signifie pour toi la formation par le jeu ? »

Mickaël AUBRY

J’ai voulu être formateur pour transmettre la connaissance, pour donner aux autres l’envie d’apprendre. En même temps, j’adore toutes les formes de jeu et suis convaincu que chaque jeu doit raconter une histoire. La formation par le jeu réuni donc mes deux passions et je ne vois pas comment je pourrai revenir à une formation classique.


Thibaud SERIEYE

La formation par le jeu pour moi ? C’est une nouvelle manière d’apprendre bien plus dans l’aire du temps. Soyons réalistes, tout le monde joue, plus de 80% d’étudiants ont déjà essayé un jeu vidéo de gestion, comme par exemple Age of Empires. Nous nous amusons tous à simuler, alors il n’y a plus qu’à reprendre cet esprit de jeu dans un contexte éducatif.


Yves ALAJOUANINE

Je travaille avec Romain depuis plusieurs années, et nous avons trouvé beaucoup de points faibles dans la formation classique. Il y avait un réel besoin de capter l’attention des étudiants et de leur proposer un challenge, alors nous avons imaginé deux Business Games sur papier que nous utilisons toujours. C’est une manière de renforcer le travail en équipe, de développer les interactions formateur/apprenant.


Romain BLOURDE

J’ai été naturellement attiré par l’apprentissage depuis tout petit et j’ai voulu apporter quelque chose d’innovant et interactif dans l’éducation, qui correspondait à la vie réelle. Le jeu me permet de créer des liens avec les apprenants, de les sortir de leur zone de confort et de leur redonner la confiance en eux même.  En tant que formateur, nous avons aussi un challenge, car autour d’un seul jeu nous devons développer différentes formations et animations.


Jean-Baptiste SERIZIAT

Etre formateur n’est pas qu’un métier, mais une passion, une vision de la vie, une responsabilité envers ses apprenants. Un des prérequis d’un formateur c’est d’avoir de l’empathie, il ne faut pas imposer son point de vue. Avec la pédagogie par le jeu, nous changeons le paradigme, les enjeux ne sont pas les mêmes, et nous envisageons différemment les risques et les défis.


Nicolas PECH-GOURG

J’ai découvert la formation par le jeu avant qu’elle soit « à la mode » et je l’ai toujours considérée la méthode la plus adaptée pour amener les apprenants à rester concentrés et motivés pendant le cours. Le jeu signifie motivation, esprit d’équipe, compétition, apprentissage, donc il réunit tous les éléments importants pour (se) former.


Quant à vous, nous attendons aussi vos réponses et vos opinions sur la pédagogie par le jeu !

PS. Si vous n’êtes toujours pas convaincu, vous pouvez nous contacter à tout moment pour échanger autour de la formation par le jeu.

Avenir professionnel

Loi Avenir Professionnel : Quels changements dans la formation ?

Suite à son adoption à l’Assemblée Nationale le 1er août 2018, la Loi pour la Liberté de choisir son Avenir Professionnel est promulguée par le président de la république le 5 septembre 2018. Elle est ensuite publiée au Journal Officiel le 6 septembre 2018.

L’actuelle Loi n° 2018-771 apporte plusieurs changements significatifs dans la formation et donne de nouveaux droits aux citoyens français. Les premiers changements majeurs apparaîtront donc dès le 1er janvier 2019.

« La loi permet d’établir une société de l’émancipation par le travail et la formation qui donnera à chacun, jeunes, salariés et demandeurs d’emploi, la capacité de se projeter sereinement dans l’avenir, de se réaliser dans sa vie professionnelle grâce à des droits nouveaux, et aux entreprises (…) de trouver les compétences nécessaires à leur développement”, a déclaré Muriel Pénicaud, ministre du travail, après l’adoption de la loi.

Les 10 points clés à retenir sur la Loi Avenir Professionnel

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel contient des dispositions qui touchent un grand public : jeunes, salariés, demandeurs d’emploi, professionnels et entreprises.

Pour faciliter la lecture et rendre son contenu plus accessible aux citoyens, le Ministère du Travail a mis à disposition sur son site internet des informations en temps réel sur l’avancement des procédures législatives, ainsi que des présentations, des discours et  des plaquettes explicatives.

Voici donc la loi Avenir Professionnel en 10 points clés.

  1. Décider de son propre avenir professionnel
  2. Se former et acquérir des compétences quelle que soit sa situation de départ
  3. Être accompagné dans sa reconversion professionnelle
  4. Faire pour apprendre : choisir l’apprentissage, une alternative pédagogique porteuse d’avenir
  5. Permettre aux entreprises de développer l’apprentissage
  6. Aider les jeunes et les salariés à mieux s’orienter
  7. donner de nouveaux droits aux salariés démissionnaires et responsabiliser les acteurs
  8. rendre réelle l’égalité entre les femmes et les hommes dans les entreprises
  9. Faciliter l’accès à l’emploi pour les personnes en situation de handicap
  10. Mieux protéger les entreprises et les salariés contre les fraudes au travail détaché

Quand est-ce que les dispositions rentreront en vigueur ?

La loi contient 66 articles, structurés autour de trois titres majeurs :

  • Titre I : vers une nouvelle société de compétences : le développement massif de l’apprentissage et l’accès réel à la formation professionnelle
  • Titre II : une indemnisation du chômage plus universelle et plus juste : de nouveaux droits à l’assurance chômage
  • Titre III : dispositions relatives à l’emploi : une société plus inclusive pour une égalité professionnelle réelle entre les femmes et les hommes et la lutte contre le harcèlement sexiste et sexuel au travail, un accès à l’emploi des personnes en situation de handicap plus universel et une protection plus efficace pour les travailleurs détachés

Conformément à la loi, les dispositions rentreront en vigueur progressivement, entre janvier 2019 et jusqu’en 2021.

1er janvier 2019 : « la grande date »

Le Titre I, qui traite les compétences, l’apprentissage et l’accès à la formation professionnelle, entre en vigueur le 1er janvier 2019.

Parmi celles là, les plus importants changements seront :

  • la création de France Compétences, un nouvel organisme de régulation des formations professionnelles
  • les Opérateurs de compétences, qui remplaceront les OPCA
  • la contribution unique relative à la formation professionnelle et à l’apprentissage, qui se substituera à l’actuelle taxe d’apprentissage
  • l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés pour les employeurs, avec un taux de 6 % et l’une clause de revoyure tous les cinq ans
  • organisation d’un Conseil en évolution professionnelle
  • une aide versée à l’employeur par l’État pour s’il conclu des contrats d’apprentissage
  • l’accès des salariés à des actions de formation professionnelle et utilisation de leur CPF
  • un nouveau référentiel national fixe les indicateurs d’appréciation des critères Qualité (actuellement, les indicateurs sont prévus dans le Décret n° 2015-790 du 30 juin 2015 relatif à la qualité des actions de la formation professionnelle continue)
  • le contrat de professionnalisation à l’étranger pour une durée qui ne peut excéder un an

Les dispositions du Titre II, qui concerne l’indemnisation du chômage, rentreront également en vigueur le 1er janvier 2019.

En ce qui concerne les dispositions du Titre III du projet de loi, qui comporte des dispositions relatives à l’emploi, elles vont rentrer en vigueur progressivement. Ainsi, la plupart prendront effet à compter de la date de publication de la loi et d’autres au 1er janvier 2019. Enfin, les dispositions concernant l’obligation d’emploi des personnes en situation de handicap, sont applicables à partir du 1er janvier 2020.



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