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Les centres de formation continue accueillent des stagiaires à compter de cette semaine

À compter du 11 mai 2020, les centres de formation continue peuvent accueillir à nouveau dans leurs centres des stagiaires en formation continue (salariés, indépendants, demandeurs d’emploi), transmet le Ministère du Travail dans un communiqué de presse.

« Le développement des compétences est […] un élément déterminant pour le développement économique des entreprises et l’emploi des salariés. Il est essentiel que les organismes de formation reprennent leur activité, en respectant les mesures sanitaires », déclare le ministre du travail, Muriel Pénicaud.

Ainsi, les organismes de formation devront nécessairement respecter le protocole national de déconfinement.

De plus, un guide à destination des organismes de formation complétera ce protocole national et sera publié bientôt.

Le protocole national de déconfinement 

Le ministère du Travail a publié début mai un protocole national de déconfinement pour aider les entreprises et les associations. Le document s’adresse à toutes les entreprises, quelles que soient leur taille, activité et situation géographique. L’objectif est de reprendre l’activité en assurant la protection de la santé de leurs salariés grâce à des règles universelles.

Ce protocole précise la doctrine générale de protection collective que les employeurs du secteur privé doivent mettre en place. Il vient donc en complément des 48 guides métiers déjà disponibles sur le site du ministère du Travail et élaborés en partenariat avec les fédérations professionnelles et les partenaires sociaux.

Enfin, le protocole apporte des précisions et recommandations par rapport à la gestion des flux ou bien au nettoyage et à désinfection des locaux.

« Nous devons accompagner les entreprises pour que l’activité reprenne dans des conditions garantissant la santé et la sécurité des salariés », explique Muriel Pénicaud.

Cela reste donc une condition nécessaire au retour au travail à partir du 11 mai, d’après le ministre du travail. Cependant, le télétravail doit rester la norme pour toutes les activités qui le permettent pour les prochaines semaines.

Nous rappelons que les organismes de formation n’ont pas accueilli des stagiaires depuis le mois de mars, quand le confinement est entré en vigueur. Une ordonnance portant de mesures d’urgence pour la formation professionnelle a été publie début avril. 

certificat de réalisation formation

Une nouvelle version du Certificat de réalisation, applicable à partir du 1er juin 2020

Le ministère du Travail met en place une nouvelle version du Certificat de réalisation des actions de formation, bilans de compétences, actions VAE et actions de formation par apprentissage. Ainsi, la principale modification dans le certificat concerne les projets de transition professionnelle.

En effet, dans ces cas, le certificat sera transmis mensuellement.

« Lorsque l’action est mise en oeuvre dans le cadre d’un projet de transition professionnelle, le certificat de réalisation doit être transmis mensuellement », précise le document cité.

D’après le ministère, la nouvelle version du certificat est applicable à compter du 1er juin 2020.

Nous rappelons que le Ministère du Travail à mis en place le certificat de réalisation de la formation au début mai. La démarche a donc pour objectif l’harmonisation des pratiques entre les opérateurs de compétences (OPCO) avec les entreprises, les organismes de formation et centre de formation d’apprentis (CFA) .

Ainsi, le certificat conduira à fluidifier les modalités de paiement à partir d’un document de référence simple.

formation gratuite

Formation gratuite pour les salariés en activité partielle : Comment bénéficier ?

Tout salarié en activité partielle peut désormais bénéficier d’une formation gratuite, prise en charge par l’État, dans le cadre du plan de développement des compétences. L’objectif de cette démarche est d’accompagner et soutenir les entreprises dans la période actuelle. Cette information apparaît dans l’instruction du ministère du Travail du 9 avril 2020, qui précise ainsi les évolutions apportées au dispositif FNE-Formation (Fonds national de l’Emploi).

* Le Fonds National de l’Emploi est un des outils ingénierie emploi-formation du dispositif AME, ayant comme objectif d’aider les salariés avec un faible niveau de qualification par rapport aux besoins du marché, à condition qu’ils ne soient pas en chômage partiel.

D’après le Ministère du Travail, l’État prend donc en charge à 100% les coûts pédagogiques engagés dans le cadre du FNE-Formation. Et cela sans plafond horaire (ne sont évidemment pas compris les salaires).

Enfin, la durée de la formation ne peut excéder la période d’activité partielle.

Les critères pour bénéficier d’une formation gratuite

Qui ?

  • Toutes les entreprises ayant des salariés placés en activité partielle sont éligibles.
  • Tous les salariés placés en activité partielle peuvent bénéficier du dispositif indépendamment de leur catégorie socio-professionnelle ou de leur niveau de diplôme.
  • Les salariés en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation ne peuvent pas bénéficier du dispositif. 

Quelles formations  ?

  • Formations éligibles : les actions de formation, les bilans de compétences ainsi que les actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience.
  • D’après l’instruction, la durée de la formation ne peut excéder la période d’activité partielle et aura lieu à distance dans le cadre du plan de développement des compétences.
  • La formation doit être délivrée par un organisme de formation répondant aux critères Qualité (Datadock, Qualiopi ou CNEFOP).
  • La formation doit permettre au salarié de développer des compétences et renforcer son employabilité, quel que soit le domaine concerné.
  • L’instruction exclut les formations par apprentissage ou par alternance ainsi que les formations liées à la sécurité.

Quel financement ?

  • L’Etat prend en charge 100% des coûts pédagogiques, sans plafond horaire.
  • Si les coûts pédagogiques sont supérieurs à 1500 € par salarié, alors le dossier fera l’objet d’une instruction plus détaillée par la Direccte.
  • D’abord, l’Etat verse une avance de 50% à l’entreprise après la signature de la convention. Ensuite, le solde de 50% sera versé à la fin, après la réalisation du bilan.

Comment en bénéficier ?

  • L’entreprise doit faire une demande écrite simplifiée auprès de la Direccte ou de l’OPCO.
  • Ainsi, le dispositif peut être mis en place de manière individuelle sous la forme d’une convention conclue avec la Direccte.
  • Une action collective est également possible, via les Opérateurs de Compétences (OPCO).

Obligations de l’entreprise

  • L’employeur doit obtenir l’accord écrit de ses salariés placés en activité partielle pour suivre une formation gratuite.
  • L’employeur doit maintenir dans l’emploi le salarié formé pendant toute la période de la convention.
  • L’entreprise doit établir la liste nominative des personnes placées en activité partielle et suivant les formations.
outils de visioconférence

3 outils de visioconférence pour vos formations en ligne

Les outils de visioconférence sont devenus indispensables en ce moment. Ainsi, pour continuer à assurer nos activités et les formations déjà planifiées, nous utilisons plusieurs outils qui nous permettent de tout gérer à distance.

Le travail est désormais télétravail et le présentiel s’est transformé en digital. 

Nous avons donc testé plusieurs outils de visioconférence et voici nos 3 coups de coeur !

Les 3 outils de visioconférence testés par Sciado

1-HANGOUTS

pour communiquer avec notre equipe

C’est un service de messagerie instantanée et vidéo proposé par Google. Hangouts est une application disponible sur ordinateur, tablette ou smartphone, simple à installer et, surtout, gratuite. 

C’est l’outil parfait pour garder le contact avec votre équipe. Intégré sur votre compte Gmail, Hangouts vous permet de trouver très vite votre interlocuteur, mais également de créer un groupe de discussion ou lancer une réunion vidéo. 

Enfin, Hangouts donne la possibilité de réunir jusqu’à 10 participants pour une conférence vidéo.

2-WHEREBY

pour communiquer avec nos clients, formateurs et partenaires

Whereby est un outil directement en ligne, donc aucun téléchargement ou installation nécessaire. Il est disponible en version gratuite ou payante, en fonction de vos besoins.

En version gratuite, vous disposez des salles allant jusqu’à maximum 4 participants. En échange, en version payante vous pouvez créer plusieurs salles, pour chaque membre de votre équipe, avec un accueil de jusqu’à 50 participants.

Peu importe la version choisie, Whereby est simple à utiliser et vos invités n’auront pas besoin de s’inscrire, de se connecter ou de fournir leurs adresses mail. Ceci est important, surtout si vous n’avez pas le temps d’expliquer aux invités comment cela fonctionne. Ainsi, il suffit de les envoyer le lien et ce sera tout !

Vous pouvez essayer Whereby ici.

3-GLOWBL

pour organiser nos formations, séminaires et business games

L’outil parfait pour une classe virtuelle. Disponible sur ordinateur, tablette et smartphone, Glowbl recréé virtuellement la disposition d’une salle de classe.

Avec des tables dispersées partout, vous pouvez facilement répartir vos apprenants en équipes tout en gardant votre propre table. Le système « lève-main » est aussi présent, alors le formateur peut donner la parole à ses étudiants quand il le souhaite.

Enfin, les options de partage d’écran et de chat existent aussi, ainsi que la possibilité du trainer/formateur de passer voir chaque équipe à leur table. 

Glowbl est disponible ici.

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Attention, chacun de ces 3 outils dépendent d’une bonne connexion internet/wifi, de votre microphone, du nombre de personnes connectées ou bien du partage d’écran. Par conséquent, en fonction de tout cela, il est donc possible que vous soyez déconnectés ou que vous entendiez mal ou pas du tout les autres participants. 

qualiopi

La certification qualité Qualiopi, reportée pour janvier 2022

La certification qualité « Qualiopi » sera obligatoire à partir du 1er janvier 2022, d’après une ordonnance publiée au Journal officiel le 2 avril 2020. 

Ceci en sachant que la certification devait rentrer en vigueur le 1er janvier 2021. Le report est exceptionnel, il s’agit des mesures d’urgence face au COVID-19 en matière de formation professionnelle.

D’après l’ordonnance, « Qualiopi » sera une obligation légale pour les prestataires de formation souhaitant accéder aux fonds publics et mutualisés. Ainsi, il s’agit de financement par un OPCO, par l’État, les régions, la CDD, Pôle emploi ou l’Agefiph.

« Par conséquent, obtenir la certification Qualiopi devient une condition incontournable pour tous les OF, qui souhaitent proposer leurs formations éligibles au CPF sur les plateformes Mon Compte Formation », note le portal Moncompteformation.gouv.fr.

En quoi consiste la certification « Qualiopi » ?

Cette certification a donc pour objectif d’attester la qualité du processus mis en œuvre par les prestataires, y compris les formateurs indépendants, dispensant des actions de :

  •  formation
  •  bilans de compétences
  •  validation des acquis de l’expérience
  •  formation par apprentissage

Quelles sont les démarches à effectuer pour obtenir la certification qualité ?

Etape 1 : formuler une demande de certification auprès d’un organisme certificateur.

Les organismes possédant déjà une certification ou un label inscrit sur la liste du CNEFOP bénéficieront d’un audit initial minorée. Cela car ils justifient déjà d’une démarche qualité engagée.Etape 2 : signer un contrat avec un organisme de certification. Etape 3 : se soumettre à un audit initial à l’issu duquel sera délivrée la certification Qualiopi pour une durée de 3 ans.

Enfin, si le résultat de l’audit est favorable, vous obtiendrez la certification Qualiopi. Elle attestera donc de la qualité des processus mis en œuvre par votre organisme.

recrutement enseignant

La nouvelle plateforme « Recrutement enseignant » est désormais disponible

Recrutement Enseignant est la nouvelle plateforme en ligne de l’enseignement supérieur. Elle vise à faciliter le recrutement des intervenants et des professeurs vacataires en école de commerce.

Disponible depuis février 2020, la plateforme rassemble les intervenants de l’enseignement supérieur et les écoles de commerce. Ils peuvent ainsi ne plus perdre des journées entières à trouver une école . En même temps, les écoles n’auront plus besoin de lire des centaines de CV pour l’offre qu’elles ont posté.

« Concrètement, notre plateforme fait gagner du temps et donc l’argent aux deux entités précédemment citées », nous explique Martin SIMON, chef de projet Recrutement Enseignant.

Comment fonctionne la plateforme ? 

Le fonctionnement est très simple : il suffit pour un intervenant de s’inscrire sur la plateforme, de renseigner son profil et de proposer des cours. Cette dernière fonctionnalité permet aux intervenants d’être visible sur notre plateforme et est donc primordiale.

Grâce à celle-ci, il est possible de décrire les différentes matières et variantes dans lesquelles les enseignants pourront intervenir. Cela permet également de faire en sorte que les écoles ne trouvent pas sur la plateforme des CV longs à examiner et où on n’est pas vraiment certain que le profil convienne.

Ainsi, les écoles peuvent sélectionner très rapidement et facilement les professeurs leur convenant. Elles gagnent donc du temps et font gagner du temps aux enseignants également.

Quels sont les objectifs ?

« Nous avons voulu que nos intervenants aient le moins de barrière possible et que la plateforme soit la plus avantageuse possible pour eux. C’est pourquoi nous avons décidé que l’inscription serait totalement gratuite pour eux et que rien ne serait pris sur les prestations qu’ils effectueront. Pour nous rémunérer, nous allons faire payer à nos écoles partenaires un abonnement annuel. Ce dernier leur permettra, selon l’offre choisie, d’accéder à des avantages et à des fonctionnalités de notre plateforme », dévoile Martin Simon.

Aujourd’hui, après 3 semaines d’ouverture, la communauté compte déjà plus 200 intervenants avec 300 cours publiés sur la plateforme.

L’objectif est d’atteindre 400 à 500 intervenants dans les suivants mois. Nous travaillons déjà également avec une école et sommes en discussion avec plusieurs écoles. Nous comptons donc avoir une dizaine d’écoles pour le début de l’été.

classement simulateur

Le classement simulateur et ses 6 principes forts

Les simulateurs pédagogiques appartiennent à la famille des « jeux d’entreprise ». Dans ce type de dispositifs, le formateur « obtient » l’engagement de l’apprenant par la compétition, face à l’ordinateur, mais surtout face à des alter ego, à qui ce dernier peut se comparer.

La question de la mesure de la performance se résume donc parfois, pour l’apprenant, au classement simple du jeu.

Le classement simulateur est une arme à double tranchant. Celui ou celle qui a déjà animé une session le sait bien. Source de joie voire d’exultation par certains, il peut être également très mal vécu par d’autres, acceptant difficilement l’échec. En effet, dévoiler un classement entre participants signifie désigner un premier, mais également un dernier.

Chez SCIADO Partenaires, nous considérons qu’il est indispensable, à un moment ou à un autre dans l’exercice pédagogique, de pouvoir visualiser son niveau de performance, mais pas à tout prix.

La réflexion que nous avons menée sur la refonte du scoring de nos simulateurs repose sur plusieurs principes forts.

Les 6 principes forts du classement simulateur

1. L’approche multicritère du classement simulateur

La performance pouvant rarement se rapporter à un indicateur seul, nous avons choisi de dissocier le score total en plusieurs axes. Ces derniers se rapportent à un « profil » de joueur, ou une dimension privilégiée dans la finalité de l’apprenant.

Par exemple, en gestion d’entreprise, nous abandonnons l’idée de la seule évaluation de la rentabilité financière,. En échange, nous avons intégré au scoring un axe « responsable » qui met en lumière la capacité de l’apprenant à gérer son entreprise en tenant compte de son environnement sociétal.

2. La nécessité du compétitif indirect

En fonction du simulateur concerné, les interactions entre apprenants peuvent revêtir différentes formes et avoir des intensités variables. Pour évaluer au plus juste la compétence acquise, il nous semble indispensable que le scoring soit disjoint de cette interaction.

Nous ne marquons donc pas de point en lien avec un classement, mais par rapport à la valeur d’un indicateur. Ce dernier dépend, bien sûr, de la décision d’un autre joueur, virtuel ou réel. De cette manière, le classement dépend moins du comportement des autres joueurs, et fiabilise de fait la mesure de la performance.

3. La progressivité dans l’évaluation de la performance

Comme dans tout processus d’apprentissage, l’erreur existe, et est à mettre à profit pour créer une expérience positive. Suivant ce postulat, nous intégrons une pondération progressive des différents cycles de jeu, privilégiant les logiques long terme.

Le score sera donc obtenu par moyenne pondérée des performances de chaque cycle, avec une progressivité dans les coefficients. L’apprenant qui commet une erreur au début pourra apprendre et gommer l’incident par une sur-performance ultérieure.

4. La facilité de lecture du classement simulateur pour l’apprenant

Pour être moteur, un classement doit être lisible et motivant. C’est pour cette raison que nous avons imaginé la logique « Score => Axe => Critère ». Cela permet de comprendre finement le mode de calcul du score, en décomposant en axes, chaque axe étant lui-même calculé en fonction de plusieurs indicateurs.

En bref, l’apprenant, sur la base de son classement, doit pouvoir comprendre quels sont ses points faibles. Il sera ensuite capable de déterminer les leviers à actionner lors des décisions suivantes pour améliorer sa performance. Rien de plus frustrant de subir une dernière place sans savoir pourquoi !

Dans le même esprit, nous avons pensé la mesure de performance par un indice de base 100, qui représente l’optimal à atteindre, et qui peut être dépassé. De cette manière, la lecture des résultats est immédiate et pédagogique : un coup d’œil suffit pour comprendre où agir pour s’améliorer.

Ce système élaboré, en forme de « poupée russe », doit également pouvoir s’adapter au profil du joueur, et tenir compte de la source de sa motivation.

En effet, chacun est plus ou moins sensible à la comparaison avec les autres, et il faut donc proposer à terme une présentation relative, mais également absolue de la performance.

5. Fournir plusieurs moyens de se comparer

En relatif, nous distinguons deux approches, fonction du périmètre de comparaison. L’apprenant pourra bien sûr mesurer sa performance face à ses concurrents directs (que l’on appelle univers de jeu), mais également par rapport à ses camarades de promotions par exemple. C’est ce que l’on appelle l’approche « micro ».

Plus largement, l’apprenant devra être à même de connaître son classement dans une vision temporelle (tous joueurs confondus dans l’année), et même plus globale (« je suis 45ème sur 4 590 joueurs »). C’est ce que nous appelons l’approche « macro », souvent réclamée par les apprenants, et potentiellement valorisable sur leur CV en cas de performance remarquable.

6. Evaluer sa performance propre et sa progression au cours de l’exercice

Pour les joueurs plus sensibles à leur parcours intrinsèque nous apportons une visualisation immédiate de l’atteinte de l’optimal. Atteindre ou dépasser un indice 100 sur le score, sur un axe ou un critère particulier, est caractéristique de réussite et mis en avant lors de la parution des résultats.

« J’ai rempli le contrat et même dépassé l’objectif », indépendamment de la performance des concurrents ou autres joueurs. Nous imaginons donc une évaluation par la récompense. Le joueur cherche à collecter des « badges de réussite » plutôt qu’à être meilleur que les autres à tout prix.

L’exercice s’inscrivant dans une perspective temporelle, il est donc possible de démontrer une progression cycle par cycle, sur un ou plusieurs indicateurs. Nous valoriserons dans ce cas l’acquisition de compétences progressive, la capacité à apprendre de ses erreurs et à réagir de façon cohérente.

animer un groupe

Comment bien animer un groupe ? Les 3 fonctions essentielles du formateur !

Le formateur est de plus en plus souvent amené à travailler avec des groupes diversifiés, homogènes ou pas, avec des comportements et attentes différents. Il doit donc s’adapter à chaque fois, se transformer en curateur, sélectionner les bonnes informations et mettre le groupe « sur la piste ».

Malgré les différences entre les individus, le formateur doit tenir compte de 3 fonctions essentielles pour bien animer un groupe :

  1. Production
  2. Facilitation
  3. Régulation

La fonction de production

La fonction de production consiste à déterminer les objectifs communs et à trouver les solutions pour atteindre ces objectifs. En effet, le groupe est toujours réuni avec un but qui doit être exprimé au tout début de la formation. Cela peut être une décision, une présentation, un business plan ou tout autre objectif pédagogique.

Cette fonction est assumée par le formateur, mais aussi par le groupe : chacun prend sa part de responsabilité dans la “production”. Pourtant, il n’est pas très facile de produire en groupe ou d’animer un groupe.

Des difficultés peuvent apparaître sur le chemin, d’où l’importance des fonctions suivantes, de “facilitation” et de “régulation”.

La fonction de facilitation

Comme nous l’avons déjà énoncé, le groupe peut rencontrer des difficultés d’ordre logique dans la production. Souvent, le but est mal ou pas du tout défini, il est oublié ou contesté. Il est également possible que les membres du groupe ne comprennent pas bien l’objectif ou bien qu’ils font des erreurs dans leurs tâches.

C’est à ce moment que l’animateur intervient, pour surmonter toutes ces difficultés et faciliter le travail du groupe.

Selon le problème rencontré, le formateur peut donc : rappeler l’objectif, réexpliquer les tâches/le but, proposer/adapter des méthodes de travail, reformuler les questions/réponses.

La fonction de régulation

La fonction de régulation est celle qui assure le bon fonctionnement du groupe au niveau psychologique. En opposition avec la fonction de facilitation, qui aide à surmonter les difficultés d’ordre logique, cette fonction “régule” les tensions et la cohésion du groupe.

Quelles sont les difficultés d’ordre psychologique qu’un groupe peut rencontrer ?

– les participants ne sont pas actifs et attentifs

– le groupe manque de confiance pour atteindre le but

– les rivalités naissent

– les relations et la cohésion du groupe se dégradent

Dans ces conditions, il devient indispensable que le formateur remplisse le rôle de régulateur pour calmer les tensions. Il peut alors aider le groupe à reprendre la confiance, il accompagne les membres pour mettre fin au conflit, il explique les raisons du travail/de l’intervention.

Enfin, l’animateur doit donner importance à toutes ces difficultés pour aider son groupe à les dépasser et à continuer à “produire”.

Recherche et Technologie

SCIADO fait partie du réseau national de la Recherche et Technologie

Depuis janvier 2020, Sciado Partenaires fait partie du groupe de travail « pédagogie par le jeu de l’ANRT (l’Asssociation Nationale Recherche Technologie)”.

Ce groupe représente le premier réseau de la Recherche et de la Technologie français, qui vise à réunir des acteurs dédiés à la production d’outils pédagogiques, notamment numériques.

Ainsi, en font partie des responsables d’entreprises et des chercheurs spécialisés dans les sciences du numérique, de la pédagogie et du management de l’innovation.

Leur objectif commun est de faire le point sur l’apprentissage par le jeu et de revisiter les concepts pédagogiques. Tout cela afin d’apporter les meilleures réponses à l’enseignement national.

Sciado Partenaires a trouvé sa place au sein de ce groupe de travail grâce à ses innovations pédagogiques ainsi qu’aux recherches

 effectuées récemment. Il est important de montrer notre expertise et également de partager avec d’autres acteurs impliqués les bonnes pratiques de l’apprentissage par le jeu

Recherche et Technologie au service de la pédagogie par le jeu

L’ANRT organise tout au long de l’année des rencontres, échanges et séminaires avec ses membres et partenaires. Ils pourront donc échanger sur des axes de réflexion sélectionnés autour de la pédagogie par le jeu.

De plus, l’association rédige et diffuse des rapports d’activités à chaque fin d’année. Ces documents contiennent des recommandations destinées aux établissements scolaires, universités, entreprises et pouvoirs publics. 

D’après le dernier rapport publié à fin 2019 (disponible en format pdf ici), ces recommandations se placent dans une perspective d’accompagnement des évolutions de la pédagogie en cours. 

tendances digitales formation

Les tendances digitales dans la formation en 2020

À début 2019 nous avons fait un point sur les tendances digitales dans la formation à ce moment. Cependant, en seulement une année, la formation a connu des transformations notables grâce aux évolutions technologiques. 

Suite à nos nombreuses discussions avec des acteurs de la digitalisation et de l’innovation pédagogique ainsi qu’à nos participations aux événements majeurs comme Learning Technologies en début février, nous avons réuni dans une liste (non exhaustive évidemment) les tendances digitales en 2020. 

La classe virtuelle

La classe virtuelle est un moyen pédagogique qui permet d’organiser une formation synchrone à distance. Ceci dit, le formateur / l’enseignant et les apprenants peuvent se voir, discuter, partager des documents ou réaliser des activités en même temps, le tout dans un système de visioconférence. 

Il s’agit donc d’une formation distancielle, mais avec les mêmes objectifs pédagogiques, le même parcours et mêmes évaluations qu’une formation présentielle. 

Attention, la classe virtuelle n’est pas synonyme de e-learning, qui reste un type de formation à distance mais asynchrone. C’est à dire que les apprenants et le formateur n’interagissent pas, ils n’ont pas des échanges en même temps.

Adaptive learning

L’adaptive learning s‘appuie surtout sur l’engagement et la motivation des apprenants. Depuis des années, les institutions d’enseignement souhaitent placer les apprenants au centre de la formation. La fameuse expression “être acteur de sa formation” n’est pas un hasard. 

Mais en 2020, elle prend une autre forme : ce n’est plus à l’apprenant de s’adapter à sa formation, mais plutôt à la formation de se transformer pour répondre aux besoins de l’apprenant.   

Ainsi, l’apprentissage adaptatif permet d’élaborer un parcours personnalisé, qui tient compte des capacités et du niveau de chaque apprenant. Le formateur va donc adapter le contenu de la formation et va accompagner l’apprenant en fonction du rythme de progression de ce dernier. 

Immersive learning 

L’immersive learning ou l’apprentissage immersif consiste à immerger l’apprenant dans un environnement virtuel maîtrisé, pour le mettre dans une situation réaliste. Ce type d’apprentissage est très pratique et propose une simulation interactive dans un espace 100% virtuel (réalité virtuelle). 

 En terme d’approche pédagogique, nous sommes proches de la gamification. Dans ce type de formation, nous utilisons un simulateur pédagogique qui permet aux apprenants d’acquérir des réflexes, de faire des erreurs et de se confronter à la réalité.

Mais l’immersive learning en 2020 reste néanmoins différent, car nous parlons plutôt de la réalité virtuelle ou augmentée. Il s’agit donc d’un équipement technologique plus conséquent, comme des casques, des salles dédiées ou bien d’autres outils et logiciels adaptés.

Storytelling

Le storytelling est l’art de raconter des histoires. Mais pas n’importe quelle histoire… Cette histoire se doit d’être suffisamment intéressante pour accrocher les apprenants et éveiller leur intérêt. Ensuite, elle doit contenir des idées, concepts et notions qui répondant aux objectifs pédagogiques de la formation.

Une histoire peut être engageante, mais forcément efficace dans l’apprentissage. C’est donc au formateur de trouver juste l’équilibre entre ces paramètres. Si il y arrive, alors l’apprenant va le suivre, va croire son histoire et, le plus important, va la mémoriser !

Le storytelling est en effet une manière de rendre attractif un contenu qui ne l’était pas forcément auparavant. Le résultat ? Des apprenants plus engagés, une attention augmentée et des notions facilement mémorisées.

L’approche multi-device

Ordinateur, tablette, smartphone… une formation ne peut plus avoir lieu sans au moins un de ces appareils. Il devient alors indispensable de rendre le contenu disponible sur tout appareil. Nous parlons de numérique, de digital et de la technologie : alors parlons aussi adaptabilité. Si nos contenus existent en milieu online mais ne sont pas accessibles, l’efficience de la formation décroît fortement. Le but est donc de s’assurer que si un apprenant n’a pas un ordinateur, il pourra tout de même y accéder depuis son smartphone.

De plus, comme la plupart des écoles et institutions d’enseignement fournissent aux étudiants le matériel nécessaire (ordinateur portable / fixe, tablette), ce sera dommage de ne pas en profiter au maximum.