animer un groupe

Comment bien animer un groupe ? Les 3 fonctions essentielles du formateur !

Le formateur est de plus en plus souvent amené à travailler avec des groupes diversifiés, homogènes ou pas, avec des comportements et attentes différents. Il doit donc s’adapter à chaque fois, se transformer en curateur, sélectionner les bonnes informations et mettre le groupe « sur la piste ».

Malgré les différences entre les individus, le formateur doit tenir compte de 3 fonctions essentielles pour bien animer un groupe :

  1. Production
  2. Facilitation
  3. Régulation

La fonction de production

La fonction de production consiste à déterminer les objectifs communs et à trouver les solutions pour atteindre ces objectifs. En effet, le groupe est toujours réuni avec un but qui doit être exprimé au tout début de la formation. Cela peut être une décision, une présentation, un business plan ou tout autre objectif pédagogique.

Cette fonction est assumée par le formateur, mais aussi par le groupe : chacun prend sa part de responsabilité dans la “production”. Pourtant, il n’est pas très facile de produire en groupe ou d’animer un groupe.

Des difficultés peuvent apparaître sur le chemin, d’où l’importance des fonctions suivantes, de “facilitation” et de “régulation”.

La fonction de facilitation

Comme nous l’avons déjà énoncé, le groupe peut rencontrer des difficultés d’ordre logique dans la production. Souvent, le but est mal ou pas du tout défini, il est oublié ou contesté. Il est également possible que les membres du groupe ne comprennent pas bien l’objectif ou bien qu’ils font des erreurs dans leurs tâches.

C’est à ce moment que l’animateur intervient, pour surmonter toutes ces difficultés et faciliter le travail du groupe.

Selon le problème rencontré, le formateur peut donc : rappeler l’objectif, réexpliquer les tâches/le but, proposer/adapter des méthodes de travail, reformuler les questions/réponses.

La fonction de régulation

La fonction de régulation est celle qui assure le bon fonctionnement du groupe au niveau psychologique. En opposition avec la fonction de facilitation, qui aide à surmonter les difficultés d’ordre logique, cette fonction “régule” les tensions et la cohésion du groupe.

Quelles sont les difficultés d’ordre psychologique qu’un groupe peut rencontrer ?

– les participants ne sont pas actifs et attentifs

– le groupe manque de confiance pour atteindre le but

– les rivalités naissent

– les relations et la cohésion du groupe se dégradent

Dans ces conditions, il devient indispensable que le formateur remplisse le rôle de régulateur pour calmer les tensions. Il peut alors aider le groupe à reprendre la confiance, il accompagne les membres pour mettre fin au conflit, il explique les raisons du travail/de l’intervention.

Enfin, l’animateur doit donner importance à toutes ces difficultés pour aider son groupe à les dépasser et à continuer à “produire”.

Recherche et Technologie

SCIADO fait partie du réseau national de la Recherche et Technologie

Depuis janvier 2020, Sciado Partenaires fait partie du groupe de travail « pédagogie par le jeu de l’ANRT (l’Asssociation Nationale Recherche Technologie)”.

Ce groupe représente le premier réseau de la Recherche et de la Technologie français, qui vise à réunir des acteurs dédiés à la production d’outils pédagogiques, notamment numériques.

Ainsi, en font partie des responsables d’entreprises et des chercheurs spécialisés dans les sciences du numérique, de la pédagogie et du management de l’innovation.

Leur objectif commun est de faire le point sur l’apprentissage par le jeu et de revisiter les concepts pédagogiques. Tout cela afin d’apporter les meilleures réponses à l’enseignement national.

Sciado Partenaires a trouvé sa place au sein de ce groupe de travail grâce à ses innovations pédagogiques ainsi qu’aux recherches

 effectuées récemment. Il est important de montrer notre expertise et également de partager avec d’autres acteurs impliqués les bonnes pratiques de l’apprentissage par le jeu

Recherche et Technologie au service de la pédagogie par le jeu

L’ANRT organise tout au long de l’année des rencontres, échanges et séminaires avec ses membres et partenaires. Ils pourront donc échanger sur des axes de réflexion sélectionnés autour de la pédagogie par le jeu.

De plus, l’association rédige et diffuse des rapports d’activités à chaque fin d’année. Ces documents contiennent des recommandations destinées aux établissements scolaires, universités, entreprises et pouvoirs publics. 

D’après le dernier rapport publié à fin 2019 (disponible en format pdf ici), ces recommandations se placent dans une perspective d’accompagnement des évolutions de la pédagogie en cours. 

tendances digitales formation

Les tendances digitales dans la formation en 2020

À début 2019 nous avons fait un point sur les tendances digitales dans la formation à ce moment. Cependant, en seulement une année, la formation a connu des transformations notables grâce aux évolutions technologiques. 

Suite à nos nombreuses discussions avec des acteurs de la digitalisation et de l’innovation pédagogique ainsi qu’à nos participations aux événements majeurs comme Learning Technologies en début février, nous avons réuni dans une liste (non exhaustive évidemment) les tendances digitales en 2020. 

La classe virtuelle

La classe virtuelle est un moyen pédagogique qui permet d’organiser une formation synchrone à distance. Ceci dit, le formateur / l’enseignant et les apprenants peuvent se voir, discuter, partager des documents ou réaliser des activités en même temps, le tout dans un système de visioconférence. 

Il s’agit donc d’une formation distancielle, mais avec les mêmes objectifs pédagogiques, le même parcours et mêmes évaluations qu’une formation présentielle. 

Attention, la classe virtuelle n’est pas synonyme de e-learning, qui reste un type de formation à distance mais asynchrone. C’est à dire que les apprenants et le formateur n’interagissent pas, ils n’ont pas des échanges en même temps.

Adaptive learning

L’adaptive learning s‘appuie surtout sur l’engagement et la motivation des apprenants. Depuis des années, les institutions d’enseignement souhaitent placer les apprenants au centre de la formation. La fameuse expression “être acteur de sa formation” n’est pas un hasard. 

Mais en 2020, elle prend une autre forme : ce n’est plus à l’apprenant de s’adapter à sa formation, mais plutôt à la formation de se transformer pour répondre aux besoins de l’apprenant.   

Ainsi, l’apprentissage adaptatif permet d’élaborer un parcours personnalisé, qui tient compte des capacités et du niveau de chaque apprenant. Le formateur va donc adapter le contenu de la formation et va accompagner l’apprenant en fonction du rythme de progression de ce dernier. 

Immersive learning 

L’immersive learning ou l’apprentissage immersif consiste à immerger l’apprenant dans un environnement virtuel maîtrisé, pour le mettre dans une situation réaliste. Ce type d’apprentissage est très pratique et propose une simulation interactive dans un espace 100% virtuel (réalité virtuelle). 

 En terme d’approche pédagogique, nous sommes proches de la gamification. Dans ce type de formation, nous utilisons un simulateur pédagogique qui permet aux apprenants d’acquérir des réflexes, de faire des erreurs et de se confronter à la réalité.

Mais l’immersive learning en 2020 reste néanmoins différent, car nous parlons plutôt de la réalité virtuelle ou augmentée. Il s’agit donc d’un équipement technologique plus conséquent, comme des casques, des salles dédiées ou bien d’autres outils et logiciels adaptés.

Storytelling

Le storytelling est l’art de raconter des histoires. Mais pas n’importe quelle histoire… Cette histoire se doit d’être suffisamment intéressante pour accrocher les apprenants et éveiller leur intérêt. Ensuite, elle doit contenir des idées, concepts et notions qui répondant aux objectifs pédagogiques de la formation.

Une histoire peut être engageante, mais forcément efficace dans l’apprentissage. C’est donc au formateur de trouver juste l’équilibre entre ces paramètres. Si il y arrive, alors l’apprenant va le suivre, va croire son histoire et, le plus important, va la mémoriser !

Le storytelling est en effet une manière de rendre attractif un contenu qui ne l’était pas forcément auparavant. Le résultat ? Des apprenants plus engagés, une attention augmentée et des notions facilement mémorisées.

L’approche multi-device

Ordinateur, tablette, smartphone… une formation ne peut plus avoir lieu sans au moins un de ces appareils. Il devient alors indispensable de rendre le contenu disponible sur tout appareil. Nous parlons de numérique, de digital et de la technologie : alors parlons aussi adaptabilité. Si nos contenus existent en milieu online mais ne sont pas accessibles, l’efficience de la formation décroît fortement. Le but est donc de s’assurer que si un apprenant n’a pas un ordinateur, il pourra tout de même y accéder depuis son smartphone.

De plus, comme la plupart des écoles et institutions d’enseignement fournissent aux étudiants le matériel nécessaire (ordinateur portable / fixe, tablette), ce sera dommage de ne pas en profiter au maximum.

conseils apprenants

8 conseils pour rendre vos apprenants plus autonomes

Les apprenants ont changé et les méthodes d’apprentissage aussi. Il est temps de responsabiliser et engager vos apprenants, tout en gardant le sérieux lors d’une formation.

Retrouvez nos 8 conseils pour rendre vos apprenants plus autonomes 

1-Laissez-les faire des choix 

Offrir aux apprenants la possibilité de choisir et de prendre des décisions peut sembler audacieux. Mais cela les mettra toute de suite en situation et ils apprendront très vite par leurs propres erreurs. De plus, ils seront amenés à réfléchir à leurs choix, donc ils seront d’autant plus engagés dans la formation. 

2-Faites les travailler en équipe 

Vous connaissez sans doute le dicton “seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Il est bien valable dans l’apprentissage aussi ! Le travail en groupe facilite le partage d’idées et d’expérience, et renforce l’esprit d’équipe et l’interaction. Ensemble, vos apprenants deviendront autonomes et engagés, et vont développer la capacité de se répartir les tâches ainsi que les responsabilités. 

3-Soyez clair sur les objectifs 

Si nous sommes transparents et ouverts avec les apprenants, ils le seront également. Et tant qu’ils savent ce qu’ils apprennent, pourquoi et comment, ils seront rassurés et prendront confiance en nous ainsi qu’en eux mêmes. De la même manière, les objectifs pédagogiques doivent être clairs dès le début. Sinon, ils perdront vite “la route” et la formation va dégénérer sans que vous puissiez intervenir. Soyez donc fermes et clairs quand vous exprimez le but de la formation, cela vous évitera des explications supplémentaires par la suite. 

4-Faites des liens avec le monde réel 

Dans beaucoup de situations, les apprenants exclament “oui, mais ce n’est pas comme dans la vie réelle”. Alors, il vaut mieux faire des connexions et mettre en pratique des situations de la vie de tous les jours. Un exemple est le simulateur, qui est censé à les plonger dans un univers qui se rapproche fortement d’une situation réelle, le tout dans un univers sécurisé. 

5-Impliquez-les dans le processus d’apprentissage 

Lors de la formation, prévoyez du temps pour débriefer ou pour évaluer partiellement leurs performances. Cela vous permettra de voir leur progression et de leur proposer de reprendre certains éléments ou bien d’approfondir d’autres. Il est important pour eux d’avoir un mot à dire sur les notions apprises. 

6-Utilisez des méthodes pédagogiques digitales 

La plupart des apprenants disposent d’un ordinateur / tablette. Alors, pendant le cours, ils peuvent surfer à volonté sur internet. L’idéal est de « diriger leur surf » dans le cadre précis de vos objectifs pédagogiques. N’hésitez donc pas à utiliser des vidéos, des tutoriels, des plateformes pédagogiques en ligne avec des contenus digitaux et motiver vos apprenants à aller chercher des informations sur internet.

7-Incitez-les à créer 

Que ce soit une présentation, un rendu, un projet ou un challenge lié au marketing (comme par exemple une vidéo pitch, un flyer etc.), il faut laisser parler l’imagination de vos apprenants. Avec tous les outils et les sources d’information d’aujourd’hui, ils peuvent rendre un travail très innovant et intéressant, alors il serait dommage de brider leur créativité.

8-Donnez la parole à vos apprenants 

Le formateur n’est plus dans la position de force d’il y a quelques années. Et ce n’est pas plus mal, car avant le travail était fait à 100% par l’enseignant. Le but désormais est d’engager les apprenants, les laisser exprimer leurs opinions et les pousser à défendre leurs décisions et leurs positions. Ce changement de posture nécessite un travail important côté formateur, habitué d’avance de prendre la parole, de proposer, d’imposer parfois, d’expliquer et de corriger. Maintenant, tout ce travail devrait être fait par les apprenants afin de les responsabiliser et les préparer au monde professionnel. 

Mon Compte Formation

1 million de Français ont téléchargé l’appli Mon Compte Formation

Plus de 1 million de français ont téléchargé l’application Mon Compte Formation, annonce le Ministère du Travail. L’application est disponible depuis seulement 3 mois, donc le chiffre est d’autant plus important.

De plus, l’application et le site internet dédié ont accueilli plus de 5 millions de visiteurs uniques, d’après le Ministère du Travail.

Dans un communiqué de presse publié récemment par l’institution, 160.000 de français son constitué un dossier de formation. Ainsi, 26 000 personnes ont déjà terminé une formation.

Parmi les plus plébiscitées : permis de conduire, bilan de compétences, création et reprise d’entreprises, formations en langues et en digital.

Surtout, les ouvriers et les employés représentent plus des deux tiers de ceux qui ont utilisé l’appli pour se former. Selon le Ministère du Travail, si cette tendance se confirme, l’application constituera un tournant dans la démocratisation de l’accès à la formation.

« Mon Compte Formation en euros est en train de devenir un succès populaire. Cela prouve que les Français sont conscients de l’importance de la formation tout au long de la vie professionnelle (…) », a déclaré Muriel Pénicaud, ministre du Travail.

De nouvelles fonctionnalités pour Mon Compte Formation

Le service va proposer de nouvelles fonctionnalités cette année.

Ainsi, au 1er avril prochain, Pôle emploi pourra directement abonder le compte personnel de formation des demandeurs d’emplois.

Ensuite, mi-avril, les comptes de tous les salariés et des indépendants seront abondés de 500 euros (800 euros pour les personnes atteintes d’un handicap ou peu qualifiées) au titre de leurs droits acquis en 2019.

Enfin, en juin, les entreprises, les collectivités territoriales, l’État ou les fondations pourront abonder les comptes personnels de formation des personnes pour les inciter à suivre des formations correspondant aux compétences qu’ils recherchent.

formation digitale

La formation digitale en 2019 : le Blended-learning arrive à son apogée

L’ISTF (L’Institut des Métiers du Blended Learning) a publié récemment les chiffres du Blended-Learning en 2019. L’enquête est menée auprès de 400 structures et constitue une vraie radiographie de la formation digitale en France.

D’après le document, le Blended-Learning est le premier dispositif de formation mis en œuvre en 2019. 

« Chaque année, la part des entreprises ayant déjà utilisé des parcours blended learning dans leurs dispositifs augmente. L’année 2019 ne déroge non seulement pas à la règle, mais voit même une accélération plus forte que jamais avec un gain de 10 points. » (extrait de l’enquête ISTF)

En effet, c’est déjà la 2ème année consécutive que le Blended learning occupe une place si importante dans les modalités de formation.

Ainsi, 92% des entreprises de plus de 1.000 salariés font du blended learning.

La situation a aussi changé pour les structures de moins de 100 salariés. Si en 2018 seulement 52% des entreprises utilisaient le Blended learning, ce pourcentage a augmenté de 15 points en 2019.

Au niveau du secteur public, le blended learning représente 70% des modalités mises en oeuvre.

Cela montre effectivement que les entreprises commencent à prioriser dans leurs choix une formation digitale. Au regard de cette tendance, Sciado Partenaires a développé des solutions qui lui permet à présent de dispenser 100% de ses formations en Blended-learning.

Jean baptiste Sériziat, Directeur commercial Sciado Partenaires

Le rapport ISTF est disponible ici.

Les avantages du Blended-Learning

D’abord, le Blended Learning est un type de formation qui combine l’E-learning avec le présentiel. Ainsi, la proportion du contenu en ligne se situe entre 30 à 79% et le formateur rencontre ses apprenants face-à-face.

C’est pour cela qu’il est également appelé apprentissage mixte ou hybride.

Ensuite, les apprenants ont la possibilité de retourner consulter les contenus à leur rythme sur une plateforme en-ligne.

Un autre avantage du Blended learning est son adaptabilité à tous les publics. Concrètement, chaque formation s’ajuste aux besoins et disponibilités des formateurs et des participants.

Grâce à son accessibilité depuis de nombreux supports (tablette, smartphone, applications etc.), ce type d’apprentissage est devenu aujourd’hui synonyme de l’efficacité et représente le 1er critère de transition vers le numérique.

formation professionnelle

Formation professionnelle : Ce qui change cette année

Le Ministère du Travail a publié à fin 2019 une synthèse sur ce qui change au 1er janvier 2020 dans plusieurs domaines : droit du travail, inclusion par l’emploi ou bien dialogue social.

La formation professionnelle est également touchée par quelques nouveautés, que nous traitons ci-dessous.

La formation professionnelle en 2020

Conseil en évolution professionnelle (CÉP) : de nouveaux opérateurs pour les actifs occupés

A partir du 1er janvier, de nouveaux opérateurs vont proposer le Conseil en évolution professionnelle (CÉP) pour les salariés.

Tous les salariés bénéficieront ainsi d’une nouvelle offre gratuite d’accompagnement pour construire leur projet professionnel.

Cependant, pour les demandeurs d’emploi, le CEP reste le même. Ce qui veut dire que les opérateurs désignés par la loi (Pôle emploi, l’APEC, les missions locales ou les Cap emploi) continueront à proposer leurs conseils.

CPF de transition professionnelle : de nouveaux opérateurs

Le CPF de transition professionnelle finance des formations certifiantes, éligibles au Compte personnel de formation, pour les salariés qui souhaitent changer de métier ou de profession.

Pour cela, chaque région aura une commission paritaire interprofessionnelle (CPIR) – appelée association Transition Pro (ATpro).

D’après le Ministère du Travail, 18 structures sont déjà agréées au 1er janvier 2020. Elles vont instruire les demandes de prise en charge financière du CPF de transition professionnelle.

Ces structures assurent également l’information du public sur cette modalité de la formation professionnelle.

De plus, elles attesteront aussi du caractère réel et sérieux des projets de reconversion des démissionnaire. Ainsi, les salariés souhaitant bénéficier du versement de l’Allocation de retour à l’emploi (ARE) devront suivre quelques étapes. Les nouveaux droits des salariés démissionnaires sont disponibles ici.

Du nouveau dans l’organisation

Outre de nouveaux opérateurs régionaux pour les conseil en évolution professionnelle (CÉP) et pour le CPF de transition professionnelle, l’organisation de la formation professionnelle évolue sur encore deux points au 1er janvier.

D’abord, il s’agit du Compte personnel de formation. Selon le Ministère du Travail, à partir du 1er janvier c’est la Caisse des dépôts qui gère son financement.

Ensuite, du côté de l’Apprentissage, le système bascule entièrement sur un financement au coût contrat. Ainsi, chaque contrat d’apprentissage bénéficie d’un financement fixé par les branches ou France compétences, connu par les CFA et stable pour deux ans, sans limite de volume, et assuré par les OPCO et France compétences.

Pour rappel, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel prévoit de nombreux changements pour l’apprentissage et la formation professionnelle. Ces changements sont progressifs depuis 2018 déjà. 

certification qualité

Certification qualité : la liste des organismes certificateurs est complétée

La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, appelée également la loi Avenir Pro, prévoit certaines obligations pour les organismes de formation.

Entre autres, il s’agit de l’obligation de certification qualité, par un organisme tiers, des organismes réalisant des actions concourant au développement des compétences sur la base d’un référentiel national unique.

Cette disposition s’applique donc à tous les organismes qui veulent bénéficier de fonds publics ou mutualisés. D’après la loi, les prestataires d’actions concourant au développement des compétences choisissent librement leur organisme certificateur.

Les prestataires d’actions de formation, de bilans de compétences, d’actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience et de formations par apprentissage doivent être certifiés qualité au 1er janvier 2021 lorsque’ils sont financés par un opérateur de compétences, (…) par l’État, par les régions, par la Caisse des dépôts et consignations, par Pôle emploi ou par l’Agefiph.

Source : le Ministère du Travail

Ainsi, les organismes ont moins d’un an pour obtenir la nouvelle certification qualité.

Le ministère du Travail a diffusé la liste des organismes certificateurs accrédités ou autorisés par le Comité français d’accréditation (Cofrac).

Qui peut fournir la certification qualité ?

Voici donc la liste complète :

  1. AB Certification
  2. Afnor Certification
  3. Apave Certification
  4. BCS Certification
  5. Bureau de Certification international France
  6. Bureau Veritas Certification
  7. Certifopac
  8. CertUp Maïeutika
  9. Dauge Fideliance
  10. Global Certification
  11. I.Cert
  12. ICPF & PSI
  13. ISQ
  14. Label Qualité Système
  15. LRQA France SAS
  16. Proneo Certification
  17. Qualianor Certification
  18. Qualibat
  19. Qualitia Certification
  20. SGS ICS
  21. Socotec Certification

En ce moment il y a 21 organismes certificateurs. D‘après le Ministère du Travail, cette liste sera mise à jour régulièrement.

Qualiopi, la nouvelle marque de certification qualité

Le ministère du Travail a récemment dévoilé le nom de la marque de certification qualité des prestataires d’actions de formation : Qualiopi.  

Par conséquent, la marque « Qualiopi » attestera la qualité du processus mis en œuvre par les prestataires de formation.

Elle permettra également une plus grande lisibilité de l’offre de formation auprès des entreprises et des usagers.

guide rgpd

Un guide RGPD pour les développeurs est désormais disponible

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) a élaboré récemment un guide RGPD dédié aux développeursd’après une communication faite sur le site de l’institution. Le document est disponible sous licence libre et vise à accompagner les acteurs du développement web dans la mise en conformité de leurs travaux.

Ce guide s’adresse-t-il uniquement aux développeurs ?

La CNIL mentionne que le guide s’adresse principalement aux développeurs travaillant seuls ou en équipe, aux chefs d’équipe, aux prestataires, mais également à toute personne s’intéressant au développement web ou applicatif.

« Il propose des conseils et des bonnes pratiques, et offre ainsi des clés de compréhension du RGPD utiles pour tous les acteurs, quelle que soit la taille de leur structure », explique l’institution sur son site internet.

Le document peut également faire l’objet d’échanges au sein des services et dans la relation avec les clients.

Que contient le guide RGPD ?

Le guide RGPD du développeur offre une première approche des grands principes du RGPD et des différents points d’attention à prendre en compte dans le déploiement d’applications respectueuses de la vie privée de ses utilisateurs.

Il comprend 16 fiches thématiques qui couvrent la plupart des besoins des développeurs pour les accompagner à chaque étape de leur projet, de la préparation du développement à la mesure de l’audience :

  1. Développer en conformité avec le RGPD
  2. Identifier les données personnelles
  3. Préparer son développement
  4. Sécuriser son environnement de développement
  5. Gérer son code source
  6. Faire un choix éclairé de son architecture
  7. Sécuriser vos sites web, vos applications et vos serveurs
  8. Minimiser les données collectées
  9. Gérer les utilisateurs
  10. Maîtriser vos bibliothèques et vos SDK
  11. Veiller à la qualité de votre code et sa documentation
  12. Tester vos applications
  13. Informer les personnes
  14. Préparer l’exercice des droits des personnes
  15. Gérer la durée de conservation des données
  16. Prendre en compte les bases légales dans l’implémentation technique
  17. Mesurer la fréquentation des sites web et des applications

Ces bonnes pratiques n’ont pas vocation à répondre à l’ensemble des exigences des réglementations ni à être à prescriptives. Cependant, elles apportent une réflexion sur les exigences du RGPD à garder en tête lors du développement de projets.

la CNIL