social learning

Le Social Learning, la nouvelle tendance d’apprentissage

Le Social Learning n’est pas nouveau, il existe bel et bien depuis longtemps, étant utilisé avec succès dans les formations à la fois initiales et continues. Cependant, ce type d’apprentissage redevient une tendance suite à l’association avec les réseaux sociaux, ou avec le social media.

Le Social Learning est un mode d’apprentissage collaboratif, qui permet aux apprenants de partager et échanger via des outils tels que le chat, forum, blog etc. Ainsi chaque apprenant peut interagir et donner son avis sur le contenu et en même temps perfectionner ses compétences.

En effet, le travail en groupe a plusieurs avantages, le plus important étant le « double rôle » de l’apprenant. Ce dernier sera à la fois apprenant et enseignant, ce qui permet de mieux comprendre et également de formuler des explications pour les autres.

Les simulations pédagogiques pratiquées en équipe favorisent fortement les situations de social learning (ou peer learning).

Le modèle “70-20-10” dans l’apprentissage, toujours d’actualité

Les chercheurs Morgan McCall, Michael M. Lombardo et Robert A. Eichinger ont développé dans les années ’80 le fameux modèle “70-20-10”.

Les 3 scientifiques du “Center for Creative Leadership” avaient montré que :

–> 70% de nos apprentissages sont issus de nos expériences de travail

–> 20% se font par l’interaction avec les autres (collègues, entourage)

–> 10% proviennent de formations structurées, formelles

Les formateurs, les universités et les autres acteurs de la formation cherchent de plus en plus à suivre ce modèle, pour encourager les apprenants à apprendre les uns des autres et à collaborer.

Social Learning = Social media ?

La définition du social learning est souvent confondue avec celle les réseaux sociaux, même s’il ne s’agit pas de la même chose.

En effet, le social learning est un type d’apprentissage, qui ne dépend pas de l’online et l’internet, comme le social media. Nous pouvons très bien apprendre autour d’un café, dans les discussions avec la famille ou avec nos collègues.

Au contraire, le but des réseaux sociaux n’est pas celui de former, les codes comportementaux ne sont pas utilisés dans le sens de la formation.

Nous ne parlons donc pas d’un type d’apprentissage.

Néanmoins, les réseaux sociaux apportent des outils qui facilitent le “peer learning” et favorisent l’utilisation du numérique dans la formation.

Nous pouvons ainsi constater que le numérique et l’évolution du digital encouragent les individus à transmettre leur savoir faire via des blogs, vidéos, tutoriels, réseaux sociaux ou forums.

Même si entre le social learning et le social media est une grande différence, les 2 partagent le même avantage. Ils permettent aux apprenants d’être acteurs actifs de leur formation et de transmettre leurs connaissances aux autres.

simulateur pédagogique

Gilles Chanson, formateur : Le simulateur pédagogique est un moyen et pas une finalité en soi

Cela fait déjà trois ans que la collaboration avec Gilles CHANSON, formateur indépendant à Lyon, a pris tout son sens pour l’équipe SCIADO. Les lignes de développement de notre partenariat sont très diverses : le hasard a fait que Gilles a formé un des fondateurs Sciado et c’est toujours le hasard qui fait que nous l’avons initié dans la pédagogie par le jeu.

“C’est comme ça que tout a débuté, sur des formations classiques, traditionnelles même, avant de commencer les formations et animations avec un simulateur pédagogique”, nous a dévoilé Gilles dans le cadre d’une interview détaillée sur son passage à la formation innovante et l’utilisation plurivalente des business games pédagogiques.


Comment as-tu vécu le passage vers la pédagogie par le jeu ?

Gilles CHANSON : Je pense que l’esprit compétition répond vraiment à une problématique de génération. De nos jours, cela me paraît fondamental, peut être encore plus face à une “clientèle” d’étudiants pour laquelle nous avons beaucoup de mal à faire garder la concentration et l’attention.

Même lorsqu’il s’agit d’adultes, je suis convaincu de la pertinence et de l’intérêt de l’aspect ludique par rapport aux formations classiques et descendantes qui n’ont plus d’attractivité. Pour l’avoir vécu et l’avoir dispensé, je peux effectivement dire que j’ai accroché très vite avec ce type de formation.

Il semble très facile de former avec un “jeu”…

G. CHANSON : Bien sûr, c’est interactif, collaboratif, dynamique, c’est vivant.

Il y a quelque chose de plus qui pour moi compte beaucoup, c’est la notion de temps. Ainsi, dans des formations plus classiques, il y a souvent des apprenants qui regardent leurs montres avec ce sentiment “quand est-ce que ça va finir”. Au contraire, dans des formations gamifiées c’est nous qui disons “ allez, c’est bon, il va falloir penser à déjeuner”.

Je suis convaincu de la pertinence et de l’intérêt de l’aspect ludique par rapport aux formations classiques et descendantes qui n’ont plus d’attractivité.

À part le côté ludique et la compétition, nous retrouvons aussi des situations dans la simulation qui ressemble beaucoup à la vie réelle. Cela nous permet régulièrement d’aller parler des choses complémentaires que nous avons pu vivre, faire un partage d’expérience, exprimer des savoirs faire.

Quelle est la spécificité de nos simulateurs pédagogiques ?

G. CHANSON : Ce que je ressens par rapport à certains autres jeux que j’ai pu voir animés, c’est vraiment cette idée que le simulateur pédagogique est un moyen et pas une finalité en soi.

Nous utilisons le simulateur pour faire de la pédagogie, ce qui nous permet ce côté ludique et sympa, nous faisons des tours en fonction des jeux.

En complément, nous avons un apport pédagogique important, nous sommes là pour transmettre des connaissances et suivre l’apprentissage.

C’est une philosophie fortement mise en avant et assumée par l’équipe, et je trouve qu’il y a beaucoup de sens.

Ce que je ressens par rapport à certains autres jeux que j’ai pu voir animés, c’est vraiment cette idée que le simulateur est un moyen et pas une finalité en soi.

Le simulateur pédagogique est-il flexible ?

G. CHANSON : Certainement ! Il est important de se concentrer sur la progression de nos apprenants, donc d’aborder des notions qui n’étaient pas prévues au début. Avec le même simulateur, nous pouvons appuyer sur des points différents, il y a vraiment un panel très large de thématiques à traiter, ce serait dommage de ne pas user de cette opportunité.

Comme je disais, le simulateur pédagogique est le moyen, ce sont les formateurs qui doivent trouver la finalité et qui doivent utiliser leurs compétences pour mener la formation.

Quel est ton simulateur pédagogique préféré ?

G. CHANSON : Le simulateur que j’ai le plus pratiqué et qui m’emballe est le simulateur de gestion d’entreprise (FITCO) que je trouve “couteau suisse”. Je l’ai utilisé en format événementiel, auprès d’un comité de direction, avec un aspect plus ludique, mais qui nous a permis également de faire quelque points sur certains éléments spécifiques.

Je l’ai ensuite animé en format plus stratégique, donc avec une réflexion sur les stratégies, positionnement et offre, il y a également des points intéressants à faire là dessus. J’ai vu les formateurs l’animer dans un mode plus gestion, marketing digital et puis je l’avais vu aussi en format plus création d’entreprise et business plan.

Je viens enfin de l’utiliser sur 2 jours en format plus  “commercial” avec un focus sur les notions de marge, bénéfice, trésorerie vs. CA et délais de paiement, ou comment réintroduire auprès de commerciaux la notion de rentabilité de leurs business et de leur entreprise.

Comme je le disais, l’avantage d’un simulateur est qu’il peut avoir plusieurs fonctionnalités et utilisations, c’est très pratique.

Tu nous as parlé d’avantages, y a-t-il des inconvénients au simulateur ?

G. CHANSON : Je ne dirais pas forcément qu’il y a de désavantages, mais je parle plutôt des situations que nous pouvons surmonter grâce à une préparation en amont. Ce qui est sûr est que nous sommes dépendants du matériel technique, d’internet, du réseau… donc nous devons prendre en compte tous les aspects.

Je me rappelle d’une expérience très intéressante avec Jean-baptistenous avons fait une animation à 2000 mètres d’altitude dans une yourte pour les cadres d’une entreprise. C’était assez complexe, surtout en terme de réseau, nous avions préparé des clés 4G, nous avions fait le partage de connexion.

C’était une situation atypique et challengeante, car à 2000 mètres ce n’est pas évident d’utiliser un simulateur pédagogique. Mais nous l’avons fait et tout s’est très bien passé finalement. Comme quoi rien n’est impossible avec un peu d’imagination…

modélisation jeu entreprise

Business Games : Quel est l’enjeu de la modélisation dans les jeux d’entreprise ?

Un enjeu majeur de la réussite pédagogique d’une session de jeu d’entreprise repose sur le modèle utilisé, et donc par ricochet sur les choix de modélisation opérés lors de la conception.

A quoi sert la modélisation dans un jeu d’entreprise ?

L’engagement dans un jeu d’entreprise est contractualisé entre l’apprenant, qui accepte de s’investir intellectuellement dans l’exercice, et le formateur s’il est présent, ou directement le simulateur si la session se déroule à distance.

Or, il repose en réalité sur une acceptation implicite que les résultats qui seront issus du jeu sont cohérents par rapport à une certaine réalité, qu’ils sont « neutres » et dans tous les cas incontestables.

Dans le jargon, on parlera de « boîte noire », même si le terme peut sembler péjoratif. 

La boîte noire fait le lien entre des inputs (décisions de l’apprenant dans un contexte donné) et des outputs (résultats obtenus, indicateurs issus d’un calcul)

Modéliser équivaut donc à construire les algorithmes qui constituent le simulateur.

Modèle simple ou modèle complexe, quel choix pour un outil de formation réussi ?

Classiquement, on distingue deux types de modélisation des systèmes, liée à l’utilisation qui en est faite aussi bien dans les domaines scientifiques que sociaux.

  1. Tout d’abord, la modélisation peut être complexe, afin de représenter au mieux les phénomènes étudiés, et donc anticiper le résultat d’une combinaison de facteurs.

On parlera ici de modèles prédictifs, dont les plus connus sont prépondérants en météorologie ou en économie lorsqu’il s’agira pour un état d’anticiper les conséquences de telle ou telle action.

2. A l’opposé, un modèle simplifié sera à même de clarifier une situation et d’en extraire les causes et les conséquences, dans un but de facilitation de la compréhension du phénomène étudié.

Ainsi, l’utilisation de modèles simples, notamment en sciences économiques, permettra d’isoler les interactions majeures des perturbations mineures, avec le risque de passer de modélisation « simple » à « simpliste ».

Pour une simulation à but pédagogique, la question se pose légitimement.

Doit-on privilégier une approche volontairement simplificatrice, apte à mettre en exergue les impacts des choix effectués par l’apprenant ?

Ou, au contraire, doit-on opter pour un modèle fidèle à la réalité, dans un souci de réalisme ?

On pourrait naturellement choisir l’approche simplificatrice pour ses vertus pédagogiques : « une cause engendre une conséquence », « un cas peut être résolu par telle action ».

La réalité est malheureusement plus nuancée, et il peut être contre-productif de présenter des heuristiques de décisions réductrices au risque d’engendrer de futurs réflexes biaisés.

En effet, le formateur ne risque-t-il pas d’induire des raisonnements trop systématiques, en masquant la complexité du réel ?

Des prises de décision (input) par les apprenants simples et progressives

Une ambition peut amener à proposer des modèles complexes aux apprenants, aptes à les maintenir en réflexion et attiser une curiosité et une logique de dépassement de soi.

Cependant, la finesse de modélisation d’un jeu d’entreprise ne doit pas être un frein et doit être dévoilée progressivement, afin de respecter pas-à-pas les attentes pédagogiques.

De fait, agir sur un paramètre en particulier devra conduire à un débriefing ciblé sur la variable modifiée. De là naît la compréhension des interactions et l’apprentissage.

Des résultats à analyser (output) riches et discriminants

Une modélisation complexe implique de générer de nombreuses données issues du simulateur, et dont on se posera la question de l’exploitation pour l’apprenant.

Lesquelles mettre en avant ou masquer ? L’effet peut être dévastateur : un chiffre trop exposé ou un indicateur « oublié » peuvent tous deux s’avérer être anti pédagogiques. La sélection des outputs est donc essentielle, tout autant que la modélisation elle-même.

Enfin, l’apprentissage se fait aussi par comparaison. L’apprenant évalue ses résultats principalement en se mesurant avec une norme, et idéalement avec d’autres apprenants.

Au-delà de la cohérence des outputs s’impose la logique de mesure, et parfois de classement.

Dans tous les cas, le modèle devra discriminer les choix, sans doute accentuer les écarts, pour que l’apprenant prenne conscience de ses erreurs potentielles et des leviers à actionner pour progresser.

formation professionnelle

La liste des OPCO a été publiée dans le Journal Officiel

La liste des 11 Opérateurs de Compétences a été publiée dans le Journal officiel « Lois et Décrets » – JORF n°0077 du 31 mars 2019.

Le Ministère de Travail à publié 11 arrêtés concernant les opérateurs de compétences, qui seront agréés à compter du 1er avril 2019.

Nous vous rappelons que les OPCO ont remplacé les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) suite à l’adoption de la Loi Avenir Pro en septembre dernier.

Voici la liste des 11 OPCO :

  1. OPCO Commerce : vente, négoce, commerce de détail, commerce de gros etc.
  2. ATLAS : assurances, banques, finances
  3. Santé : hospitalisation, centres d’hébergement et de réadaptation sociale, établissements médico-sociaux etc.
  4. AFDAS : production audiovisuelle, production cinématographique, presse etc.
  5. Cohésion sociale : centres sociaux et socioculturels, organismes gestionnaires de foyers et services pour jeunes travailleurs etc.
  6. Entreprises de proximité : entreprises de désinfection, désinsectisation, dératisation, immobilier, librairie, notariat etc.
  7. Entreprises et salariés des services à forte intensité de main-d’œuvre : enseignement privé indépendant, entreprises de prévention et de sécurité, enseignement privé non lucratif etc.
  8. OCAPIAT : Les entreprises et exploitations agricoles, les acteurs du territoire et les entreprises du secteur alimentaire etc.
  9. OPCO 2i : industries chimiques et connexes, métallurgie, textile etc.
  10. Construction : employés, techniciens et agents de maîtrise du bâtiment, cadres des travaux publics etc.
  11. Mobilité : tourisme, réseaux de transports publics urbains de voyageurs, navigation

Source:  Journal Officiel n°0077 du 31 mars 2019

Quel sera le rôle des OPCO ?

Les opérateurs de compétences prendront en charge financièrement pour le compte des entreprises, à destination des centres de formation des apprentis, le contrat d’apprentissage. Dans ce cadre, les opérateurs de compétences auront également une offre de service de proximité à développer à destination des entreprises et des salariés, notamment apprentis.

De plus, les nouveaux organismes financeront les CFA, en application des coûts contrats définis par les branches, et appuieront les branches qui le souhaitent dans la co-construction des diplômes pour l’apprentissage et la formation professionnelle.

blended learning

Apprenez à construire un module de formation par le jeu innovant

Vous êtes formateur et souhaitez construire un module de formation innovant ? Vous êtes une école qui cherche à challenger ses apprenants via des outils pédagogiques différents ? Ou peut être vous voulez tout simplement devenir un formateur à l’ère digitale ?

Vous êtes au bon endroit !

Suite à de nombreuses demandes ainsi que par soucis de respect pour notre public, nous avons commencé notre périple dans le monde de la « démonstration personnalisée ».

Apprenez à construire un module de formation par le jeu en seulement 45 minutes !

Une démonstration personnalisée, c’est quoi ?

Nous avons décidé d’offrir à tous les participants une expérience différente, qui leur permettra pas seulement d’échanger avec nos experts, mais également d’essayer nos simulateurs.

Une démonstration personnalisée signifie donc que vous allez bénéficier gratuitement d’un essai d’un de nos business games pédagogiques. En plus de cela, nous vous présenterons aussi nos méthodes pédagogiques, y compris le Blended-Learning.

Je veux construire un module de formation innovant  !

Les inscriptions à nos démonstrations personnalisées sont ouvertes à tous ceux intéressés par l’innovation pédagogique.

Dans 45 minutes de démonstration, vous aurez accès à une présentation détaillée de nos outils pédagogiques faite par un de nos experts dans la pédagogie par le jeu.

Vous ne trouvez pas une date qui correspond à vos disponibilités ? Écrivez nous, nous trouverons ensemble le créneau qu’il vous convient !

partenariat

UPDATE : Une nouvelle journée pour renforcer le partenariat organisée à Toulouse le 23 avril

Le partenariat représente l’outil le plus puissant pour se faire connaître sur le marché, peu importe le domaine d’activité. Souvent, les institutions ont à offrir des produits performants, mais il leur manque la “notoriété” pour développer leur business.

C’est une réalité qui de nos jours doit être bien comprise et intégrée dans le business plan de chaque entreprise. Les contacts, les événements et les partenariats sont générateurs d’opportunités professionnelles.

Asociatago : qui, quand, comment, où ?

Le concept Asociatago (en espéranto, la langue universelle, “asociatago” signifie partenariat) est nouveau, l’équipe Sciado a organisé 3 événements de ce type en 2018, à Lyon, Bordeaux et à Perpignan.

La volonté est de poursuivre l’organisation de ces journées dans plusieurs villes françaises en 2019.

Prochaine destination : TOULOUSE, le 23 avril 2019

Comment renforcer les partenariats ?

Nous accordons beaucoup d’importance au développement des partenariats. Nous travaillons avec des écoles, universités et formateurs répandus partout en France, donc notre soin est de créer des partenariats durables et solides.

Le vrai challenge est, par la suite, de garder ces partenariats et de les renforcer.

La réponse est assez simple : en permettant le contact entre les partenaires et en donnant la chance à chacun de s’exprimer et de se connaître.

Voilà pourquoi nous avons “inventé” Asociatago, un événement dédié à l’échange entre nos collaborateurs.

Pour eux, cette journée est l’occasion de découvrir nos nouveaux outils et simulateurs en les essayant, mais également de partager leurs expériences et bonnes pratiques.

“Asociatago est un moment convivial et amical, qui permet d’élargir  notre réseau de partenaires et de renforcer les partenariats déjà existants”, explique Romain Blourde, formateur, directeur administratif et co-gérant de Sciado Partenaires.

“Nous essayons toujours d’offrir à nos partenaires les meilleurs outils pour qu’ils restent performants dans leurs formations. C’est aussi notre façon de les impliquer dans la vie de l’entreprise, de les mettre à jour avec les actualités et les nouveautés Sciado. Le métier de formateur est toujours associé à l’autonomie et l’indépendance professionnelle. Notre objectif est ainsi de casser ces codes en créant des liens entre nos formateurs”, a mentionné le formateur.

D’autres destinations sont à confirmer, restez donc connectés, la « caravane » Sciado passera bientôt par chez vous !

Comment ouvrir un cfa ?

Guide : Comment les entreprises peuvent-elles ouvrir leur propre CFA

La Loi pour la Liberté de choisir son Avenir Professionnel qui a été promulguée le 5 septembre 2018, donne la possibilité aux entreprises de créer leur propre Centre de Formation d’Apprentis (CFA). Cela n’était pas possible auparavant.

Cette disposition vise à encourager les entreprises à recruter en apprentissage, ainsi que de créer leur CFA pour déduire ensuite les frais pédagogiques liés à la formation interne des apprentis. Plus de détails dans notre article sur La réforme de la formation professionnelle, comment récupérer les frais des formations d’apprentissage en interne.

Au delà de toutes les aides que la nouvelle loi prévoit pour les entreprises qui embauchent des apprentisune autre opportunité s’ouvre maintenant : l’ouverture du propre CFA. Ce qui libérera l’offre de formation en apprentissage.

Pour faciliter le processus, le Ministère du Travail a lancé un guide dédié aux entreprises. Le document explique les démarches à entreprendre, les obligations à suivre et les modalités de prise en charge des formations.

Comment peut-on ouvrir un CFA ?

Dès l’année 2019, la loi autorise la création d’un CFA sans autorisation juridique.

Conformément au guide, pour ouvrir leur propre centre, le entreprises doivent d’abord fournir une déclaration d’activité auprès ­des ­services­ de ­l’État.

*Il s’agit de la Direction ­régionale­ des­ entreprises,­ de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi –­Direccte)

Ensuite, il est obligatoire de mentionner dans les status l’activité de formation en apprentissage.

Téléchargez le guide pour ouvrir un CFA

Quelle seront les obligations du CFA ?

Parce que nous avons des droits, nous devons également respecter des obligations.

Ainsi, une fois le CFA créé, il doit assurer la gratuité de la formation pour l’apprenti. Il faudra également instituer un conseil de perfectionnement pour veiller à l’organisation du CFA ainsi qu’à son fonctionnement.

Le centre doit aussi avoir une comptabilité analytique et diffuser régulièrement ses résultats.

Important ! A partir du 1er ­janvier­ 2021,­ pour­ bénéficier ­de ­fonds ­publics­ ou de fonds des opérateurs de compétences, le CFA devra détenir une certification qualité.

Source: Ministère du Travail

évaluation formation

6 astuces pour une évaluation efficace de la formation

Tous les organismes de formation souhaitent que leurs formations soient efficaces et qu’elles répondent aux besoins des clients. Malgré cette volonté, si une évaluation n’est pas mise en place, il n’y a aucun moyen de savoir si les apprenants ont bien été formé ou pas.

Comment peut-on arriver donc à fournir des formations efficaces ? Et surtout, comment évaluer correctement pour avoir des retours qualitatifs ?

La mise en place d’un module de formation efficace implique dès le début plusieurs phases, dont l’évaluation. Souvent, nous nous concentrons sur le lancement et le déroulé de la formation, et laissons pour plus tard la méthode d’évaluation. Néanmoins, l’évaluation doit être définie avec le client en amont.

L’évaluation doit effectivement être adaptée aux apprenants de la même manière que nous adaptons le contenu et le déroulement pédagogique.

6 astuces pour une évaluation efficace de la formation

Créer une évaluation adaptée aux apprenants

Le premier objectif d’une formation efficace est de répondre aux besoins pédagogiques. Et cela implique des attentes, des besoins et des niveaux différents de vos apprenants. Il faut donc créer un module personnalisé, avec une évaluation spécifique. Cela aidera vos apprenants à donner un feedback réaliste et utile pour l’amélioration de vos méthodes pédagogiques.

Être concis

Très souvent nous trouverons dans les évaluations des qualificatifs non justifiés et négatifs. Cela ne signifie pas forcément que la formation n’a pas été appréciée et efficace, mais plutôt que notre évaluation n’a pas été construite de manière intelligente. Pour avoir un retour constructif et positif, il suffit de poser des questions claires, en accord avec les objectifs de la formation. Restons concis, précis et ne laissons pas la place à l’incompréhension.

Composer une évaluation quantifiable

Nous savons déjà que les objectifs doivent être SMART (Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste, Temporellement défini). Et si on faisait des évaluations SMART aussi ?

En effet, plus nos évaluations seront spécifiques, réalistes et mesurables, plus nous auront des résultats faciles à comprendre à la fin. Le but est justement de créer un modèle d’évaluation qui nous permettra de quantifier les résultats. Pour cela, nous devons concevoir des questions courtes, fermées et sans ambiguïté.

Prévoir l’évaluation et prendre le temps de le faire

Dès le début de votre formation, vous devez prévoir un moment pour faire l’évaluation. Vous pouvez également l’annoncer aux apprenants, pour qu’ils sachent le programme et qu’ils s’y attendent. Plus vous donnez de l’importance à cette étape, plus vos apprenants lui donneront aussi. Si vous traitez superficiellement l’évaluation, ils le traiteront pareil et les retours ne vous aideront pas dans le processus d’amélioration.

Il faut donc bien expliquer, prendre le temps et laissez le temps à vos apprenants d’évaluer correctement le module de formation.

Recueillir des témoignages

A part les questionnaires d’évaluation, les témoignages représentent un moyen très puissant de faire connaître vos formations. Vous pourrez ensuite les utiliser pour faire des vidéos ou des supports créatifs pour présenter votre activité. Les questionnaires sont un moyen d’évaluation fermée, qui ne laissent pas la place aux opinions personnelles. C’est là où le témoignage intervient pour combler ce vide et donner un côté interactif à la formation.

Analyser les retours

C’est peut être la partie la plus dure de tout le processus. Tenant compte maintenant de la technologie, il est simple de recueillir les retours suite aux questionnaires en ligne. Mais qu’est-ce qu’il va se passer après avec ces donnés ?

Il faut d’abord prendre du temps pour faire une analyse complète de toutes les réponses. Ensuite, il faut de la volonté pour transposer les résultats de l’analyse dans votre méthode pédagogique. C’est à dire, d’utiliser l’analyse pour réellement améliorer la qualité et l’efficacité de la formation.

C’est tout… ?

Enfin, il ne faut pas mettre de côté ces résultats et analyses. Tout au contraire, nous devons s’en servir pour communiquer auprès de notre public et promouvoir notre activité de manière soutenue.

Tout cela sans oublier qu’actuellement, avec les nouvelles réglementations de la certification qualité, l’évaluation est obligatoire. Par conséquent, essayons de “combiner” l’obligation avec l’utile : utilisons l’évaluation pour structurer nos méthodes pédagogiques, pour suivre et mesurer le bon fonctionnement de nos formations.

France Compétences, le nouvel organisme de financement des formations professionnelles

France compétences est le nouveau organisme qui a remplacé les instances de gouvernance nationales (COPANEF, CNEFOP) et absorbé le FPSPP CNCP. Par conséquent, il assurera le financement, la régulation, le contrôle et l’évaluation de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

Nous vous rappelons que la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel prévoit plusieurs changements dans la formation. Un de ces changements est la création de France compétences le 1er janvier 2019.

En réunissant la CNCP, le CNEFOP et le FPSPP nous avons la capacité et les expertises nécessaires pour réussir une grande ambition : la création de la première autorité de régulation et de financement de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

Stéphane LARDY,Directeur général par intérim de France compétences

Placée sous la tutelle du ministre chargé de la formation professionnelle, son rôle est de répartir les fonds mutualisés aux différents acteurs de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

L’organisme va également réguler la qualité de la formation. En plus, il émettra des recommandations sur les coûts, les règles de prise en charge et l’accès à la formation.

France compétences joue donc un rôle clé dans la transformation de l’offre de formation. En lien avec les branches, elle participe à la construction des titres et des diplômes professionnels.

Quelles sont les missions de France compétences ?

Stéphane Lardy explique également que France compétences doit contribuer aux enjeux portés par la réforme de la formation professionnelle. En effet, l’organisme doit :

– permettre à tous (salariés, demandeurs d’emploi, entreprises) de s’adapter aux mutations technologiques et de progresser en compétences ;

– donner à chacun plus de liberté professionnelle : liberté de choisir un métier correspondant à ses aspirations, de changer ou de créer son entreprise, d’innover dans la formation de ses salariés ;

– garantir plus de protections pour s’insérer et évoluer sur le marché du travail.

Enfin, l’institution assurera la transparence des coûts et des règles de prise en charge de la formation professionnelle.

Sources : France Compétences ; Ministère du Travail