Numérique-éducatif

Renforcer les liens dans le numérique éducatif

De nos jours, le numérique est au cœur des préoccupations. Que ces dernières soient d’ordre économique, politique, pédagogique ou encore environnemental, le numérique et les nouvelles technologies sont partout autour de nous. Faisant partie intégrante de notre quotidien, de nombreuses questions se posent chaque jour. L’une d’entre elles se distingue de par son caractère prioritaire si ce n’est fondamental : comment peut-on renforcer les liens sociaux dans le numérique éducatif ?

En effet, le numérique est considéré comme un outil ayant des apports positifs comme négatifs. Certaines personnes ont tendance à penser que ces nouvelles technologies tendent à séparer les individus. D’autres, au contraire, sont persuadés que ces outils sont particulièrement efficaces pour créer du lien. Mais comment ce lien se crée-t-il ? Et comment pouvons-nous renforcer les liens sociaux dans le numérique éducatif, dans un monde où nous utilisons chaque jour davantage de digital ?

Créer et maintenir des liens entre individus

Dans l’éducation et la pédagogie, le numérique a l’avantage de pouvoir permettre aux apprenants de créer des liens et de se rencontrer – virtuellement – en toute tranquillité. Contrairement aux plateformes sociales dans lesquelles personne ne sait jamais réellement qui se cache derrière tel ou tel profil, les outils numériques au profit de l’éducation ont le mérite d’être vérifiés et sécurisés. Cela permet ainsi aux apprenants de différents campus de créer des liens lors de séminaires communs. Ils peuvent ainsi se connaître les uns les autres, échanger et tisser des liens qui perdureront parfois même dans leur avenir professionnel.

Le numérique renforce également le lien social grâce au déploiement des messageries instantanées, qui ont plus d’une fois fait leurs preuves. Utiles dans les travaux de groupe, elles permettent aux apprenants de communiquer entre eux. Ils peuvent ainsi s’organiser, parfois aussi de se reconnaître et enfin produire des livrables de façon plus aisée.

Le numérique et les nouvelles technologies sont donc utiles pour travailler, échanger, partager, converser, rencontrer des individus et garder des contacts précieux pour le monde du travail.

Offrir la possibilité de partager des savoirs et connaissances

Par conséquent, les outils numériques sont également particulièrement utiles pour partager des savoirs et des connaissances. L’un des enjeux principaux réside dans le fait de s’instruire les uns les autres. Cette richesse est rendue possible grâce au déploiement des nouvelles technologies et à l’importance accordée au lien social entre les individus.

Les personnes se connectent ainsi les unes aux autres grâce à cette richesse de savoir et d’informations communes partagées.

Le numérique éducatif pour s’ouvrir au monde

Le numérique éducatif a également pour objectif de permettre aux individus de s’ouvrir au monde. En reliant les deux points précédents à celui-ci, nous obtenons des apprenants plus instruits. Dotés de davantage de connaissances voire de compétences, ils sont aussi à même de créer et maintenir du lien social. Ces caractéristiques amènent sur un autre point particulièrement important : l’ouverture d’esprit.

Dans l’apprentissage numérique, les apprenants peuvent sortir des bulles de filtres qui les encadrent bien souvent sur les réseaux sociaux. Lors de rencontres physiques, certaines personnes rencontrent parfois des difficultés à prendre la parole devant les autres. Le numérique et les nouvelles technologies viennent résoudre ce problème. En échangeant les uns avec les autres de façon plus aisée, les apprenants discutent entre eux de différents sujets. En mélangeant plusieurs points de vue, ils peuvent alors partager des problématiques de société et s’ouvrir au monde qui les entoure.

Ils sont également plus sensibilisés aux enjeux actuels – notamment environnementaux. L’apport du numérique dans l’éducation leur offre un plus vaste champ de réflexion et d’informations. Cela leur permet donc d’apprendre par eux-mêmes et de se connecter les uns aux autres. Ils se retrouvent alors autour de valeurs communes.

Limiter les inégalités grâce au numérique éducatif

Enfin, l’intégration du numérique dans l’éducation tend à diminuer les inégalités dans le cadre scolaire. En effet, tous les apprenants n’ont pas accès aux mêmes ressources à leur domicile et vivent dans des cadres parfois totalement opposés. Inclure le numérique dans leur apprentissage les met sur un pied d’égalité. Cela leur offre la possibilité d’évoluer ensemble, au même rythme, sur certains outils.

Le social est également renforcé et les inégalités limitées de par les opportunités professionnelles ou personnelles qui apparaissent en ligne. Des communautés se créent, des offres apparaissent et des liens entre les individus se mettent alors en place.

Le numérique et les nouvelles technologies dans le système éducatif sont donc un véritable atout qu’il ne faut pas négliger. Cela connecte les apprenants entre eux, facilite la création de relations amicales et/ou professionnelles et leur offre des opportunités. Le but du numérique n’est en aucun cas de remplacer le lien social, mais bel et bien de le développer.


Sources :

Compétences-métiers

Comment intégrer les compétences métiers dans les programmes de formations ?

Il n’est désormais – presque – plus nécessaire de vous expliquer que l’approche par compétences est un point essentiel pour une stratégie pédagogique efficace. Les formateurs et organismes de formation ont à cœur de proposer les meilleures techniques d’apprentissage à vos apprenants, afin qu’ils soient préparés au mieux au monde du travail et/ou à leur réinsertion professionnelle. Pour cela, loin de nous contenter de la théorie, nous accordons un temps crucial à la pratique. Cette dernière, utile pour comprendre et interpréter de façon authentique les problématiques d’un secteur, nécessite de se baser sur des compétences clés. Il est donc primordial de les sélectionner avec attention.

1-Des compétences métiers précises

Dans un premier lieu, l’intégration des compétences au sein d’un programme de formation doit être logique, et donc correspondre aux métiers sur lesquels débouche ladite formation. Bien que plus évidente dans le cas d’une formation particulièrement spécialisée sur un seul domaine ou secteur d’activité, cette caractéristique ne doit pas être oubliée pour les programmes plus généralistes.

Pour cela, il est intéressant de recourir à des cas pratiques – tels que les business games – qui permettront à vos apprenants d’être formés à des métiers précis, et non pas à de simples thématiques parfois trop vagues. Pour faire court, une formation se doit de conduire à un métier.

2-Des compétences métiers professionnalisantes

En plus de déboucher sur des métiers précis, les formations et compétences doivent être professionnalisantes. Pour cela, il est nécessaire que le programme suivi conduise, certes, à un diplôme, mais aussi et surtout à une attestation. Plus scolaire, le diplôme permettra de certifier les connaissances et compétences de l’apprenant. L’attestation aura, elle, un rôle plus conséquent sur le marché du travail.

La question des référentiels peut également être intéressante. Il est d’usage de se conformer à ceux déjà existants afin de respecter des critères bien précis. Cependant, il n’est pas omis de créer son propre référentiel de compétences ! Il pourra guider au mieux vos formations et vos apprenants vers les points clés que vous souhaitez mettre en avant dans vos programmes.

Enfin, il est intéressant de faire en sorte que ces compétences perdurent dans le temps. L’apprentissage de vos apprenants doit être continu. Pour cela, l’organisation de sessions entre étudiants actuels et alumnis peut être un bon moyen de rassembler vos apprenants. Ils pourront alors connecter leurs compétences et connaissances entre eux. Car, après tout, nous n’avons jamais réellement terminé d’apprendre !

3-Des compétences métiers qui font la différence

Pour conclure cet article, il semble opportun d’aborder un sujet qui sera utile à vos apprenants : développer des compétences qui font la différence. Désormais, les soft skills et hard skills sont au cœur des attentes des recruteurs, et ce quel qu’elles soient. Il faut certes que vos apprenants aient des compétences et de l’expérience. Cependant, il est également nécessaire qu’ils se démarquent de leurs concurrents dans l’obtention d’un emploi.

Afin de répondre à cet enjeu, il vous faudra vous servir de l’innovation pédagogique. En plus de les former aux dernières technologies, cette dernière leur permettra également de se développer. Ils pourront faire part de leur créativité, s’exprimer, trouver leur point de différenciation et mettre à profit leur valeur ajoutée

L’apprentissage et le développement des compétences est continu dans une vie, cela ne s’arrête pas à la fin des études supérieures. Il est donc intéressant de donner à vos apprenants les clés pour progresser tout au long de leur vie. Ils pourront alors faire carrière dans un domaine qui les passionne et pour lequel ils auront les bonnes compétences !


Sources :

Accompagner-formateurs

Accompagner les formateurs : une priorité

Comme tout outil, un simulateur pédagogique n’est utile que s’il est employé à bon escient. Bien souvent la compétence du formateur, sa connaissance du jeu d’entreprise, et sa façon d’animer une session concourent à la satisfaction des parties prenantes. 

Accompagner les formateurs a toujours été une priorité de SCIADO, aussi bien en amont, lors de la préparation des sessions ou des formations de formateurs, que lors de l’utilisation, par la réponse aux questions et l’assistance technique si besoin. 

Le service Qualité s’est emparé de cette question, et un guide des bonnes pratiques restituera bientôt l’expérience de SCIADO dans le domaine. L’ouvrage se voudra simple mais complet, et permettra à tout nouveau formateur d’identifier les postures adéquates

En complément, nous réfléchissons actuellement à une charte du formateur. Celle-ci aura pour but de rappeler les devoirs du formateur SCIADO en clientèle (ponctualité, bienveillance, …) afin de tous ensemble s’engager dans une démarche d’amélioration continue.

Nous prévoyons donc de nous lancer, à court et moyen-terme, dans la réalisation de cette-dite charte afin de pouvoir vous la présenter et que nous puissions, uniformément, faire perdurer la formation autrement !

EdTech-Day

Edtech Day : Utiliser le digital pour maximiser la collaboration entre équipes pédagogiques, apprenants et formateurs

Au courant du mois d’octobre, Sciado Partenaires sera présent lors de Edtech Day, un tout nouvel événement EdTech. Découvrez dès à présent de quoi il s’agit !

Le 13 octobre 2021, Jean-Baptiste Sériziat, président et directeur commercial de Sciado Partenaires, va participer en tant que speaker au EdTech Day. Son objectif ? Témoigner des réussites d’intégration d’une solution EdTech dans un scénario pédagogique.

Armelle Vivien, formatrice partenaire de SCIADO et intervenante à l’École de Management et Entrepreneuriat IFAG, l’accompagnera. Ils parleront alors de la semaine de spécialisation IFAG organisée tous les ans. Cette dernière, destinée aux étudiants BAC +5 de l’école, regroupe en simultané la majorité des campus français de l’école.

Y participant depuis désormais cinq ans, Sciado Partenaires apporte à cet événement digitalisation, innovation et formateurs.

Découvrez dès à présent tout ce que vous devez savoir sur cette semaine de spécialisation 100% digitale et à distance !

La coopération à l’honneur

Ensemble, Jean baptiste et Armelle vont partager leurs expériences de formateurs auprès du public présent lors de Edtech Day. Cela sans bien sûr oublier de mettre en avant l’importance de la coopération et du travail collaboratif. En effet, le succès d’une animation repose sur plusieurs éléments et l’essentiel est d’avoir une équipe d’intervenants bien préparées, avec des outils et solutions pédagogiques adaptés aux apprenants.

Leur intervention sur le thème « Maximiser la collaboration d’un réseau national en une semaine, ça se joue » aura lieu mercredi 13 octobre 2021 à partir de 10h30 à L’Embarcadère à Lyon. Les inscriptions sont toujours ouvertes.

Nous vous attendons nombreux pour échanger autour de la digitalisation, la coopération et la pédagogie !

Pour information, Armelle Vivien est non seulement membre du réseau de formateurs SCIADO mais également coach, animatrice et enseignante à l’IAE Lyon. Elle est spécialisée en commerce international mais travaille aussi sur l’accompagnement des entreprises, le développement commercial, la négociation et le marketing digital.

Contribution-formation

Contribution de la formation : changements dès 2022

Jusqu’à présent, la collecte de la contribution unique pour la formation professionnelle et l’apprentissage s’effectuait par les opérateurs de compétences – ou OPCO. Dès 2022, des changements s’opèrent dans le but de simplifier la démarche pour les entreprises, et la collecte sera prise en charge par les URSSAF (Union de Recouvrement de cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) ainsi que la MSA (Mutualité Sociale Agricole). D’après une communication de France Compétences, explications sur les dispositifs mis en place dans les prochains mois.

1-Des nouveautés pour 2022

Dès janvier 2022, certains changements seront effectifs. Ces modifications s’expriment en trois points :

  • Un interlocuteur unique, à savoir l’URSSAF ou la MSA pour les déclarations et le paiement des contributions
  • Un outil déclaratif unique, ici la DSN (Déclaration Sociale Nominative) pour simplifier les démarches
  • La périodicité, qui pourra être mensuelle (pour le CPF, le CPF-CDD et la taxe d’apprentissage principale) ou annuelle (pour le solde de la taxe d’apprentissage et la contribution supplémentaire à l’apprentissage)

Dans le courant de l’année 2022, l’URSSAF ou la MSA sera en charge de la collecte de plusieurs autres données. Parmi elles, nous retrouvons la contribution à la formation professionnelle (ou CPF), la contribution au compte personnel de formation pour les titulaires de CDD (ou CPF-CDD) ainsi que la taxe d’apprentissage (ici, la part principale).

Dès 2023 s’ajouteront à ces collectes celles de la contribution supplémentaire à l’apprentissage (la CSA) ainsi que le solde de la taxe d’apprentissage.

2-Des délais à respecter

Afin d’assurer la bonne mise en place de ce nouveau système, un calendrier concernant le versement des contributions est disponible. Débutant dès le mois de février 2022 et s’étendant jusqu’en 2024, il s’organise de la manière suivante.

A partir de février prochain, les employeurs devront déclarer et régler chaque mois la CPF, la contribution au CPF-CDD ainsi que la part principale de la taxe d’apprentissage. En déclaration sociale nominative, ces dernières se feront selon les mêmes modalités que l’ensemble des cotisations sociales.

Dès avril 2023, les employeurs d’une structure d’au moins 250 salariés auront à déclarer en DSN et régler annuellement la CSA due au titre de la masse salariale de 2022. Dans la même année mais cette fois en mai viendra l’heure de déclarer et régler le solde de la taxe d’apprentissage. Due au titre de la masse salariale de 2022, ce règlement s’effectuera annuellement.

3-Et pour la suite ?

Enfin, selon France Compétences, à partir du 1er janvier 2024, un autre changement s’opère. Il concerne cette fois le recouvrement des contributions conventionnelles de formation professionnelle et de dialogue social. En effet, celui-ci pourra être transféré aux URSSAF et à la MSA, sur choix des branches professionnelles concernées.

Pour ce qui est des contributions conventionnelles de formation professionnelle, France Compétences assurera leur bonne réception. Par la suite, cet organisme se chargera de les affecter aux branches concernées. L’Association de Gestion du Fond Paritaire National (AGFPN), quant à elle, récupérera les contributions relatives au dialogue social. Cette dernière aura ainsi pour mission de les redistribuer aux organisations de salariés et d’employeurs attributaires concernés.

Avant que toutes ces modifications et nouveautés ne se mettent en place, les employeurs seront guidés dès septembre 2021. Effectivement, les entreprises disposeront d’un dispositif d’accompagnement afin qu’elles intègrent les différents changements et échéances à respecter.

Pour en savoir plus sur toutes ces informations et répondre à vos potentielles questions, France Compétences a publié un communiqué regroupant toutes les modalités et conditions sur le sujet.


Sources :

comment motiver apprenants

Comment motiver vos apprenants à la rentrée ?

Septembre est synonyme de rentrée, de nouveauté et surtout de regain d’énergie. Après la saison estivale, il est important de plonger vos apprenants dans un cadre vivant et dynamique pour démarrer l’année sur le bon pied. Suite aux difficultés rencontrées les deux années précédentes, il est plus que jamais d’usage de créer du lien et fournir de la motivation aux étudiants.

Entre business gamesjournées d’intégration ou encore teambuiding, découvrez nos meilleurs tips pour bien commencer cette nouvelle année et motiver vos apprenants !

Comment motiver les apprenants

Comment commencer cet article sans vous parler des business games de rentrée ? Formateursprofessionnalisants, amusants et interactifs, les business games ont l’avantage de créer du lien dès les premiers instants.

En équipes, vos apprenants sont lancés sur un sujet préalablement sélectionné par vos soins et vont devoir évoluer dans un domaine professionnel afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles. Ils vont alors devoir analyser, communiquer, échanger, faire des erreurs, réessayer, s’améliorer, progresser et partager. Dans un cadre sécurisé et en lien avec leur domaine de formation, ils vont se découvrir les uns les autres et créer des liens qu’ils renforceront tout au long de l’année. Quoi de mieux pour se motiver à entamer une nouvelle année ?

Chez Sciado Partenaires, nous proposons plusieurs business games qui peuvent être ajustés selon vos souhaits et objectifs pédagogiques. Deux d’entre eux sont par ailleurs directement basés sur l’intégration des apprenants et conviennent donc parfaitement à un contexte de rentrée scolaire. Découvrez-les dès maintenant !

Les journées d’intégration pour motiver vos apprenants

Dans un autre registre mais toujours en lien avec l’intégration des apprenants et la création de lien viennent les journées d’intégration. Pouvant s’étendre sur quelques heures ou plusieurs jours, elles ont le mérite de permettre aux étudiants de se rencontrer, de communiquer et de partager des moments conviviaux et forts.

Jeux en extérieur, journées à thème, soirées d’intégration, moments d’échanges, présentation des anciens étudiants et système de parrainage sont alors de mise. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur le Bureau des Étudiants de l’école, qui ne manquera pas d’idées pour accueillir au mieux les nouveaux arrivants ! Une fois qu’ils seront à l’aise dans leur lieu de travail, motiver vos apprenants semblera bien plus simple !

L’importance du teambuilding

Vient par la suite l’importance à accorder au teambuilding. Ce n’est désormais plus un secret pour personne, le teambuilding est un outil essentiel pour la motivation des étudiants.

En effet, la cohésion d’équipe – et donc ici de classe – est indispensable pour créer un climat de travail sain et stimulant. Offrir à vos apprenants l’opportunité de se connaître les uns les autres et de découvrir les qualités et compétences est un véritable plus. Cela leur permettra non seulement d’exploiter au mieux leurs ressources lors de travaux de groupes mais aussi de s’entraider mutuellement et de travailler sur leurs lacunes.

Pour cela, il peut être intéressant de proposer des activités de teambuilding – et ce dès le début de l’année – de façon ponctuelle. Pour cela, nul besoin de sortir du cadre scolaire, vous pouvez totalement créer un jeu autour de votre école et/ou des thématiques abordées lors de la formation. Vous pouvez alors envisager : escape gamesquizzjeux de rôles ou serious games.

Si est possible que vous souhaitiez mettre en place un jeu pour vos apprenants mais que vous ayez des hésitations. Pour y remédier, nous pouvons vous proposer des serious games qui répondront à vos attentes. Jetez-y un coup d’œil !

Instaurer une ambiance positive

Enfin, il est bien sûr indispensable de créer et d’entretenir une ambiance de travail positive. Vos apprenants doivent se sentir, dès le départ, écoutés, compris et appréciés à leur juste valeur. Il leur sera ainsi plus simple de se plonger dans vos cours et de progresser !

L’énergie doit ainsi être positive et mutuelle et, pour cela, il est important qu’elle se fasse ressentir dès le départ et soit maintenue même dans les périodes plus difficiles. Vous avez désormais toutes les clés en main pour motiver vos apprenants !

Cette liste non-exhaustive constitue un point de départ pour commencer l’année sur des bases saines et motivantes, à la fois pour vous et pour vos apprenants. N’hésitez pas à nous partager vos conseils et astuces qui ont déjà fait leurs preuves !

Centralesupélec

Sciado en intervention à CentraleSupélec

Dans cet extrait de BFM Business, Romain Soubeyran, directeur général de CentraleSupélec, donne une interview sur la formation des ingénieurs de l’école. Dans ce même extrait, vous pouvez apercevoir Laurent Lavogiez, notre responsable pédagogique et formateur, animant un business game. En effet, nos formateurs sont récemment intervenus auprès de cette école lors d’une formation de quelques jours. Réalisé sur un simulateur utilisé depuis des années par l’école, ce business game réunit près de 500 élèves ingénieurs de niveau M1 chaque année. Retour sur cette expérience via une interview de Laurent.

L’organisation autour du Business Game

CentraleSupélec forme des ingénieurs de haut niveau, étant classée à la seconde place nationale. Il s’agit d’une école généraliste avec cependant une composante “électricité et électronique”, apportée par Supélec.

Dans le cas de ce Business Game, Laurent explique que la formation s’étend sur quatre jours, dans les locaux de Gif-sur-Yvette. L’enjeu tourne alors autour du caractère particulièrement complet de ce business game. Généraliste, il explore toutes les dimensions de l’entreprise. Ainsi, les étudiants abordent des notions de marketing, de gestion, de production, de recherche et développement, etc. Laurent ajoute qu’il s’agit d’une expérience “forte et marquante” pour les apprenants, bien souvent emballés par le projet.

L’originalité du dispositif consiste à intégrer des psychosociologues en charge de l’observation des étudiants au travail, et à même de leur apporter des outils leur permettant d’améliorer leur capacité à travailler en équipes.

La relation entre Sciado Partenaires et CentraleSupélec

Bien qu’il s’agissait ici de la première intervention de Sciado Partenaires auprès de CentraleSupélec, la collaboration entre ces deux organismes est bien plus ancienne. En  effet, Jean-Baptiste Sériziat, président de Sciado, avait déjà travaillé avec eux quelques années plus tôt. De la même façon, Être En Jeu, qui a fusionné avec Sciado, avance sur des projets avec l’école depuis une quinzaine d’années.

Il s’agit donc d’une collaboration qui fonctionne bien, établie sur une relation de confiance depuis plusieurs années. Par conséquent, de nombreuses autres formations sont prévues chaque année entre Sciado Partenaires et CentraleSupélec, et ce même jusqu’à Pékin si la situation sanitaire le permet !

En plus d’être efficace sur le papier, cette collaboration l’est tout autant sur le plan humain. Comme le dit Laurent lui-même, “c’est une expérience d’enseignement particulièrement riche et intense, où l’on rencontre beaucoup de monde”. Pour les apprenants, le retour est également on ne peut plus positif. Des records de taux de satisfaction ont été atteints pour cette session, allant parfois jusqu’à 100% !

Un petit mot pour conclure ?

Thomas, notre formateur et animateur de formation, était à Metz pour sa première en octobre dernier. Cette année il va vivre la session principale à Gif-sur-Yvette. C’est une belle histoire qui se poursuit !

Astuces-période-estivale

Quelques astuces pour mettre à profit la période estivale

Qui dit période estivale dit souvent congés pour les étudiants et période de calme pour les formateurs. Calme relatif bien entendu, mais moins d’intervention c’est aussi le moment de se poser sur un ilot ressemblant un peu à un bureau pour faire l’inventaire de ce qu’il reste de l’année.

Pour ma part, cette période où le calme plat n’est pas non plus annoncé mais où se profile la possibilité de revoir les ressources construites tout au long pour toutes sortes d’occasions, pédagogiques bien sûr, m’apparaît pleine de possibilités.

Déjà, faisons le point sur les outils découverts et employés. Ensuite, sur ce que nous avons pu construire : est-ce suffisant, trop poussé, pas assez ?

C’est le moment de laisser la mémoire refaire surface et les bulles de remarques éclater pour en saupoudrer les contenus déjà créés.  

Astuces : Mise à profit de la période estivale

Concrètement, tout au long de l’année, suite aux demandes, aux occasions non manquées, nous avons pu créer. Qu’il s’agisse de cours à proprement parler, ou d’événements comme des temps autour de thématiques, pour réunir, non pas autour d’un feu de camp mais de notions très concrètes et ayant besoin de support, nous avons produit.

La relecture est à présent de mise car souvent des coquilles se glissent.

Alors, bien sûr, quand on créé on sait que se relire est la clé, mais immergé, on fait souvent un contenu en apnée : d’une seule traite. Et dans ce cas, on ne perçoit pas que c’est peut-être un peu trop abstrait, voire abyssal. En revanche, le temps aidant, on a discuté, on a écouté, on a entendu aussi, par tous les canaux possibles, et il est temps de voir si ce qui a été produit correspond toujours.

En effet : 

 Certaines données ne sont peut-être plus de mise, plus à jour : des données chiffrées, des faits d’actualité… ou alors d’autres sont peut-être plus récentes et plus parlantes

 Notre passoir de relecture était un peu fatiguée et des coquilles, sont encore en évidence ce qui est dommage car un chiffre saugrenu, une erreur d’orthographe peuvent entrainer une mécompréhension ou laisser filtrer le doute malgré nous.

⇒  Tout au long de la période au contact avec les apprenant on a pu entendre, voir, percevoir que peut-être un point n’était pas si simple que cela…

Et justement, comment créer du contenu adapté ?

La question s’est posée et se pose bien sûr.

Alors, en y réfléchissant on a pu défricher et tracer des pistes : dans l’équipe les idées fusent, les recherches ont fait ployer les antennes des routeurs cachées dans les cocotiers et des fois on ne sait plus comment ne pas dépasser la capacité d’attention et faire entrer tout ce que nous aimerions, voire bien graver toutes les idées qui nous paraissent géniales sur la carte neuronales des apprenants que nous accompagnons.

Or, la question est de choisir les informations, et comment faire alors ?

Nous avons testé et voici donc ce que nous pouvons retenir : 

⇒ Il est intéressant de prendre d’un côté le contenu créé par l’/les expert/s, qui formalise, note tout ce qui lui vient et ce qui lui semble important, et de l’autre côté, le point de vue d’une personne novice (moins connaisseur du moins). 

Alors, quand on n’est pas un novice soit même, se mettre dans la peau d’un apprenant type. Et dans ce cas, pourquoi ne pas imaginer celui qui prendra du temps à comprendre et qui aura besoin de concret et de progressivité et, à l’autre extrémité, l’apprenant qui aura déjà des bases plus solides et voudra aller (beaucoup plus loin).

En faisant cela, on peut trouver l’intermédiaire, ou alors…

On peut créer un hybride !

⇒ Avec certains outils il est possible de faire apparaître des info bulles, au bon vouloir de l’utilisateur. Cela peut être assez utile pour l’apprenant car il aura un élément pour aller plus loin dans la notion : une définition, une date, des chiffres clés, un visuel…

Il est tout a fait possible d’avoir une explication détaillée et progressive, car la simplicité ne fait quoi qu’il en soit de mal à personne, et on est tout de même limité par une thématique ou un niveau affiché à l’entrée.

Et, après cette explication s’adressant à des apprenants plus novices que d’autres, avoir un format différent, type vidéo ou quiz, ou fiche « Pour aller plus loin ». Ces formats permettent d’ajouter ce que l’on aurait souhaité transmettre et qui nous semble important.

Car il ne faut pas oublier qu’aux yeux du connaisseur tout est important.

Le regard du « moins expert » prend alors tout son sens, le recul en somme, pour avoir une vision d’ensemble.

Quelques techniques et outils à porté de main

Car souvent, on se plonge dans des faits, on remonte le temps, ou les idées, et en perd un peu, comme le petit poucet avec ses miettes, le point de départ. Alors que le concret, le cailloux qui rentrera dans la chaussure et qui peut servir de fil d’ariane, lui aura plus de chance de nous emmener quelque part et de nous titiller en plus de nous marquer (attention aux bleus ?)

Il faut essayer de faire le lien avec du concret donc : se poser la question de l’erreur fréquente (notion d’« erreur pertinente ») et de ses causes pour l’éviter mais surtout susciter l’intérêt. 

Nous pourrions également parler du ton à employer, du nombre d’informations à mettre dans une slide.

Mais finalement, le plus important est que l’on peut imbriquer les informations, les données à traiter librement, selon l’intérêt, et pousser l’apprenant à revenir dessus avec des quiz, des challenges, des évaluations ou auto évaluations.

Il est possible par exemple d’insérer des lien de fichier (à télécharger) dans des vidéos. D’entrecouper ces mêmes vidéos de quiz, ou d’interactions. D’insérer des vidéos dans des présentations, ou des audios.

Car le mélange des supports est propice à lever la chappe de l’ennui mais aussi à réimprimer l’information si on la trouve via plusieurs biais : un visuel (sobre, un glyphe par exemple) accompagnant un propos important, des sous-titre dans une vidéo, pour une meilleure accessibilité et une utilisation dans toutes les conditions (ou presque).

Enfin, voici une liste des outils que nous utilisons pour créer et mettre à jour nos supports :

  • Vidéo : Youtube, Vimeo
  • Sous titrage : Capté, Kapwing, Amara
  • Edition vidéo : Camtasia, Adobe Premiere pro, Openshot
  • Audio : Audacity
  • Présentation interactives : Power Point, Genial.ly ou encore Articulate Storyline

Et vous, profitez-vous de l’été pour mettre à jour vos cours ? 

N’hésitez pas à nous partager vos astuces et outils de travail ?

Simulateur-startero

Un simulateur… quatre expériences de jeu très différentes

Vous connaissez forcément Startero, notre simulateur dédié à l’entrepreneuriat, et digne successeur de FitCo. L’outil, centré sur la création d’activité et la montée en compétence en comptabilité/gestion, est largement utilisé en enseignement supérieur. Depuis peu, nous l’utilisons également auprès des particuliers par notre offre CPF.

Retrouvez ici notre offre de formation éligible CPF.

Jusqu’à présent, vous participiez à Startero en prenant le rôle d’Antoine, ami et associé de Tess, embarqué dans l’aventure de la création d’entreprise sur une activité de coaching sportif. La prochaine version du simulateur vous transportera fin 2021 vers de nouveaux horizons.

Startero, un simulateur… quatre expériences de jeu très différentes !

Nous avons en effet repensé le simulateur dans son ensemble, dans le but de faire évoluer le joueur dans des environnements différents.

Au total, 4 scénarios ont vu le jour :

Bricolage : un modèle plus simple pour s’initier

Vous incarnez un entrepreneur qui se lance dans une activité de service à la personne : le bricolage à domicile. Le scénario aborde progressivement les problématiques du marketing et la dimension comptable de la gestion d’entreprise.

Fitness : le classique de SCIADO

Vous pilotez une entreprise de service sportif en développement : l’entreprise s’implantera dans un local pour proposer de nouveaux services et même la vente de produits énergétiques.

Le cas Fitness aborde de manière équilibrée l’ensemble des dimensions de la gestion d’entreprise, de la création jusqu’à la croissance et la diversification, en traitant plus profondément des logiques économiques et financières.  

Retail : la vente à distance et la gestion d’un magasin

Vous êtes ici à la tête d’une activité e-commerce et d’une boutique physique, avec la focalisation sur les problématiques du secteur (gestion des stocks, panier moyen, …).

Le retail n’aura plus de secret pour vous !

Restaurant : le modèle adapté à la restauration

Lancez-vous en ouvrant votre propre restaurant. Vous devrez franchir une à une les étapes pour développer votre affaire de restauration.

Le scénario permet une immersion dans les problématiques du métier, et en particulier la dimension RH.

Flexibilité et immersion

Créer un nouveau scénario ne correspond pas pour nous à simplement modifier les paramètres du jeu. Il s’agit en plus d’une réflexion plus profonde, visant à adapter l’outil à son public.

En effet, la démarche suit une logique de flexibilisation. Nous sommes désormais capables de proposer plusieurs niveaux de difficulté, caractérisés par :

  • Une timeline plus ou moins progressive (apparition des nouveaux éléments, décisions ou résultats)
  • Une complexité marketing adaptée (nombre de services ou de produits différents commercialisés par l’entreprise)
  • Une difficulté situationnelle (niveau de compétence à démontrer pour répondre à l’objectif)

Notre expérience grandissante en formation professionnelle nous incite à rendre les outils de simulation plus immersifs, et plus proches du besoin de nos clients. Par exemple, l’apprenant souhaitant ouvrir sa boutique suivra le parcours « Retail », l’auto-entrepreneur débutant le parcours « Bricolage », …

Tout l’intérêt des solutions est qu’elles sont vouées à parler le même langage que dans la réalité. Ainsi, les décisions, et surtout les indicateurs suivis sont adaptés au secteur d’activité modélisé, dans l’esprit des outils SCIADO actuels.

Et la suite ?

D’autres projets sont en cours de conception, comme un modèle dédié au B to B dans le domaine du conseil. 

Il reste encore quelques mois de développement pour que les solutions soient opérationnelles, mais le potentiel de déploiement est immense, ce qui nous rend optimistes et impatients de vous en dire plus !

éducation-vacances

L’éducation pendant l’été : prend-elle aussi des vacances ?

Les vacances approchent et la question “que font les écoles, organismes de formation et formateurs cet été ?” devient prégnante. 

Oui, les apprenants sont partis, les cours sont terminés et l’impression nette et claire est que tout le système éducatif se repose également et ferme les portes pour des vacances. Eh bien, c’est faux. Ou tout du moins en partie faux. 

Beaucoup d’acteurs de l’éducation profitent justement de ce moment pour faire ce qu’ils ne peuvent pas faire lors de l’année scolaire. 

Vous, en tant que formateur, enseignant ou responsable pédagogique, combien de temps avez-vous eu à disposition pendant l’année scolaire pour préparer vos cours ? Pas beaucoup, n’est-ce pas, en sachant qu’il faut aussi enseigner et passer du temps avec vos apprenants ?  

A vrai dire, l’été est le moment idéal pour s’occuper de tout ce que nous ne pouvons faire le reste du temps, quand nous sommes trop occupés avec la vie éducative.

Que font les acteurs de l’éducation pendant les vacances ? 

  • Préparer la rentrée

En septembre, nous apprécions tous de retourner en cours et que tout soit d’ores et déjà prêt. Mais n’oublions pas justement que tout est prêt car quelqu’un a travaillé les mois d’avant. Les objectifs pédagogiques, les programmes scolaires et universitaires, les inscriptions et prises en charge des dossiers de nouveaux arrivants. Les écoles, universités et institutions d’enseignement préparent en plus les horaires, les groupes, les cursus. Elles traitent aussi les interventions futures avec tous les professionnels externes afin qu’elles se déroulent correctement. 

Côté enseignants, formateurs et organismes de formation, il n’y a pas que des vacances non plus. Ainsi, ils doivent préparer les cours, les présentations et les méthodes pédagogiques qu’ils mettront en place. 

L’intégration des objectifs pédagogiques dans leurs formations est la plus importante. Par conséquent, un lien fort avec l’établissement d’enseignement où ils interviennent doit être maintenu. 

  • Mise à jour de cours et supports pédagogiques

L’été est le moment propice également pour une remise à jour des cours que l’on enseigne. Normalement, les supports pédagogiques existent déjà, mais ils doivent toujours être actualisés afin de répondre aux exigences des apprenants, de leur niveau et besoins. 

En plus, les formateurs peuvent préparer de nouveaux outils pédagogiques. Vidéos pédagogiques, quizz ou exercices, plusieurs moyens sont possibles pour apporter de la diversité dans leurs formations. 

Tous ces éléments peuvent ensuite être intégrés sur des plateformes pédagogiques en ligne de type Moodle, si tel est le cas. 

  • Intégrer des nouveaux outils

Nous parlons depuis des années de l’innovation pédagogique et de la digitalisation de la formation. 

Que ce soit un jeu, un business game, un serious game, du digital learning, nous ne pouvons pas les intégrer dans le parcours de formation en pleine année scolaire. Mais plutôt, vous avez deviné, en plein été ou même bien avant. 

C’est le moment calme pendant lequel les écoles, formateurs et organismes de formation décident quoi et comment intégrer pour motiver et impliquer davantage les apprenants. 

Vous avez surement entendu parler des business game de rentrée, des séminaires nationaux, des challenges simultanés sur plusieurs campus… Toutes ces activités sont préparées minutieusement avant que les apprenants reprennent les cours. 

De plus, avec maintenant le défi du distanciel, le champ des outils est plus large : des plateformes de classe virtuelle et de visioconférence, mise en place des protocoles internes concernant l’apprentissage hybride ou blended-learning, préparation des cours disponibles sur smartphone ou tablette, etc.

Nous ne sommes pas en train de dire que les acteurs de l’éducation travaillent sans vacances tout l’été. Au contraire, tout le monde doit bénéficier de repos et de moments calmes pour pouvoir démarrer ensuite de manière plus motivante. Cependant, l’éducation en elle même ne peut jamais prendre de vraies vacances.

Elle doit toujours se remettre en question, s’adapter aux nouvelles technologies et méthodes, devenir plus attirante pour les apprenants. C’est comme un cercle toujours en mouvement, comme une boîte de connaissances que nous devons tous alimenter tout au long de la vie, pour pouvoir tous en bénéficier.

Et vous, qu’allez vous faire cet été ?