Réforme-BUT

Les simulateurs pour répondre aux nouvelles SAE

Réforme des BUT : comment les simulateurs pédagogiques peuvent-ils faciliter les exigences des SAE ?

Dès septembre 2021, la réforme des BUT s’applique. Par conséquent, les DUT se transforment et deviennent des BUT. Passant d’une formation sur deux ans à un programme s’étalant sur trois années, les modifications sont conséquentes et ne doivent pas être laissées pour compte. La principale d’entre elles ? Les exigences des SAE. Explications.

Réforme des BUT et SAE

La réforme des BUT entraîne avec elle des changements dans les programmes et les Situations d’Apprentissage et d’Évaluation, aussi connues sous le nom de SAE. Ces dernières, nécessaires pour que les étudiants valident leurs semestres, nécessitent d’être basées sur des cas pratiques et des mises en situation concrètes. Référentiel de compétencesvalidation des acquis, les problématiques et enjeux autour de ce remaniement sont nombreux.

Pour répondre à ces nouvelles demandes et offrir à vos apprenants les meilleures conditions d’apprentissage, il semble opportun de s’intéresser aux simulations pédagogiques. Innovants, ludiques, formateurs et par-dessus tout professionnalisants, nos simulateurs ont l’avantage de traiter de nombreux sujets. Ainsi, il vous sera possible de former vos apprenants au marketing digital, au commerce international, à la gestion de projet, à l’entrepreneuriat ou encore à de nombreux autres thèmes. Dynamiques et axés sur la notion de challenge, les simulateurs pédagogiques signés Sciado Partenaires offrent à vos apprenants la chance de se glisser dans la peau de véritables professionnels du secteur.

Comprendre et anticiper les changements

Afin de comprendre au mieux les enjeux autour de ces changements et de préparer la rentrée qui arrive dans les meilleures conditions possibles, vous pouvez télécharger notre livre blanc. Accessible gratuitement, il regroupe tout ce que vous devez savoir !

Les thématiques abordées sont les suivantes :

  • Les SAE : pour qui, pour quoi, comment, quand ?
  • L’approche par le développement des compétences
  • La pédagogie par le jeu
  • Les simulateurs pédagogiques et la reproduction de l’univers professionnel
  • Témoignages de responsables pédagogiques

Téléchargez-le dès maintenant !

Dynamiser-vos-formations

Dix conseils pour dynamiser vos formations

Innover pour intéresser et motiver ses apprenants peut être une véritable épreuve. Aujourd’hui, les possibilités et techniques existantes dans le milieu de l’éducation sont nombreuses. Par conséquent, vos apprenants ont probablement déjà été confrontés à diverses pratiques pédagogiques. Mais alors, comment continuer de les intéresser ? Quelles méthodes mettre en place pour susciter leur intérêt ? Comment favoriser leur engagement ? Pour répondre à ces questionnements, découvrez ici nos dix conseils pour dynamiser vos formations !

1-Créer un parcours plus interactif

Afin d’intéresser vos apprenants, il est nécessaire de vous concentrer dans un premier temps sur la connaissance de votre public. Vous vous devez de connaître vos apprenants ainsi que leur niveau de compétences et de compétences. Cela vous permettra d’avoir en main toutes les cartes pour construire un parcours adapté et qui correspond à leurs besoins.

2-Intégrer un jeu dans la formation

Contrairement à certaines idées reçues, le jeu n’est pas exclusivement une activité de loisir ou une activité ludique. En effet, il s’agit d’un élément très important dans l’apprentissage autrement. S’agissant d’un système familier à tous les apprenants, il leur permet de s’immiscer pleinement dans la formation. Engagement, participation et intérêt pour les points présentés seront alors de mise, car vos apprenants seront entraînés dans l’engouement général autour de la situation. Par conséquent, l’ajout d’un jeu dans votre formation ne peut que les motiver à s’impliquer !

3-Adapter le jeu aux objectifs et aux apprenants

L’ajout d’un jeu dans une formation ne se fait cependant pas au hasard. En effet, il se doit d’être adapté à vos objectifs pédagogiques ainsi qu’à vos apprenants. Dès le début, vos objectifs doivent être déterminés et exprimés afin de s’assurer qu’ils correspondent à vos attentes. De la même façon, la formation en elle-même doit bien sûr être en accord avec ces enjeux et objectifs pédagogiques.

De plus, le jeu et la formation doivent aussi être adaptés à vos apprenants. Il faut ainsi prendre en compte leur niveau de compétences, leurs qualifications ainsi que leurs connaissances pour pouvoir établir le type de jeu le plus adéquat, d’où la nécessité de bien connaître vos apprenants.

4-Être explicite sur les objectifs et règles du jeu

En plus de les déterminer, il vous sera nécessaire de faire part de vos objectifs à vos apprenants. Dès le début de la session, il faudra prendre le temps de les expliquer correctement. Le but est que vos apprenants les comprennent, qu’ils soient plus investis tout au long de la formation et qu’ils développent l’ambition de les atteindre.

De la même façon, il est indispensable d’exposer clairement les règles du jeu dès le départ. Pour s’assurer de la bonne compréhension des consignes, il peut être opportun de demander aux apprenants eux-mêmes d’en faire un récapitulatif. Cette étape ne doit pas être négligée, car des apprenants demeurant dans l’incompréhension ne seront pas motivés, risqueront d’être dissipés et ne feront que le minimum nécessaire.

5-Utiliser les avantages du numérique

Aujourd’hui, nous avons la chance de disposer de plusieurs types d’outils numériques. S’agissant de dispositifs familiers pour les apprenants, il peut s’avérer opportun d’y recourir dans vos formations. Que cela soit par le biais de tablettes, d’ordinateurs ou de téléphones, nombreuses sont les possibilités digitales. Quizz en lignes, travaux pratiques, études de cas et exercices créatifs ne sont que des exemples parmi la multitude d’options qu’offrent les outils numériques.

Le numérique ne se limite pas à ces avantages-là, car il permet aussi de mettre en place différents types d’animation. En effet, les mois précédents ont, par la force des choses, mis en avant le distanciel dans une part importante des formations et cours. Désormais, bien que la tendance soit à un retour progressif au présentiel, il est essentiel d’intégrer des fonctionnalités permettant le distanciel. Effectivement, certains individus se sont aperçus qu’ils préféraient conserver le principe de travail à distance quel que soit le contexte sanitaire. Dorénavant, il est donc d’usage de proposer des modalités incluant les deux formats, ce que proposent des animations basées sur des modèles hybrides ou en blended-learning.

Ces pratiques ne se limitent pas à la présence physique ou non en classe mais passent également par le numérique. Sélection des outils de visioconférencesplateformes numériques, organisation des classes virtuelles, etc. Le distanciel demande une certaine organisation ainsi qu’un suivi régulier, des enjeux auxquels les outils numériques permettent de répondre sans peine.

6-Adapter le niveau de jeu et de la formation

Lors de votre formation, il est important de veiller à ce que les contenus et le programme soient adaptés à vos apprenants et à leur niveau. En prêtant attention à leur avancée dans le jeu et dans la formation, vous pourrez déterminer leur niveau et les difficultés qu’ils pourront rencontrer. Ainsi, vous aurez la possibilité de réajuster votre programmation ou vos règles et de personnaliser vos contenus selon vos apprenants afin de pouvoir suivre leur niveau et les intéresser du début à la fin.

7-Ne pas négliger le feed-back

Le feed-back est un élément indispensable dans une formation. Pourtant, celui-ci est bien souvent négligé ou retardé. Lors d’une formation – et encore plus s’il s’agit d’une formation courte – il est important de proposer à vos apprenants un feed-back immédiat. A titre d’exemple, un retour survenant deux semaines après une formation d’une journée est bien trop tardif, car les apprenants auront entre temps oublié la moitié du travail effectué lors de la formation et ne seront pas en mesure d’identifier les points à retravailler.

Par conséquent, il est opportun d’avoir un lien constant avec les apprenants. Celui-ci peut alors être formel, par le biais de quizz par exemple, ou informel, via de simples discussions entre formateur(s) et apprenants. Une absence de feed-back va pousser les apprenants à sortir du cadre et risque de les démotiver pour les travaux suivants.

8-Responsabiliser l’apprenant

Tout au long de la formation, il est nécessaire de mettre l’apprenant en face de ses responsabilités. L’enjeu est de le rendre autonome et de le pousser à être un acteur actif de sa formation. En effet, ce n’est plus simplement au formateur d’imposer ses idées et sa façon d’apprendre. Désormais, l’apprenant doit contribuer à sa formation et à son apprentissage en s’investissant pleinement, en participant et en prenant des initiatives.

Pour cela, le formateur doit prendre le temps de leur donner la parole, les laisser faire un peu plus. Il peut aussi écouter leurs propositions pour sortir de ce format traditionnel dans lequel le formateur a tendance à s’imposer.

9-Recourir à des systèmes de challenges

Afin de motiver davantage les apprenants et de favoriser leur implication dans la formation, la mise en place de challenges est l’une des solutions les plus pertinentes. La notion de classement et de compétition est facteur de motivation et d’investissement personnel, et ce d’autant plus s’il y a des systèmes de badges et/ou de récompenses à la fin.

La compétition motive grandement les apprenants, de même que les encouragements, la reconnaissance et la gratification, souvent nécessaires pour évoluer. L’idée d’avoir un classement et de savoir qu’ils peuvent en être à la tête va ainsi les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes.

10-Les faire travailler en équipe

Il peut arriver que certains apprenants soient plus réticents à l’idée de se lancer dans une compétition. A cela, nous répondons que ce problème se voit fortement réduit si le travail est effectué en équipe. Les travaux de groupe permettent le rassemblement des compétences, l’alliance des forces individuelles et la solidarité entre les membres, qui vont se motiver les uns les autres. Bien différente que lors des travaux individuels, la motivation est ici démultipliée !

De nombreuses autre astuces peuvent encore être ajoutées à cette liste d’idées, n’hésitez pas à nous en faire part !


Sources :

Validation-de-compétences

La validation de compétences par simulateurs

Dans la grande majorité des établissements de l’enseignement supérieur, les compétences sont validées en fin d’année, par le biais de partiels. Écrits et oraux sont alors au programme durant quelques jours, constamment à l’origine d’une source importante de stress pour les étudiants. Bien que traditionnel, ce fonctionnement connaît quelques failles que vient couvrir la validation de compétences par simulateurs.

1-L’évaluation et l’étude de cas par le biais de la simulation

Les simulateurs Sciado

Les simulateurs Sciado peuvent, depuis leur création, être utilisés dans plusieurs contextes. Journées portes ouvertes, formations, Business Games mais aussi évaluations. Pour ce dernier point, nous pouvons recourir à un format tout particulier : les études de cas – ou licence certificate. Utilisées pour valider les acquis de vos étudiants, les études de cas digitalisées viennent remplacer ou compléter les partiels. Mettant en scène des situations professionnalisantes, les simulateurs évaluent le niveau de compétences des apprenants en fonction d’un référentiel préalablement défini. 

La quasi-totalité des simulateurs Sciado permettent d’avoir recours à ces études de cas, chaque simulateur s’adaptant à certains blocs de compétences. Par exemple :

  • Digithero propose des formats axés sur le marketing digital ou le contrôle de gestion en environnement marketing digital.
  • Startero s’oriente plutôt sur la finance et la stratégie d’entreprise
  • Huméo, quant à lui, s’attarde sur les ressources humaines. Il propose des scénarios impliquant la prise de fonction en tant que responsable RH et nécessitant de gérer un à deux sites.
  • Les thèmes abordés sont encore nombreux, découvrez tous nos simulateurs !

2-Le format Licence Certificate au sein de Sciado Partenaires

L’étude de cas pour une expérience immersive

L’avantage principal de l’étude de cas réside dans sa similarité avec le monde du travail. En effet, les étudiants jouent le rôle de professionnels tout au long de l’évaluation. Cela apporte un point de vue innovant, professionnalisant et particulièrement engageant à la différence des évaluations théoriques.

Les avantages de l’étude de cas

  • La familiarisation en amont avec l’outil

Chez Sciado Partenaires, nous proposons à vos étudiants de se familiariser avec l’outil avant de passer à l’étude de cas – et donc à l’évaluation. En effet, il est nécessaire que vos apprenants aient déjà eu un premier contact avec notre simulateur et soient en mesure de le maîtriser dans un contexte moins stressant que celui d’une évaluation. Pour cela, les formats licence certificate comprennent un business game, qui permettra à vos étudiants de se préparer dans les meilleures conditions possibles.

  • Un seul sujet dynamique

Les études de cas sur papier proposent souvent plusieurs sujets. Ici, à contrario, il s’agit d’un seul sujet avec un scénario de départ. Celui-ci évolue avec le temps en fonction des décisions prises par l’étudiant. 

Cela permet également de limiter les risques de triche. En effet, le simulateur réagit de manière unique aux décisions prises par les apprenants. Ces dernières étant quasi infinies, elles amènent avec elles une infinité de résultats.

Par conséquent, une décision dans un simulateur n’est ni bonne, ni mauvaise. Elle sera toujours bonne dans un contexte donné, ce contexte étant relatif à toutes les décisions prises précédemment.

  • Correction plus rapide

La licence certificate est également avantageuse pour les formateurs, car le temps de correction est grandement raccourci. En effet, le simulateur définit directement les notes attribuées en se basant sur des objectifs à atteindre, définis par l’équipe pédagogique. Ainsi, le système de notation est à la fois en accord avec l’école mais aussi avec le référentiel. De plus, il est possible d’ajouter bonus et malus selon les volontés pédagogiques.

Si vous souhaitez ajouter un angle moins technique à vos évaluations, vous pouvez également coupler le simulateur à des quizz ou évaluations théoriques. En fixant par exemple 70% de la note sur l’atteinte d’objectif et 30% sur les quizz. Vous obtiendrez alors des notations sur divers aspects de la formation. Les quizz, présents dans le simulateur, demandent aux étudiants de respecter des deadlines, tout comme les décisions à prendre. Par conséquent, il n’y aura pas de potentiel retard dans les rendus ni dans la notation, générée automatiquement. Bien entendu, la simulation est sous total contrôle de l’évaluateur.

  • Notation plus juste

Enfin, l’un des atouts majeurs des études de cas réside dans l’uniformité de la qualité de l’évaluation. Dans les évaluations classiques, les notes doivent être harmonisées pour répondre à des grilles et ne pas être influencées par le correcteur. Ici, la correction est informatique. Autrement dit, en plus de gagner en efficacité, une correction automatique permet d’obtenir des notes harmonisées et cohérentes dès le départ.

Si vous êtes intéressés par notre format licence certificate ou si vous êtes tout simplement curieux d’en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter ou prendre rendez-vous avec nous !

Simero

Création de Simero : Sciado sur le chemin du B2C

Sciado Partenaires est expert dans la formation B-to-B depuis désormais six ans. Six ans d’innovation, d’évolution, de formations, de rencontres ou encore de simulations. Aujourd’hui, Sciado se diversifie, et emprunte le chemin du B-to-C avec le lancement de son nouveau site : Simero.

Simero, pour qui et pour quoi ?

En s’élançant sur le chemin du B-to-C, Sciado Partenaires décide de viser le CPF, et donc les formations pour les individus et particuliers. Bien que cette offre existait d’ores et déjà, elle n’était que peu mise en avant. Par conséquent, elle se confondait presque avec celles orientées B-to-B.

La création de Simero est un projet lourd, mûrement réfléchi et travaillé depuis de nombreux mois. Ce choix n’a pas été fait au hasard : il nous permettra de séparer les deux offres, et donc de nous concentrer pleinement sur les attentes de nos partenaires.

En effet, diviser ces deux marchés revient à diviser notre offre. Ainsi, bien que l’une d’elle soit orientée B-to-C, l’autre reste pleinement focalisée sur le B-to-B, avec des experts qualifiés et disponibles.

Quels bénéfices pour vous ?

Le lancement de Simero ne signifie pas l’abandon du B-to-B, bien au contraire. Cette avancée pour l’entreprise est gage de qualité et de sérieux. Effectivement, les formations signées Sciado Partenaires sont datadockées, certifiées QUALIOPI et éligibles Mon Compte Formation. Emprunter le chemin du CPF est donc un bénéfice important. Cela nous place ainsi comme de véritables experts de la formation et de la pédagogie.

Experts de la pédagogie, certes, mais aussi et surtout de l’apprentissage par le jeu. Nos méthodes pédagogiques nous sont propres et ont plus d’une fois fait leurs preuves. Maintenant que nous sommes présents sur le marché du B-to-C et du CPF, pourquoi ne pas unir nos forces et collaborer ?

L’avenir de la pédagogie par simulateurs et de la formation gamifiée ont de beaux jours devant elles, profitons-en pour créer de beaux projets !

Skillweek

SkillWeek 2021 : Retour d’expérience

Durant la dernière semaine d’avril, Campus Skills a mis en place la SkillWeek, une semaine de webinaires dédiée à l’approche par compétences. Jean-Baptiste Sériziat, co-fondateur et président de Sciado Partenaires, y a participé en tant que speaker. Il a ainsi pu animer un webinaire d’une heure sur l’engagement à l’heure de la formation digitale. Pour comprendre au mieux les motivations derrière cet événement et revenir sur ce webinaire, nous avons interrogé Léa Igier, responsable commerciale et marketing à Campus Skills, et Jean-Baptiste. Découvrez ici leur interview.

1-Les enjeux qui tournent autour de la Skill Week

La création du projet et les envies premières

Quelles étaient les intentions premières ?

Léa Igier : Nous avions remarqué qu’il existait des événements autour de l’approche compétences mais beaucoup ont été annulés cette année à cause de la pandémie, et rien de regroupait vraiment le côté éducatif et le côté digital. Nos intentions premières étaient donc de rassembler des acteurs de cet écosystème qui partagent les mêmes idées et valeurs que nous sur ces sujets. Nous voulions faire connaître Campus Skills, mais pas seulement faire la promotion de notre solution. Nous souhaitions vraiment réunir les gens, à distance, pour que l’on puisse apprendre les uns des autres, et également échanger les uns avec les autres.

Qu’est-ce qui vous a motivé à mettre en œuvre ce projet ?

Léa Igier : Au début, nous ne pensions pas que le projet prendrait cette envergure, nous sommes une très petite société, peu connue. Mais nous l’avons fait dans une démarche sincère pour valoriser ce pour quoi nous travaillons tous les jours. Faire pour nous une semaine a été compliqué à gérer par moment mais nous avons travaillé avec des partenaires investis, ce qui nous a beaucoup aidés !

2-L’engagement à l’heure de la formation digitale

La sélection de la thématique

Pourquoi avez-vous choisi le thème de la digitalisation et des compétences pour cette première édition ?

Léa Igier : Nous avons choisi ce thème car Campus Skills est une plateforme digitale de suivi de l’apprentissage et d’approche par la compétence. Ce sont vraiment les valeurs pour lesquelles nous aimons travailler aujourd’hui, et comme c’est aujourd’hui très important et que cela va continuer de s’étendre, c’est venu tout naturellement.

Comment en être venu à sélectionner ce sujet ?

Jean-Baptiste Sériziat : Nous travaillons depuis six ans sur les sujets autour de la simulation pédagogique. Il nous semble qu’il s’agit d’une approche privilégiée pour mettre en situation les participants et évaluer leurs réactions au fur et à mesure de leur progression. Sur les simulateurs, les apprenants prennent des décisions et observent instantanément les résultats. Cela leur permet donc de se positionner par rapport à l’environnement et de mettre en pratique des connaissances. Les apprenants peuvent donc réellement développer des compétences, quand bien même ils se situent dans une situation d’apprentissage digitale.

Le choix était-il imposé ou bien totalement libre ?

Jean-Baptiste Sériziat : Comme nous sommes des acteurs en phase avec l’apprentissage par compétences, le sujet nous a de suite interpellé. Ainsi, notre proposition était totalement adaptée à cette semaine.

La préparation en amont

Comment s’est passé le choix des speakers ?

Léa Igier : Nous avions quelques speakers au début que nous connaissons bien, ça a donc été naturel pour nous de leur proposer de se joindre à l’événement. Ensuite, nous avons fait un appel à speakers sur LinkedIn, pour échanger avec des personnes et entreprises que nous ne connaissions pas. Nous avons même dû refuser des speakers !

Êtes-vous à l’origine du choix de tous les sujets ou viennent-ils des speakers ?

Léa Igier : Nous avons proposé des choix de sujets à certains speakers, car nous avions quelques idées en tête. Mais pour la plupart nous avons laissé le soin au speaker d’en décider, nous l’avons bien sûr validé ensemble. Il était important pour nous que cet événement soit basé sur du concret et soit honnête. Nous avons donc considéré que si un speaker choisissait un sujet qui le passionne, cela serait mieux pour lui ainsi que pour les personnes inscrites.

Comment se déroule la préparation en amont du webinaire ?

Jean-Baptiste Sériziat : Après avoir reçu une sollicitation de l’équipe SkillWeek, nous avons immédiatement accepté. En effet, l’une de nos missions est de favoriser le développement des compétences au travers d’outils digitaux. Le thème de la semaine était donc totalement cohérent avec notre mission. Après avoir accepté, nous avons eu quelques échanges avec les organisateurs afin de cadrer au mieux quels étaient leurs besoins et attentes sur la semaine. Cela nous a permis d’adapter au mieux le message que nous voulions faire passer.

Nous avons ensuite préparé un support de présentation avec pour objectif de maximiser les échanges entre les participants et le speaker. De manière pragmatique, cela représente un support à présenter avec peu de contenus descendants. Il comportait davantage des images d’inspiration amenant à la réflexion et à des questionnements. Nous avons voulu faire en sorte que ce support soit à l’image de ce que nous considérons être une bonne formation pour transmettre des compétences. Les contenus étaient donc amenés à faire réfléchir plutôt qu’à apprendre sans se poser de questions.

Y avait-il plusieurs versions du speech pour l’adapter à l’auditoire ?

Jean-Baptiste Sériziat : Comme il s’agissait de la première année pour la SkillWeek, il était difficile de prévoir à l’avance quel serait le profil des participants. Nous avons donc fait le choix d’une présentation plûtot inspirante. Basée sur les échanges, cela se différenciait d’un support très descendant et académique. Il s’agit aussi d’une manière de mieux stimuler la montée en compétences entre les participants et de ne pas se focaliser uniquement sur la connaissance. Nous avons donc fait le choix de ne faire qu’une seule version du speech.

3Le retour d’expérience et les prochaines éditions

Les impressions suite à cette première édition

Êtes-vous satisfaits de cette semaine ? Une deuxième édition est-elle en préparation ?

Léa Igier : Nous avons été très satisfaits de cette semaine ! C’est pour nous une vraie réussite d’avoir réussi à boucler cela en peu de temps et avec peu de moyens. Nous avons déjà prévu une deuxième édition qui se tiendra la dernière semaine d’avril également ! Notre environnement va continuer à évoluer et nous devrons nous adapter à lui. C’est pourquoi nous souhaitons faire de la Skill Week un rendez-vous annuel lors duquel tout le monde pourra échanger et apprendre.

Êtes-vous globalement satisfait de cette expérience ?

Jean-Baptiste Sériziat : Je suis globalement satisfait de cette expérience. Malheureusement, comme n’importe quel événement qui se lance, l’auditoire était relativement restreint en nombre de participants. Cependant, l’auditoire était plutôt qualitatif, avec de très bonnes questions, de supers échanges et des profils très variés. En effet, ils allaient des ingénieurs pédagogiques aux responsables RH se renseignant pour leur entreprise. Cela peut être perturbant de ne pas avoir un auditoire homogène, les axes de réflexion et de travail peuvent varier. Il s’agit néanmoins d’une réalité que l’on retrouve aussi dans la formation. Effectivement, des groupes et des participants peuvent avoir des attentes parfois très différentes les uns des autres. Il est donc nécessaire de savoir s’adapter et d’être réactif même en live. Là encore, les outils numériques peuvent nous aider.

DIF

30 juin 2021 : date limite pour les heures DIF

Nous vous en avions parlé dans un précédent article, l’inscription des droits acquis au titre du Droit Individuel à la Formation (DIF) avait été reportée. En effet, initialement fixée au 31 décembre 2020, la date butoir est finalement passée au 30 juin 2021. La deadline se rapprochant à grand pas, il est temps de faire un récapitulatif sur ce changement.

De DIF à CPF

Jusqu’en 2015, le droit individuel à la formation, ou DIF, était un outil mis en place pour favoriser la formation des employés. Il permettait donc aux salariés, autant issus du secteur public que du secteur privé, de suivre des formations continues. Désormais, il a été remplacé par le célèbre compte personnel de formation, ou CPF.

Alors que le DIF se comptabilisait via un solde d’heures de formation, le CPF fonctionne sur un système monétaire. Inscrire ses heures DIF sur son CPF revient donc à transformer son solde d’heures en euros.

Pour faire suite à la crise sanitaire qui a frappée l’année 2020, l’Assemblée nationale avait adopté un amendement reportant la date butoir pour saisir ce solde au 30 juin 2021

Procéder à la saisie

Pour procéder à la saisie de votre solde d’heures de DIF, il faut d’abord savoir où trouver ce dernier. Il vous suffit de vous reporter à votre bulletin de paie de décembre 2014 – ou à celui de janvier 2015. Si vous ne l’avez pas en votre possession, vous pouvez également le trouver sur une attestation de droits fournie directement par l’employeur ou encore sur votre dernier certificat de travail.

Pas de panique si vous ne retrouvez pas ces documents, vous pouvez toujours contacter le service client du site Mon Compte Formation. Et si vous avez des questions sur la conversion des crédits CPF, rendez-vous sur notre article sur le sujet !

Pour la saisie en elle-même, rien de plus simple ! Il vous suffit de vous rendre sur l’application mobile ou le portail Mon Compte Formation. Une fois dessus :

  1. Connectez-vous puis rendez-vous sur la page “Mes droits formation”
  2. Cliquez sur “Saisir mes heures DIF”
  3. Saisissez un montant et téléchargez le justificatif
  4. Pensez bien à enregistrer

Et c’est terminé !

Dépêchez-vous si vous n’avez pas encore procédé à la saisie, il ne vous reste plus que quelques jours !


Sources :
6 mois de plus pour inscrire les heures DIF sur son CPF” (Sciado)
Saisie des heures DIF : date limite 30 juin !

évaluation-par-compétences

Les apports de l’évaluation par compétences

Le système éducatif tel qu’on le connaît est basé sur des formations dispensées toute l’année et donnant suite à des évaluations. Celles-ci, présentes sous différentes formes selon les sujets et matières, sont souvent fondées sur un système de notation. Permettant de noter les apprenants et de les classer selon leur niveau au sein d’un groupe, cette technique se voit peu à peu mise de côté au profit de l’évaluation par compétences. Mais quels sont ses apports ?

Des évaluations innovantes

Dans les méthodes d’enseignement classiques et traditionnelles, les apprenants sont évalués par un système de notation. Le plus souvent mis en place dans les établissements scolaires, il concerne tous les niveaux, et donne suite à des bulletins scolaires à chaque semestre ou trimestre.

Bien qu’utilisé depuis des générations, ce système a ses failles et ses désavantages. Le plus connu d’entre eux est le manque d’intérêt des apprenants pour leur formation. Les évaluations se faisant souvent en fin de programme, ils ne s’y intéressent réellement que quelques jours avant le test. Cette pratique, en plus de mettre de côté les échanges tout au long de l’apprentissage, ne favorise pas la mémorisation sur le long terme.

Les évaluations par compétences, basées sur la compréhension et non sur les notes, pallient ce problème. Innovantes, elles permettent de se renouveler et de sortir du schéma d’évaluation classique, qui fatigue apprenants et enseignants.

Une meilleure compréhension des attendus

Les évaluations par compétences sont donc plus innovantes, mais aussi et surtout parfois plus claires. En effet, elles permettent une meilleure compréhension des attendus, car elles sont souvent plus détaillées. Les apprenants peuvent ainsi identifier leurs points forts et leurs points faibles.

Par ce biais-là, le lien entre les apprenants et les enseignants se voit renforcé. Moins focalisé sur un système peu apprécié par certains apprenants, les évaluations par compétences favorisent la relation, les échanges et la clarté des consignes.

Nous en avions parlé dans un précédent article, mais il est particulièrement important de fournir des consignes précises. Les évaluations, notées ou non, doivent être adaptées à vos apprenants et à leur niveau, ce que permet l’évaluation par compétences.

L’évaluation par compétences permet une écoute mutuelle et réciproque, entre apprenants et formateurs. Ici, l’honneur est à la compréhension, à l’innovation, au renouveau et à l’apprentissage renforcé de connaissances.

Des apprenants plus motivés

Enfin, l’évaluation par compétences a un avantage fondamental : celui de redonner confiance aux apprenants. Le système de notation classique a tendance à mettre en avant les éléments les plus forts, au détriment des plus faibles. L’évaluation par compétences change la donne. Effectivement, les apprenants peuvent ici, individuellement, identifier leurs forces et leurs faiblesses, et ce quel que soit leur classement dans le groupe. Ils perdent ainsi cette fâcheuse habitude consistant à se dénigrer et se rabaisser lorsque leurs résultats sont faibles, et essaient davantage d’avancer et de progresser.

La motivation ne vient donc pas du classement, mais bel et bien de leur volonté de progresser. Venant d’eux-mêmes, elle a donc plus de chances de porter ses fruits, et d’agir sur le long terme. De plus, cette méthode permet d’avoir des retours plus constructifs sur les méthodes d’évaluation et de travail, et donc de s’améliorer pour la suite !

Désormais, il ne vous reste plus qu’à oser, et essayer !


Sources :

Evaluation par compétences : faut-il arrêter les notes ?
6 astuces pour une évaluation efficace de la formation” (Sciado)
Pour en finir (ou presque) avec les notes – évaluer par compétences

sciado-radio

SCIADO Partenaires à la radio : une première

Nous en avions faits quelques publications sur les réseaux sociaux tant nous étions ravis, alors l’information ne vous a sûrement pas échappé : Sciado Partenaires est, pour la première fois, passé à la radio. Retour sur cette expérience forte en émotions.

1- En amont

Durant le mois de mars 2021, nous avons reçu une invitation de l’émission L’R du Jeu, présente chaque samedi dans les studios de la radio lyonnaise Radio Canut, pour venir parler de Sciado mais aussi et surtout de l’apprentissage par le jeu. Très emballés, nous avons donc de suite accepté l’offre et nous sommes préparés pour notre premier passage à la radio. Nous avons donc listé les sujets que nous allions aborder et imaginé les questions auxquelles nous allions devoir répondre. En parallèle, nous avons aussi songé aux moyens par lesquels nous allions parvenir à rendre notre discours particulièrement intéressant pour les auditeurs.

Finalement, le samedi 20 mars, l’équipe marketing au complet s’est donc rendue au 24 Rue du Sergent Blandan, dans le premier arrondissement de Lyon, pour une présentation de notre travail.

2- Le passage à la radio

Une fois dans les studios, les casques sur les oreilles et les micros correctement positionnés, l’atmosphère est totalement différente. Pendant près d’une heure, nous nous sommes relayés pour parler de notre rapport au jeu et à la gamification, de l’expertise Sciado Partenaires, de nos simulateurs et business games ainsi que de nos solutions pédagogiques.

L’accent était réellement porté sur l’importance accordée au côté ludique de l’apprentissage, sur les apports d’une formation par gamification et, plus généralement, sur la notion de jeu elle-même.

3- En aval

En sortant des studios de Radio Canut, nous n’avions plus qu’une seule hâte : recommencer. Cette expérience, en plus de nous faire connaître en tant que start-up, nous a réellement apporté de manière plus personnelle. Le monde de la radio est un univers que nous ne connaissions que très peu.

Ainsi, ce passage d’une heure n’a été que bénéfique, tant d’un point de vue personnel que professionnel. En plus de ça, nous étions sur une radio lyonnaise avec des passionnés de jeu !

Désormais, une seule question nous taraude : quand sera la prochaine émission ?

rentrée-2021

Rentrée 2021 : comment la préparer au mieux ?

Mai 2021, la rentrée scolaire de l’année 2021 – 2022 se rapproche à grands pas. Cette année plus que jamais, il est d’usage de prendre en compte les étudiants au maximum. Pour cela, il vous faudra les inclure dans les programmes de la meilleure manière possible et, par conséquent, les mettre au centre de vos exercices.

Quel que soit leur niveau, il est important de mettre vos étudiants dans de bonnes conditions d’apprentissage. Bien qu’évident, ce point peut être difficile à appliquer dès les premiers instants de vos apprenants dans votre établissement. Fréquemment, des journées d’intégration leurs sont proposées. Cette pratique désormais courante, les aide à tisser des liens dès le début de l’année. Bien souvent, ces journées sont organisées par les Bureaux des Etudiants des écoles ou encore via des projet tutorés. En raison des conditions sanitaires actuelles, il s’avère compliqué pour ces étudiants d’imaginer des évènements réalisables en toute sécurité. Pour y remédier, voici quelques solutions pour cette rentrée 2021.

1- Les business Games

Nous vous en avions déjà parlé dans un précédent article, les Business Games de rentrée ont d’ores et déjà fait leur preuve. Cet exercice innovant et orienté sur le jeu et le partage prend la forme d’une compétition. En équipe, les étudiants s’affrontent pendant un ou plusieurs jours et vivent une réelle expérience de simulation d’entreprise.

Ses avantages sont nombreux. Parmi eux, l’intégration rapide des nouveaux apprenants, l’éveil de l’intérêt des étudiants pour leur cursus, la dynamique de groupe ou encore l’augmentation de la valeur perçue pour l’établissement d’accueil. Pour avoir toutes les informations sur les points positifs d’un business game de rentrée. Et, pour en apprendre encore plus, découvrez tous nos Business Games.

2- Les workshops

Un workshop est atelier qui, comme les Business Games, est orienté sur le travail collaboratif. Par groupe, les étudiants travaillent sur un sujet donné, où tout le monde se doit de participer et d’y mettre du sien. L’enjeu pour eux est donc de construire une réflexion, de faire des choix, imaginer des idées. Ils partageront ainsi des connaissances mais aussi des moments ensemble.

Cela permet à la fois d’apporter à vos apprenants les connaissances de base dont ils auront besoin dans l’année et de les introduire directement au cœur du programme. De plus, le travail en équipe favorise la création des liens entre eux, et donc leur intégration dans la promotion.

3- Le système de parrainage

Il peut également être intéressant de créer un système de parrainage entre les étudiants de première année et ceux des années supérieures, déjà habitués à l’établissement et au contenu des cours. Ils pourront ainsi épauler les nouveaux arrivants, les guider dans leurs premiers pas dans l’école, leur apporter leur soutien et leurs savoirs pour les premiers examens, etc. Afin de renforcer ces liens entre étudiants d’années différentes, n’hésitez pas à créer des ateliers avec eux et à les inciter à travailler ensemble sur des projets stimulants.

4- Les outils numériques

Enfin, il ne faut pas négliger l’importance à accorder aux outils numériques et à la digitalisation de vos programmes. Les enseignements dit hybrides, contenant à la fois des cours en présentiel et en distanciel, offrent un grand panel de possibilités. Les scénarios pédagogiques, basés sur des simulateurs, peuvent être adaptés au niveau de vos apprenants. Il s’agit d’un point clé dans l’apprentissage, pourtant parfois mis de côté.

Les heures de classe peuvent également être réparties différemment. En effet, le digital permet d’alterner plus facilement les séances de TD et CM. Aussi, afin de favoriser la réussite de vos apprenants et la bonne compréhension des contenus, le contrôle continu peut être envisagé. Cette technique peut réellement vous être utile, notamment lorsque le télétravail est imposé. Pour aider vos étudiants, il est donc nécessaire de prévoir, en amont, les contenus pédagogiques. Pour cela, il vous faudra les adapter à ces nouvelles pratiques via des présentations visuelles travaillées et pertinentes ou encore des cours pensés pour le distanciel.

Ces quelques suggestions constituent une liste non-exhaustive d’idées pouvant favoriser l’intégration de vos étudiants pour cette rentrée 2021. N’hésitez pas à nous partager d’autres propositions, ou à nous donner des astuces qui ont fonctionné pour vos apprenants !

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Reconversion professionnelle : rencontre avec Thomas

Chez Sciado Partenaires, nous travaillons régulièrement avec de nombreux formateurs. Thomas Beyaert est plus que ça. Ayant procédé à une reconversion professionnelle en tant que formateur, il fait maintenant partie à temps complet de l’équipe SCIADO. Loin d’avoir un parcours classique, il nous explique dans cette interview les raisons qui l’ont poussé à s’engager dans la voie de la formation.

Animateur de formations, Thomas est localisé dans le nord de la France, bien loin de nos locaux lyonnais. Son rôle consiste à préparer, organiser et animer des sessions de jeux d’entreprise auprès des écoles. En parallèle, il est également amené à améliorer le contenu pédagogique proposé au travers de nos simulateurs.

Une carrière professionnelle mouvementée

Avant de travailler en tant que formateur SCIADO, Thomas a débuté sa carrière comme dessinateur/projeteur dans une entreprise de fabrication et commercialisation de produits destinés à la boulangerie/pâtisserie professionnelle. Par la suite, il a évolué au poste de chargé d’affaires, cela notamment grâce à l’obtention de son diplôme d’ingénieur en génie industriel. Après un passage rapide au poste de chargé d’affaires en moyens industriels, Thomas a revu l’entièreté de son projet professionnel, décidant alors de se reconvertir.

Mais alors, pourquoi ce choix ? Cette reconversion n’est pas le fruit du hasard, car Thomas avait en tête de devenir formateur depuis qu’il avait lui-même eu recours à un simulateur d’entreprise lors de son cursus d’ingénieur. Convaincu par l’apprentissage par le jeu, Thomas a souhaité en faire son métier.

Franchir le pas de la reconversion professionnelle

Oser se lancer dans la reconversion professionnelle peut être une étape difficile car cela revient à s’aventurer dans l’inconnu. Thomas a fait ce choix lorsque les conditions de travail de sa précédente société ne lui convenaient plus, lui donnant envie de prendre du recul et de se lancer un nouveau challenge. Désormais, il sait qu’il a besoin d’un projet clair et dans lequel il se sent en phase pour pouvoir travailler efficacement et, surtout, s’épanouir.

« On entend souvent l’expression « l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs ». Comment le savoir si l’on n’a pas essayé ? Il faut savoir prendre des risques, notamment si vous n’aimez plus ce que vous faites. Le cap n’est pas facile mais il provoque beaucoup de satisfaction par la suite. Et si votre nouveau métier ne vous convient pas ? Continuez à explorer d’autres possibilités. »

Lorsqu’on l’interroge sur la reconversion dans la formation, Thomas nous répond que nous avons tous des compétences à mettre en avant, le reste n’est qu’apprentissage. L’essentiel est d’être motivé, de ne pas faire ce métier par défaut et, pour plus d’aisance, il faut parvenir à se faire confiance.

« J’ai démarré le métier sans être expert dans les sujets les plus couramment parcourus par nos simulateurs, mais ma force est de corréler les cas d’études aux cas pouvant être rencontrés au quotidien par une entreprise. J’utilise un maximum mon expérience, car les étudiants ont besoin de se raccrocher à quelque chose de concret. »

Être formateur chez Sciado Partenaires

Si Thomas se plaît autant chez SCIADO, c’est car il y a trouvé une ambiance start-up. Les objectifs sont clairs, et il y a une forte volonté de les atteindre dans un esprit d’équipe.

De plus, Thomas n’hésite pas à répéter qu’il croit de tout cœur à l’efficacité et à la pertinence de l’apprentissage par le jeu, l’ayant lui-même pratiqué. Il ajoute « il n’y a rien de tel, selon moi, que d’apprendre à travers un cas concret, qui nous met en immersion ». L’avantage principal de cette méthode : la corrélation entre la théorie et la pratique. Agrémentée de l’aspect compétitif, cela motive les apprenants à se surpasser.

Ses domaines de prédilection ? Les sujets qui gravitent autour d’une entreprise industrielle, à savoir la gestion des approvisionnements, de production, la supply chain, etc. Les domaines de compétences de Thomas ne s’arrêtent cependant pas là. En effet, vous pouvez aisément le retrouver sur de multiples sujets, ainsi que sur la majorité de nos simulateurs.

« – Et des regrets ? En as-tu déjà eu ?
– Je ne peux pas dire que j’ai des regrets, mais parfois la fabrication de produits me manque. Peut-être que cela sera un jour compensé par un simulateur autour de la gestion de production ? »