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L’Infographie de la Gamification

La gamification est une méthode qui consiste à intégrer des éléments ludiques dans une activité qui n’est pas liée au jeu. Le but de la gamification est d’inciter les utilisateurs d’un service, les collaborateurs d’une entreprise ou les apprenants d’une école à s’engager plus dans leur activité, à amplifier leur motivation.

En effet, il paraît simple d’utiliser un jeu dans nos formations. Nous avons l’habitude de jouer et, de plus, nous avons même des prédispositions au jeu.

Pourtant, il y a des formateurs qui soulèvent des difficultés dans la mise en place de la gamification. « Les apprenants sont trop pris par le jeu et ils ne sont plus attentifs à mes explications ». « Ils n’ont pas compris le jeu ». « Je n’arrive pas à faire les bonnes connections entre le jeu et la pédagogie » etc.

Pour clarifier tous ces éléments et pour vous inspirer pour vos prochaines formations, nous avons réuni les petits « astuces » des formateurs et voilà le résultat :

L’Infographie de la Gamification

gamification

6 astuces pour gamifier vos formations

Vous entendez souvent ce terme et vous allez sûrement le rencontrer régulièrement dans nos publications et nos articles. Nous avons donc décidé de donner une définition à la gamification, qui pourra vous aider à mieux cerner les avantages de la pédagogie par le jeu.

Pour faire simple : il s’agit d’une méthode qui consiste à intégrer des éléments ludiques dans une activité qui n’est pas liée au jeu. Le but de la gamification est d’inciter les utilisateurs d’un service, les collaborateurs d’une entreprise ou les apprenants d’une école à s’engager plus dans leur activité, à amplifier leur motivation.

En effet, il paraît simple d’utiliser un jeu dans nos formations – nous avons l’habitude de jouer et, de plus, nous avons même des prédispositions au jeu.

Pourtant, il y a des formateurs qui soulèvent des difficultés dans la mise en place de la gamification : « les apprenants sont trop pris par le jeu et ils ne sont plus attentifs à mes explications » ; « ils n’ont pas compris le jeu » ; « je n’arrive pas à faire les bonnes connections entre le jeu et la pédagogie » etc.

Nous sommes ici justement pour clarifier tous ces éléments et pour vous inspirer pour vos prochaines formations !

1. Fixez des objectifs réalistes et bien déterminés dans le temps

Combien des fois avez vous perdu à un jeu de société car les règles n’étaient pas claires ? Ce sera la même situation avec vos apprenants : tant qu’ils ne connaissent pas les règles et les objectifs du jeu, il ne seront ni investis, ni motivés à gagner. Ils ne finiront pas seulement perdants, mais également sans avoir acquis de nouvelles compétences.

Ainsi, il est important de fixer dès le début les objectifs de la formation ; il est encore plus important que ces objectifs soient réalistes, mesurables, bien déterminés dans le temps. Tant qu’ils sont clairs, le jeu deviendra de plus en plus simple à suivre.

2. Le scénario doit être simple, mais évolutif

Parfois, faire simple est le plus compliqué. Et un scénario complexe peut être synonyme de formation ratée : vos apprenants seront perdus entre tous les détails, les changements de situation et les paramètres à prendre en compte. Vous allez être amenés à enlever des informations pour ne pas les bouleverser encore plus. Si le scénario est simple, alors ce sera le contraire : vous aurez le temps d’ajouter des informations au fur et à mesure et ce sont les apprenants qui viendront vers vous pour en savoir plus. N’oubliez pas, le but est de les captiver pour maîtriser un tel sujet, pas de les transformer en Sherlock Holmes, toujours à la recherche d’indices dans votre scénario.

3. Faites travailler vos apprenants en équipe

Les apprenants posent beaucoup de questions, et la plus fréquente porte surtout sur la réalité de la simulation. Nous pouvons à ce moment précis questionner ce qu’est la réalité: celle vécue par une personne? par plusieurs? approuvée par un comité d’experts?

Bien entendu, il ne s’agit pas des situations réelles dans les jeux que vous utilisez dans les formations, mais des situations réalistes, qui trouvent des correspondances dans la vie réelle. L’idéal est donc de ne pas s’éloigner beaucoup d’une situation quotidienne. Et la vérité est que, peu importe le métier que nous choisissons ou le domaine d’activité, nous serons sûrement amenés à travailler en équipe, d’où l’intérêt de faire jouer vos apprenants en équipe. L’effectif de votre promotion représente également une composante non négligeable dans la nécessité de mettre en place ce dispositif en équipe.

4. Donnez un feedback immédiat et constructif

Vous êtes un formateur et vos apprenants vous verront exactement dans cette posture : ils attendent de vous un feedback, leur dire si la direction qu’ils ont pris est la bonne. Ils ont besoin d’un conseil et des explications, ils doivent comprendre ce qu’ils font bien / mal pour améliorer leur performances. Faites attention : le feedback ne doit pas se résumer à leur dire que leur décision n’était pas la bonne, mais il doit être constructif, clair et bien argumenté.

Vous pouvez même leur donner des documents support, des présentations, des vidéos explicatives. Ainsi, vos apprenants se sentiront guidés et suivis tout au long de la formation et, de plus, perfectionneront une compétence ou augmenteront leur productivité.

5. Faites vivre votre formation

Après quelques “parties de jeu”, vos apprenants entrent dans un rythme passif ; pour éviter la passivité et le manque de motivation, vous pouvez ajouter des challenges, des éléments créatifs, des exercices à faire. Il s’agit d’une formation par le jeu, pas d’un jeu, vous êtes donc en droit de leur fournir des présentations, leur demander des rendus via des quiz d’évaluation à remplir, des rapports à déposer ou bien des présentations/reportings à animer. Ces éléments ont aussi l’avantage de rappeler à vos apprenants qu’ils suivent une formation et qu’ils doivent garder l’esprit vif et attentif.

6. Récompensez les apprenants et affichez leur progression

Un classement motivera les apprenants à finir le jeu et à vouloir être “sur le podium”. L’esprit de compétition reste donc indispensable dans un jeu alors vous devez l’entretenir. Comment le faire ? Vous pouvez imaginer des modalités de récompenses (des points, des badges etc.), vous pouvez les faire “gagner” un challenge ou tout simplement les féliciter par un message. C’est à vous de décider si et comment les récompenser, en fonction de votre public et ses attentes.

Plus de 59.000 organismes de formation enregistrés sur Datadock depuis le 1er janvier 2017

Au 30 mai 2018, 59.474 organismes de formation étaient inscrits sur la base de données Datadock, conformément au rapport d’activité du Groupement d’intérêt économique gestionnaire de l’entrepôt Datadock (GIE D2OF). Le chiffre représente plus de 62% du total de 95.000 d’organismes de formation actuellement existants en France.

Le rapport d’activité de GIE D2OF, publié le 24 juillet 2018, contient les chiffres clés de l’évolution des organismes de formation sur Datadock.

Nous rappelons que Datadock est une base de données accessible en ligne où les financeurs de formation professionnelle continue peuvent vérifier la conformité des organismes de formation vis-à-vis des 6 critères qualité définis par la Loi.

Ce catalogue contenant les organismes de formation a été mis en ligne le 1er janvier 2017 et les premiers organismes de formations se sont enregistrés. Un an et demi plus tard, la plateforme recense, suivant les critères et indicateurs qualité, plus de 59.000 organismes de formation.

Du total des organismes inscrits sur le Datadock, 36.775 ont été considérés « référençables », c’est à dire qu’ils répondent aux exigences du décret Qualité et peuvent, à ce titre, être référencés par les financeurs de la formation professionnelle.

Répondre aux exigences du décret Qualité, ça veut dire quoi ?

Depuis le 1er janvier 2017, pour bénéficier de financements de la formation professionnelle, un organisme de formation doit soit justifier d’une certification (CNEFOP), soit respecter les procédures définies par les financeurs.

Les dispositions législatives confient aux financeurs de la formation professionnelle la responsabilité du suivi et du contrôle de la qualité des organismes de formation avec lesquels ils travaillent.

Ensuite, le décret Qualité du 30 juin 2015 fixe le cadre en déterminant les 6 critères sur lesquels les financeurs (Opca, Opacif, Fongecif…) doivent se baser pour s’assurer de la qualité des actions de formation.

  • L’identification précise des objectifs de la formation et son adaptation au public formé
  • L’adaptation des dispositifs d’accueil, de suivi pédagogique et d’évaluation aux publics de stagiaires
  • L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement à l’offre de formation
  • La qualification professionnelle et la formation continue des personnes chargées des formations
  • Les conditions d’information du public sur l’offre de formation, ses délais d’accès et les résultats obtenus
  • La prise en compte des appréciations rendues par les stagiaires

Des contrôles sont annoncés en 2018, par les financeurs de Datadock

Afin de s’assurer de la conformité des pratiques des organismes de formation aux obligations du décret du 30 juin 2015, attestées par les déclarations effectuées dans le Datadock, les financeurs membres de Datadock vont mener des actions de contrôle.

Ainsi, 800 organismes de formation seront contrôlés sur site au cours de l’année 2018.

“Les contrôles seront réalisés par des prestataires externes sélectionnés sur appel d’offres et par les financeurs eux-mêmes. Les contrôles respectent un cahier des charges précis et partagé par l’ensemble des opérateurs, ce qui garantira la transparence de la démarche et la lisibilité des données”, il est spécifié dans le rapport d’activité GIE D2OF.

Chaque financeur, pourra en plus de ces contrôles menés conjointement, conduire des actions de contrôle supplémentaires.

Sources :

Suivez ici toutes les nouveautés de la formation.

gamification sciado

Formateurs, voulez-vous vitaminer vos formations ? Essayez la gamification !

Vous cherchez une solution pour moderniser vos formations ? Vous souhaitez former vos apprenants avec un business game pédagogique, mais vous vous demandez comment procéder ? La gamification est elle réellement efficace ?

Retrouvez dans l’article toutes les réponses à vos questions ! Découvrez la pédagogie par le jeu et apprenez à former de manière ludique en conciliant les attentes pédagogiques et les nouveaux codes.

Pourquoi choisir la gamification ?

Nos premiers apprentissages se font en jouant. Plus tard, comme adultes, nous échangeons les jeux enfantins avec les jeux de société. Mais le jeu reste toujours une partie de nos vies.

Lorsque nous suivons une formation, le jeu disparaît, laissant la place au sérieux, à l’attention et à la concentration. Nous associons automatiquement la formation à une forme d’abnégation : nous y sommes parce que nous devons, car cela fait partie de nos études et sans une formation nous n’allons pas atteindre nos objectifs professionnels. Le devoir prend alors la place du plaisir et de l’épanouissement.

Voilà ce qu’il manque dans les formations classiques – le plaisir, et c’est ici où la gamification intervient, pour casser les normes et re-motiver les apprenants.

Vous pouvez alors questionner la nécessité de casser les normes pour motiver. Il y a d’autres moyens de motiver, tout en restant classique.

Car tout ce qui sort de l’ordinaire déclenche l’envie d’essayer, de découvrir. Car c’est souvent en dehors de notre zone de confort que nous retrouvons le bonheur ; et, comme vous l’avez bien deviné, la formation ne fait pas exception à ce principe.

Tout le monde joue, d’une manière ou d’une autre. Que ce soit un jeu de stratégie, de plateau ou bien de cartes, nous jouons et prenons du plaisir à jouer. Il ne nous reste donc plus qu’à retrouver cet esprit du jeu dans un contexte éducatif.

Les avantages de la pédagogie par le jeu

Une pédagogie innovante réveille notre intérêt et nous offre une expérience atypique et agréable. Souvent, les apprenants ne se rendent même pas compte qu’ils suivent une formation, car le jeu les occupe et les intrigue. Pour autant, la gamification ne signifie pas jeu, mais pédagogie par le jeu.  Elle n’est pas non plus synonyme de nivellement par le bas, mais bien au contraire d’accessibilité à des connaissances approfondies.

Chaque jeu doit raconter une histoire pour inciter, et chaque histoire doit être suffisamment pédagogique pour former.

Chaque jeu a des qualités pédagogiques, le but du formateur est de savoir l’exploiter et l’appréhender. Une fois cet objectif atteint, le jeu va se dévoiler comme le moyen le plus efficace pour transmettre les connaissances.

Le vrai avantage du jeu est qu’il engage l’apprenant tout au long de la formation en lui donnant des tâches et des responsabilités. Ainsi, ce dernier deviendra un acteur actif de la formation, il prendra des décisions,analysera et agira de manière interactive et productive.

L’esprit de compétition motive les apprenants à donner le meilleur d’eux-mêmes, donc au delà de l’engagement, il s’agit aussi d’une motivation de comprendre et de mémoriser pour arriver à dépasser les concurrents.

Tout cela en gardant son propre rythme d’apprentissage, car le formateur n’est pas là pour imposer ni pour donner les réponses, mais plutôt pour aider à trouver les réponses, à accompagner.

Les apprenants n’auront probablement pas toutes les solutions, mais ils auront tous les moyens pour les trouver.

Comment gamifier vos formations ?

Nous arrivons, enfin, à l’information qui vous intéresse le plus : comment gamifier une formation ! Et la bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin d’être un expert dans la formation par le jeu, ni de connaître en détail les Business Games pédagogiques.

Chaque formateur, enseignant ou animateur peut intégrer le jeu dans ses formations et former de manière ludique, quelque soit la thématique.

Vous pouvez découvrir les business games et leur intérêt pédagogique en contactant tout simplement Sciado Partenaires et/ou en participant à nos webinaires de découverte.

Nos experts en formation initiale et continue seront là pour vous former à nos outils, pour vous présenter les principes et les enjeux de la gamification et les différents types d’animation possibles.

De plus, en tant que créateurs de solutions pédagogiques complètes, nous vous accompagnerons tout au long de cette expérience : dès vos premiers pas dans la gamification, jusqu’à la fin, quand vous serez en mesure de mettre en place des modules de formation par le jeu adaptés à vos apprenants.

Promis, vous allez vouloir jouer avec nous pour jouer la différence !

Sciado Partenaires est une société de formation spécialisée dans la conception et l’animation de Business Games Pédagogiques, fondée en juin 2015 à Lyon.

Nous développons des simulateurs d’entreprise, des scénarios et des animations qui permettent de créer des formations à forte valeur ajoutée, basées sur la création d’expérience pour les participants et l’acquisition de compétences en plus des connaissances.

Pourquoi choisir la formation par le jeu ? Nos formateurs témoignent

La question paraît évidente lorsqu’on la pose à un formateur « aguerri » aux Business Games Pédagogiques et pourtant elle peut prendre plusieurs facettes. Entre animation en pédagogie active et recherche de méthodes innovantes, notre équipe de formateurs s’est prêtée au jeu de l’interview sur cette question : Que signifie pour toi la formation par le jeu ?

Nos experts en formation initiale et continue expliquent pourquoi intégrer le jeu dans la formation, comment l’utiliser et, surtout, quels en sont les avantages.

Leurs réponses sont propres à leurs parcours mais l’esprit reste le même : les formations gamifiées innovantes jouent la différence !

« Que signifie pour toi la formation par le jeu ? »

Mickaël AUBRY

J’ai voulu être formateur pour transmettre la connaissance, pour donner aux autres l’envie d’apprendre. En même temps, j’adore toutes les formes de jeu et suis convaincu que chaque jeu doit raconter une histoire. La formation par le jeu réuni donc mes deux passions et je ne vois pas comment je pourrai revenir à une formation classique.


Thibaud SERIEYE

La formation par le jeu pour moi ? C’est une nouvelle manière d’apprendre bien plus dans l’aire du temps. Soyons réalistes, tout le monde joue, plus de 80% d’étudiants ont déjà essayé un jeu vidéo de gestion, comme par exemple Age of Empires. Nous nous amusons tous à simuler, alors il n’y a plus qu’à reprendre cet esprit de jeu dans un contexte éducatif.


Yves ALAJOUANINE

Je travaille avec Romain depuis plusieurs années, et nous avons trouvé beaucoup de points faibles dans la formation classique. Il y avait un réel besoin de capter l’attention des étudiants et de leur proposer un challenge, alors nous avons imaginé deux Business Games sur papier que nous utilisons toujours. C’est une manière de renforcer le travail en équipe, de développer les interactions formateur/apprenant.


Romain BLOURDE

J’ai été naturellement attiré par l’apprentissage depuis tout petit et j’ai voulu apporter quelque chose d’innovant et interactif dans l’éducation, qui correspondait à la vie réelle. Le jeu me permet de créer des liens avec les apprenants, de les sortir de leur zone de confort et de leur redonner la confiance en eux même.  En tant que formateur, nous avons aussi un challenge, car autour d’un seul jeu nous devons développer différentes formations et animations.


Jean-Baptiste SERIZIAT

Etre formateur n’est pas qu’un métier, mais une passion, une vision de la vie, une responsabilité envers ses apprenants. Un des prérequis d’un formateur c’est d’avoir de l’empathie, il ne faut pas imposer son point de vue. Avec la pédagogie par le jeu, nous changeons le paradigme, les enjeux ne sont pas les mêmes, et nous envisageons différemment les risques et les défis.


Nicolas PECH-GOURG

J’ai découvert la formation par le jeu avant qu’elle soit « à la mode » et je l’ai toujours considérée la méthode la plus adaptée pour amener les apprenants à rester concentrés et motivés pendant le cours. Le jeu signifie motivation, esprit d’équipe, compétition, apprentissage, donc il réunit tous les éléments importants pour (se) former.


Quant à vous, nous attendons aussi vos réponses et vos opinions sur la pédagogie par le jeu !

PS. Si vous n’êtes toujours pas convaincu, vous pouvez nous contacter à tout moment pour échanger autour de la formation par le jeu.

Avenir professionnel

Loi Avenir Professionnel : Quels changements dans la formation ?

Suite à son adoption à l’Assemblée Nationale le 1er août 2018, la Loi pour la Liberté de choisir son Avenir Professionnel est promulguée par le président de la république le 5 septembre 2018. Elle est ensuite publiée au Journal Officiel le 6 septembre 2018.

L’actuelle Loi n° 2018-771 apporte plusieurs changements significatifs dans la formation et donne de nouveaux droits aux citoyens français. Les premiers changements majeurs apparaîtront donc dès le 1er janvier 2019.

« La loi permet d’établir une société de l’émancipation par le travail et la formation qui donnera à chacun, jeunes, salariés et demandeurs d’emploi, la capacité de se projeter sereinement dans l’avenir, de se réaliser dans sa vie professionnelle grâce à des droits nouveaux, et aux entreprises (…) de trouver les compétences nécessaires à leur développement”, a déclaré Muriel Pénicaud, ministre du travail, après l’adoption de la loi.

Les 10 points clés à retenir sur la Loi Avenir Professionnel

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel contient des dispositions qui touchent un grand public : jeunes, salariés, demandeurs d’emploi, professionnels et entreprises.

Pour faciliter la lecture et rendre son contenu plus accessible aux citoyens, le Ministère du Travail a mis à disposition sur son site internet des informations en temps réel sur l’avancement des procédures législatives, ainsi que des présentations, des discours et  des plaquettes explicatives.

Voici donc la loi Avenir Professionnel en 10 points clés.

  1. Décider de son propre avenir professionnel
  2. Se former et acquérir des compétences quelle que soit sa situation de départ
  3. Être accompagné dans sa reconversion professionnelle
  4. Faire pour apprendre : choisir l’apprentissage, une alternative pédagogique porteuse d’avenir
  5. Permettre aux entreprises de développer l’apprentissage
  6. Aider les jeunes et les salariés à mieux s’orienter
  7. donner de nouveaux droits aux salariés démissionnaires et responsabiliser les acteurs
  8. rendre réelle l’égalité entre les femmes et les hommes dans les entreprises
  9. Faciliter l’accès à l’emploi pour les personnes en situation de handicap
  10. Mieux protéger les entreprises et les salariés contre les fraudes au travail détaché

Quand est-ce que les dispositions rentreront en vigueur ?

La loi contient 66 articles, structurés autour de trois titres majeurs :

  • Titre I : vers une nouvelle société de compétences : le développement massif de l’apprentissage et l’accès réel à la formation professionnelle
  • Titre II : une indemnisation du chômage plus universelle et plus juste : de nouveaux droits à l’assurance chômage
  • Titre III : dispositions relatives à l’emploi : une société plus inclusive pour une égalité professionnelle réelle entre les femmes et les hommes et la lutte contre le harcèlement sexiste et sexuel au travail, un accès à l’emploi des personnes en situation de handicap plus universel et une protection plus efficace pour les travailleurs détachés

Conformément à la loi, les dispositions rentreront en vigueur progressivement, entre janvier 2019 et jusqu’en 2021.

1er janvier 2019 : « la grande date »

Le Titre I, qui traite les compétences, l’apprentissage et l’accès à la formation professionnelle, entre en vigueur le 1er janvier 2019.

Parmi celles là, les plus importants changements seront :

  • la création de France Compétences, un nouvel organisme de régulation des formations professionnelles
  • les Opérateurs de compétences, qui remplaceront les OPCA
  • la contribution unique relative à la formation professionnelle et à l’apprentissage, qui se substituera à l’actuelle taxe d’apprentissage
  • l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés pour les employeurs, avec un taux de 6 % et l’une clause de revoyure tous les cinq ans
  • organisation d’un Conseil en évolution professionnelle
  • une aide versée à l’employeur par l’État pour s’il conclu des contrats d’apprentissage
  • l’accès des salariés à des actions de formation professionnelle et utilisation de leur CPF
  • un nouveau référentiel national fixe les indicateurs d’appréciation des critères Qualité (actuellement, les indicateurs sont prévus dans le Décret n° 2015-790 du 30 juin 2015 relatif à la qualité des actions de la formation professionnelle continue)
  • le contrat de professionnalisation à l’étranger pour une durée qui ne peut excéder un an

Les dispositions du Titre II, qui concerne l’indemnisation du chômage, rentreront également en vigueur le 1er janvier 2019.

En ce qui concerne les dispositions du Titre III du projet de loi, qui comporte des dispositions relatives à l’emploi, elles vont rentrer en vigueur progressivement. Ainsi, la plupart prendront effet à compter de la date de publication de la loi et d’autres au 1er janvier 2019. Enfin, les dispositions concernant l’obligation d’emploi des personnes en situation de handicap, sont applicables à partir du 1er janvier 2020.



Comment choisir votre type de formation ?

formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle : Quel avenir pour les OPCA ?

Les réformes se succèdent l’une après l’autre, chacune avec ses spécificités et avec son “héritage”. La dernière réforme sur la formation nous a donné les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés, soit les OPCA. Maintenant, l’Exécutif parle de France Compétences et opérateurs de compétences.

Précisément, ce changement est prévu dans le projet de loi “Liberté de choisir son avenir professionnel“, actuellement en nouvelle lecture à l’Assemblée Nationale. Le projet législatif prévoit plusieurs modifications en ce qui concerne l’apprentissage, la formation, la certification qualité des organismes de formation ou bien le chômage et la parité homme-femme.

Aujourd’hui, nous nous concentrons sur les opérateurs de compétences, mais bientôt nous allons traiter dans nos pages toutes les nouvelles dispositions avec un impact signifiant sur la formation professionnelle.

Le passé et l’avenir dans la formation professionnelle

Commençons par le début : actuellement, nous avons les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés, qui se chargent de collecter les fonds de la formation professionnelle continue et de financer la formation des salariés. Il s’agit de plus de 20 OPCA, et chacun décide de favoriser les priorités des secteurs professionnels qu’il représente.

Cette situation risque de changer avec la nouvelle réforme de la formation professionnelle qui stipule, à l’article 19 du titre Ier du projet de loi, que : “Les organismes paritaires agréés sont dénommés « opérateurs de compétences »”.

D’après le projet de loi, les nouveaux opérateurs vont fonctionner à partir de janvier 2019 : « les organismes paritaires collecteurs agrées au 31 décembre 2018 sont agréés de droit en tant qu’opérateurs de compétences à compter du 1er janvier 2019 et jusqu’au 31 décembre 2019″.

Y-a-t-il des avantages pour les entreprises ?

En effet, dans l’exposé des motifs du projet législatif, il est mentionné que les opérateurs de compétences prendront en charge financièrement pour le compte des entreprises, à destination des centres de formation des apprentis le contrat d’apprentissage. Dans ce cadre, les opérateurs de compétences auront également une offre de service de proximité à développer à destination des entreprises et des salariés, notamment apprentis.

“Les entreprises et les branches professionnelles pourront s’appuyer sur des opérateurs de compétences, qui remplaceront les OPCA, pour anticiper la transformation des métiers, bâtir une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et construire leur plan de formation”, déclara Muriel Pénicaud, ministre du travail, en mars.

Conformément aux déclarations du ministre du travail, les nouveaux organismes financeront les CFA, en application des coûts contrats définis par les branches, et appuieront les branches qui le souhaitent dans la co-construction des diplômes pour l’apprentissage et la formation professionnelle. « Obligatoirement doté d’un service de proximité sur tout le territoire, les opérateurs de compétences financeront également le plan de formation des TPE/PME », conclut Muriel Pénicaud.

Formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle : Les entreprises déduiront les dépenses des formations d’apprentissage en interne

Le Sénat a adopté récemment un amendement au projet de loi « Liberté de choisir son avenir professionnel », qui facilitera la mobilisation directe des entreprises pour l’apprentissage.

En effet, les entreprises qui forment leurs apprentis en interne pourront déduire ces dépenses de la fraction principale de la taxe d’apprentissage.

« (…) Une entreprise qui dispose d’un service de formation dûment identifié, accueillant ses apprentis, peut déduire de cette fraction de la taxe d’apprentissage le montant des dépenses relatives aux formations délivrées par ce service, dans des conditions de mise en œuvre et sous réserve d’un plafonnement, précisés par décret », est mentionné dans le texte de l’amendement.

De plus, les entreprises pourront également déduire les versements destinés à financer le développement d’offres nouvelles de formations par apprentissage, lorsque ces dernières servent à former un ou plusieurs apprentis de cette même entreprise.

Une forme d’encouragement pour les entreprises

Les modifications faciliteront la mobilisation directe des entreprises pour l’apprentissage, à travers le développement en interne des CFA ou la création de sections nouvelles d’apprentissage par des CFA existants.

Toutes ces dispositions font partie de la réforme de la formation professionnelle et visent à encourager les entreprises à recruter en apprentissage, ainsi que de créer leur CFA pour déduire ensuite les frais pédagogiques liés à la formation interne des apprentis.

L’amendement est très claire là-dessus : “Il s’agit là d’une incitation importante pour développer des formations par apprentissage en lien immédiat avec les besoins de compétences des entreprises”.

En même temps, la ministre du Travail soutient, dans son discours, cette nouvelle mesure :

“Créer plus de droits pour chacun, garantis collectivement, nécessite d’amplifier leur effectivité, en levant toutes les barrières. Ainsi, l’accès du plus grand nombre à l’apprentissage repose sur un prérequis : le développement de l’offre de formation et libération de l’énergie des nombreux réseaux de qualité qui veulent s’investir davantage, mais aussi des certains secteurs ou encore d’entreprises qui veulent créer leur CFA en interne”, a déclaré récemment Muriel Pénicaud.

Business Game simulation

Un Business Game n’est pas qu’un simulateur, c’est d’abord une philosophie

Oui, le Business Game est une philosophie, avec des principes bien définis, avec des notions et des définitions claires que les formateurs doivent adopter. Une philosophie qui, en effet, représente une manière de voir différemment la formation, d’apprendre en jouant et de sortir d’un cadre éducationnel qui parfois pose des limites à l’apprentissage.

Pour concevoir et utiliser le jeu d’entreprise dans la formation, il faut d’abord être passionné par le jeu, partager la philosophie de la gamification. Et, surtout, rester un enfant dans l’âme tout en étant professionnel et sérieux. (Voilà pourquoi on les appelle également des jeux sérieux.)

Comme dirait Mickaël, notre expert dans la formation par le jeu, le côté ludique est très important. Pourtant, nous ne devons pas perdre de vue que “tout jeu doit raconter une histoire et transmettre quelque chose”. Le jeu reste seulement le moyen, alors que le formateur et ses capacités d’utiliser le jeu et de tirer les bonnes conclusions feront la vraie différence.

Cela veut simplement dire que le Business Game et les compétences du formateur sont complémentaires. Un simulateur est l’outil et les méthodes du pédagogue vont compléter le tableau d’une formation innovante.

Peut-on savoir si un métier nous plaît ou pas à travers d’un Business Game?

Nous avons également discuté à propos de Business Game avec Erwan, un des participants à nos journées de découverte Asociatago. Venu simplement pour découvrir ce qu’est un Business Game, il est parti convaincu !

“Nous devons actualiser nos connaissances très souvent et la solution pour cela peut certainement être un Business Game”, nous a déclaré Erwan à la fin de la journée.

Le Business Game est une manière de se rendre compte du fonctionnement d’un métier et d’un environnement professionnel, explique Erwan.  “Nous arrivons très vite à une conclusion – que penser d’un certain métier ? Sommes-nous faits pour exercer une telle fonction ? ».

Il n’y a plus besoin donc de mentionner que le jeu d’entreprise fait partie de la philosophie Sciado. Nos formateurs seront maintenant presque “incapables” de revenir à une formation classique. Le but est de développer cette philosophie auprès d’autres, de participer à l’avenir de la formation au niveau global.

innovation pédagogique

L’innovation pédagogique en 3 mots. Que diriez-vous ?

Nous sommes de retour de la « Journée de l’Innovation » un événement annuel organisé par la Chambre des métiers et de l’Artisanat du Rhône, qui se déroule sur Lyon depuis longtemps déjà. Le thème – l’innovation en Rhône-Alpes ; le contenu : ateliers, rencontres, showroom, présentations et networking avec les acteurs locaux de l’industrie, l’artisanat, la propriété intellectuelle et l’électronique.

A première vue, l’innovation ne trouve pas forcément sa place ici. Et pourtant, c’était une journée dédiée particulièrement à cette dernière, ainsi qu’au développement des méthodes différentes de travail, d’apprentissage, de formation.

En discutant avec les participants présents à cet événement, nous nous sommes en effet rendus compte de l’importance, à nos jours, de l’innovation ; les salariés, les entreprises, les institutions, ont besoin de travailler et de se former autrement, pour être à hauteur de la demande sur le marché. Dans le même esprit, il y a des entreprises artisanales qui sont évaluées, récompensées et primées pour leurs idées en matière d’innovation.

L’innovation pédagogique, est-elle toujours technologique ?

Éloignons donc les idées reçues concernant l’innovation et son lien avec la technologie et la digitalisation. Elle est avec certitude la méthode pour faire avancer les choses, pour progresser, alors que la technologie n’est juste que le moyen d’y parvenir.

Ce qui reste à choisir est comment pouvons-nous adapter l’innovation à notre objet d’activité ou à notre métier. C’est le pari que chaque entreprise va faire avec son business : comment innover pour apporter à ses partenaires une proposition de valeur qualitative ?

Quant à nous, nous avons déjà suivi cette voie, il y a longtemps, quand nous avons décidé qu’une formation par le jeu pourrait être plus intéressante qu’une formation classique ; et le temps nous a donné raison. Aujourd’hui nos méthodes d’apprentissage sont reconnues et appréciées par les apprenants, les formateurs et même par d’autres organismes de formation.

Nos Business Games Pédagogiques sont utilisés dans plus de 50 écoles publiques et privées, où notre pédagogie a conquis des adeptes dans tous les domaines d’activités.

Pour nous, l’innovation pédagogique représente donc la créativité, la connaissance et l’apport des solutions orientées qualité, basées sur la création d’expérience pour les participants et l’acquisition de compétences en plus des connaissances.

Et pour vous, que signifie l’innovation pédagogique ? Si vous n’aviez que 3 mots pour la décrire, lesquels choisiriez-vous ?